Journal C'est à Dire 251 - Février 2019

V A L D E M O R T E A U

La supérette aux couleurs du Portugal Morteau “Supermercado Les produits du Portugal” a ouvert son septième magasin en haut de la Grande rue à Morteau où l’on trouvait jadis l’épicerie Garessus. Retour aux sources alimentaires.

Les spécialités portugaises au menu de la Lusitanie Morteau

et légumes, fromages, vins, Porto, bières Super Bock, Sagres… Tout n’est pas encore finalisé dans l’aménagement de ce magasin de 300 m 2 qui propo- sera prochainement un service de plats à emporter avec des spécialités portugaises à base de viande et de poisson. Marco préposé à la cuisine prépare déjà des pâtisseries comme les petites “natas” qui s’apparentent à nos croissants. Le rayon sur- gelés au fond du magasin est empli de victuailles très appré- ciées au Portugal : cochons de lait, poissons, beignets, poulpes, choux. L’embarras du choix. “On propose bien sûr des vins por-

S itué sur la R.D. 437 au rond-point dumusée de l’horlogerie, ce restau- rant bénéficie d’un très bel emplacement, incontourna- ble quand on sort de Morteau pour se rendre en direction de Montbenoît et Pontarlier.À l’in- térieur, le décor est plutôt sobre et moderne. Quelques symboles de la culture portugaise comme la tour de Bélem sont mis en exergue, mais sans plus. On retrouve bien sûr de quoi griller au charbon de bois poulets et ribs qui font partie des délices faits maison. De quoi cuire aussi les beignets et préparer les spé- cialités à base de morue, poulpe… Sans oublier la fran- cesinha ou “petite Française”. Les origines de ce plat typique de la région de Porto remonte- raient aux invasions françaises au Portugal de Napoléon. Aujourd’hui, une certaine una- nimité existe pour attribuer la création du plat à Daniel David Silva, employé du restaurant A Regaleira dans les années cinquante. “Comme il avait tra- vaillé en France, il a mis au Ouvert depuis bientôt un an, ce restaurant exploité par Isabel et Paulo Pombo a trouvé sa place dans l’of- fre des saveurs “exotiques” à déguster dans le Val de Morteau.

L es enseignes passent, Nadine Thévenon reste fidèle au poste. Elle était déjà salariée dans le magasin de vêtements “Autour de lamode”.Une fidélité commerciale qui dure donc depuis 29 ans. “Quand José Car- valho le créateur de l’enseigne Supermercado est venu visiter les lieux pour la première fois, il m’a demandé en rigolant si je voulais repartir. Il a renouvelé plusieurs fois cette proposition. Comme je le trouvais vraiment sympa, j’ai accepté” , explique la responsable qui tient le Super- mercado de Morteau avec Marco, franco-italien, qui a déjà une belle expérience dans le commerce. Un duo complémen-

taire bien ancré dans le Val de Morteau. “C’est le premier Supermercado ouvert dans un centre-ville” , souligne Marco. La présence d’une forte com- munauté portugaise dans la cité

horlogère, la proximité de la Suisse où résident également de nombreux Portugais expliquent l’ouverture en décembre dernier de ce Supermer-

tugais, une grande variété d’olives, toutes sortes de saucisses et la possibilité de repartir avec du jus d’orange fait maison.” Après quelques semaines

Tout vient du Portugal.

d’ouverture, la responsable du magasin est plutôt satisfaite. “On enregistre des pics de fré- quentation surtout en fin de semaine. Il y a des clients d’ori- gine portugaise, mais pas seu- lement.” n F.C.

cado en haut de la Grande rue, face à la mairie. Là même où se trouverait l’épicerie Garessus dont se souviennent sans doute les anciens Mortuaciens. Une supérette comme il en existe beaucoup en France sauf qu’ici tout vient du Portugal : produits alimentaires, charcuterie, fruits

Paulo Pombo préparant du chorizo flambé dans un récipient en terre cuite vernissée.

