Journal C'est à Dire 198 - Avril 2014

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D O S S I E R

Goumois Encore un nouveau maire pour Goumois À 37 ans, Julien Naegelen, nouveau et jeune maire de la perle franco-suisse du Pays Horloger entend bien redonner au village toute sa place au niveau touristique.

D epuis 18 mois, suite à la démission de Patrick Loriau, Loïc Lemoine avait repris les rênes de la com- mune. À nouveau candidat sur une liste ouverte, ce dernier n’a pas été réélu et c’est donc son ancien adjoint Julien Naegelen, horloger en Suisse, qui devient premier magistrat. “Je suis très heureux de représenter mon vil- lage et motivé à travailler à son

la rénovation de l’ancienne école et celle de l’ancienne douane pour y faire des logements à louer dans le premier cas tan- dis que la réflexion se poursuit sur le devenir du second bâti- ment. “Il est aussi prévu de sécuriser la rue principale très fréquentée surtout en fin de journée au moment du retour des frontal- iers” conclut le jeune élu.

développement avec toute mon équipe” confie-t-il. “Nous allons travailler à l’em- bellissement et à rétablir la notoriété touristique de Goumois en faisant par exemple des travaux au camping” poursuit- il, non sans ajouter vouloir con- tinuer à entretenir de bonnes relations avec les voisins suiss- es habitant l’autre côté du pont. Parmi les autres projets figurent

Julien Naegelen succède à Loïc Lemoine. Belfays Sébastien Parent à la tête du village Comme autrefois son grand-père, Sébas- tien Parent prend aujourd’hui la tête des affaires communales après avoir été adjoint de 2001 à 2008. Avec déjà quelques pro- jets pour développer le village. C et artisan de 40 ans est au quotidien dans son entreprise, confronté à la réalité des chiffres. Il attache donc une attention toute particulière au budget et notamment aux ressources dont dispose la commune : “Comme d’autres, nous avons subi des pertes de revenus liés à nos forêts. J’ai donc décidé de créer une commission pour essayer d’y remédier en replan- tant ou même en rachetant des parcelles pour augmenter les recettes” explique-t-il. Un frein économique qui se conjugue en matière de développement local à une absence de réserves foncières : “Nous n’avons pas de terrains com-

Glère Philippe Baier pour un premier mandat

À 66 ans, celui que tous les villageois connaissent sous les traits du Père Noël prend les rênes de la commu- ne pour les six ans à venir. Un moment particulier et émouvant. Et maintenant du travail en perspective.

R etraité de l’artisanat, Philippe Baier a un vis- age que l’on n’oublie pas et une faconde qui force le con- tact. Avec sa longue barbe blanche et une gentillesse recon- nue de tous, originaire du pays de Montbéliard, il n’a pas mis longtemps à se faire accepter dans cette vallée du Doubs à son arrivée il y a sept ans. “On m’a tout de suite sollicité pour devenir le Père Noël lors de la fête organisée en fin d’année pour les enfants du village” explique- t-il en souriant. Suite au retrait de l’ancien maire

pour des raisons professionnelles, Philippe Baier a donc tout naturellement décidé de con- tinuer à s’investir pour la com- mune, à une autre échelle cette fois, en briguant le poste de pre- mier magistrat. Pari réussi et émotion toute particulière au moment de se faire remettre l’écharpe tricolore : “C’est une marque de confiance des habi- tants. On se sent apprécié… et on a fêté ça par une bonne bouffe tous ensemble” lance le nouveau maire de Glère. Parmi les projets de l’équipe désormais en place figure le

Sébastien Parent veut rendre son village plus accueillant.

développement du tourisme, “notamment autour de notre camping” en prenant soin de respecter les finances locales avec une grande partie des revenus tirés de la forêt “qu’il faut continuer à bien gérer.” Le Père Noël de la commune est désormais son maire…

munaux aujourd’hui. La révision de la carte com- munale nous permettra peut-être d’acquérir des terrains pour les rendre constructibles.” Parmi les autres projets du maire et de son équipe figure la nécessité de descendre au rez-de-chaussée du bâtiment de la mairie le bureau d’accueil, pour des questions d’accessibilité ou encore de remet- tre en place ici ou là des tables et bancs pour les habitants comme pour les gens de passage dans le village, “pour le rendre plus accueillant.”

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