Journal C'est à Dire 198 - Avril 2014

P L A T E A U D E M A Î C H E

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Un nouveau funérarium sur le plateau Repreneur de la marbrerie Anguenot à Sancey-le-Long il y a trois ans, Patrick Lopez a décidé de déve- lopper son entreprise en installant son activité à Charquemont et en ajoutant un funérarium. Ouvertu- re prévue au deuxième semestre de cette année dans l’ancien bâtiment Vuillemin-Régnier. Charquemont

Travaux attendus au Tous ceux qui y passent chaque jour le savent, le car- refour à la sortie de Maîche à la jonction des routes menant à Damprichard et Cer- nay-l’Église est dangereux. Le Département a donc déci- dé de le modifier, mais pas forcément comme beaucoup l’imaginaient. Maîche

“L à où nous sommes aujourd’hui, nous proposons la pose de caveaux et de monuments funéraires, la rénovation de tombes, un service de pompes funèbres com- plet et même l’accompagnement administratif des familles en deuil. L’idée aujourd'hui est de s’installer sur le plateau de Maîche en développant de nouveaux services dont l’aménagement d’un funérariumoù les proches des défunts se sentiront bien dans cesmoments difficiles.” Ce métier si particulier, Patrick Lopez le connaît bien et confie même qu’il l'aime et n’en changerait pas. Certes, sa clientèle, ce sont des gens dans la peine.

Mais l’étape est inévitable et son rôle est de la rendre la plus douce possible comme il entend le faire à Charquemont où son installation fait suite à une étude de marché qui l’a conforté dans son choix. “Dès à présent, nous sommes au service des habitants du secteur pour toutes les presta- tions funéraires comme l’organisation d’obsèques” précise-t-il. Avant même que l'ancienne usine horlogère n’accueille l’ensemble de l’activité dont un magasin où seront exposés et vendus cercueils et autres accessoires funéraires en tous gen- res. “Notre métier est d’être disponibles 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. Nous le

sommes déjà et nous le serons toujours avec des services supplémentaires dès l’ouverture du funérarium” poursuit le gérant. Tout en effet a été pensé pour l’accueil des familles : “Les trois chambres seront vastes et adap- tées pour recevoir dans de bonnes condi- tions les amis et les proches avec de petits salons contigus en plus de la salle où reposera le défunt. Les gens auront de la place et pourront discuter en prenant un café au chaud dans une autre pièce.” De l’espace, de la chaleur humaine et une approche adaptée pour accompagner au mieux cette dernière étape de la vie. D.A.

L e lieu est accidentogène même si les accrochages qui s’y produisent ne se traduisent fort heureuse- ment le plus souvent que par de la tôle froissée. Il est souvent arrivé qu’un conducteur venu de Maîche, aveuglé par le soleil, percute une voiture venant en face en voulant tourner. Ou que dans cette même direction, coupant trop la route, le conducteur ne se retrouve face à face avec un autre venant de Cernay-l’Église. Et que dire de ceux venant de là justement qui pour savoir s’ils peuvent rouler doivent tourner la tête à 180° en direction de

nagé. “En fait, il sera déplacé” confie le service communication du Conseil général du Doubs, collectivité en charge du dossier. “Le carrefour

va en effet être décalé de 150 mètres environ en direction de Damprichard. Il va donc falloir racheter les terrains qui se trouvent

Une solution inattendue.

Damprichard… au risque de ne pas s’arrêter quand il le faut ou de piler au dernier moment et de

surprendre la voiture qui suit. Bref, ce carrefour est de longue date dans le collimateur des pou- voirs publics et cette fois la déci- sion est prise, il va être réamé-

entre les deux routes. Procédure qui va prendre un peu de temps avant d’envisager les travaux.” Un rapide sondage des usagers semblaient pourtant clair : tout le

L’ancienne usine Vuillemin-Régnier accueillera dans les mois à venir le second funérarium du plateau de Maîche.

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