tuacienne travaillait comme charpentier aux Chalets Gar- nache. Le couple qui vivait aux Gras s’est toujours intéressé à la cuisine. Dans la famille, beau-

dans la ville où mon mari a grandi” , poursuit Isabel Pombo. Le couple a racheté le bâtiment face au musée de l’horlogerie qui abritait auparavant Les papeteries comtoises. D’une capacité de 36 places, la Lusi- tanie ouvre du mercredi au dimanche soir ainsi que les jours fériés. On vient de tout le Haut- Doubs savourer les plats d’Isa- bel et Paulo qui proposent aussi des formules à emporter et un service traiteur. n F.C.

coup de personnes tra- vaillent dans la restau- ration ou les métiers de bouche. “Des amis nous ont poussés à créer un restaurant car ils appré-

point cette recette en se basant sur le croque- monsieur français, d’où le nom” , explique Isabel Pombo. Avant de se consacrer à

Des clients de tout le Haut- Doubs.

la restauration, elle était assis- tante maternelle. Son mari Paulo Pombo dont la famille est bien connue sur la place mor-

cient notre façon de cuisiner portugais. On aurait pu s’ins- taller àMorteau ou à Pontarlier. On a finalement choisi de rester

Supermercado à Morteau emploie deux salariés : Marco, et Nadine, responsable du magasin

Un nouveau bâtiment de “l’Équipement” au Bas-de-la-Chaux Le Bélieu La communauté de communes du Val de Morteau a cédé une parcelle de terrain du Bas-de-la-Chaux au Département du Doubs. La collectivité départementale y construira son nouveau centre d’entretien routier.

L’ ancien bâtiment de l’Équipement, rue de la Glapiney àMorteau, ne sera bientôt plus qu’un souvenir pour les Mortua- ciens. Le Conseil départemental duDoubs, désormais responsable

déneigement et de l’entretien des chaussées départementales et de leurs accotements. “Le bâti- ment de Morteau est particuliè- rement vétuste et il ne répond plus du tout aux normes d’ex- ploitation. Et tous les équipe-

directrice adjointe des routes, des infrastructures et des trans- ports au Conseil départemental du Doubs. La parcelle située place du Champ de Foire à Morteau qui abrite le hangar à sel sera cédée à la commune de Morteau qui pourra développer son projet d’urbanisation du quartier de la gare. En contrepartie, le Conseil départemental rachète cette parcelle du Bas-de-la- Chaux à la Communauté de Communes du Val de Morteau pour une valeur quasiment iden- tique à celle du Champ de Foire. Un échange de bons procédés. Le futur bâtiment aura une

Vue du futur centre d’entretien routier du Val de Morteau (Image Architecture Milani- Beaudoin).

de l’entretien des routes départemen- tales, va construire un nouveau centre d’entretien des routes, mais au Bas-de-la-

ments ne sont pas regroupés au même endroit. Le local à sel, par exemple, est au champ de foire. Comme le centre d’ex-

“Le bâtiment de Morteau est particulièrement vétuste.”

capacité d’accueil de 14 agents (avec possibilité d’extension à 20 personnes). Un parking de 16 places pour le personnel et les visiteurs sera aménagé. La localisation de ce futur centre d’entretien des routes n’a pas été choisie au hasard. “Ce centre

tre d’entretien routier duVal de Morteau devrait donc être opé- rationnel à l’été 2020. Le site de la Glapiney devrait être démoli pour laisser place à un projet d’aménagement urbain porté par la Ville de Morteau. n J.-F.H.

sera parfaitement situé, à proxi- mité des R.D. 461 et 437. C’est de là que partiront à l’avenir les chasse-neige.” Les travaux de construction démarreront en mai prochain pour une durée prévisionnelle de douze mois. Le nouveau cen-

Chaux (commune du Bélieu). Ce projet dont le coût est évalué à 3,2millions d’euros répond selon la collectivité territoriale à des impératifs d’optimisation du tra- vail de ses agents chargés du

ploitation est exigu, on a long- temps été obligés de louer un autre garage à l’extérieur. Ce pro- jet duBas-de-la-Chaux permettra de tout regrouper au même endroit” indiqueAnnick Rotrou,

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