Journal C'est à Dire 196 - Mars 2014

P L A T E A U D E M A Î C H E

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Pompiers cherchent volontaires Saint-Hippolyte Comme bon nombre de centres de secours, celui de Saint-Hippolyte tente de recruter pour assurer une disponibilité suffisante notamment les jours de semaine. Outre la section des jeunes sapeurs-pompiers, une autre voie est explorée. Objectif, développer le volontariat.

Le bonheur des soirées sans télé Bonnétage Déstresser, se retrouver pour passer un bon moment entre adultes et enfants. Tel- le est l’ambition des trois fondatrices de la nouvelle association “Les récrés de l’amitié”.

P our assumer ses 200 interventions annuelles, le centre de secours comman-

nous quittent. J’entends par là des hommes et femmes d’une trentaine d’années, posés et qui ont une vraie culture associa- tive et cherchent à être utiles.”

vaillent de tournée mais aus- si d’autres qui travaillent à domicile ou pratiquent le télé- travail” explique le lieutenant Loichot. Les pompiers de Saint- Hippolyte, en partenariat avec le service départemental d’incendie et de secours, conti- nuent donc leur quête de nou- veaux volontaires. Avec pour but de continuer à assurer plei- nement leurs missions au ser- vice de la population. D.A.

dé par le lieutenant Boris Loichot dis- pose d’un effectif de 40 sapeurs-pom- piers volontaires. “Les trois-quarts des

“Des hommes et femmes d’une trentai- ne d’années.”

Toucher un tel public pour étoffer les effec- tifs ne réglera pourtant pas forcément le pro-

blème de disponibilité, les jours de semaine en particulier. “Là aussi il faut viser des profils différents. Des gens qui tra-

intégrations depuis la création de la section des jeunes sapeurs- pompiers (J.S.P.) dans les années quatre-vingt-dix en sont direc- tement issus” explique le chef de centre qui appuie son pro- pos : “C’est notre principal vivier de recrutement sur lequel il faut encore insister. C’est pour cela aussi que nous n’hésitons pas à effectuer des manœuvres dans les écoles et au collège pour sus- citer des vocations.” Pour autant, ces jeunes gens ne deviennent pas tous volon- taires par la suite quand vient le temps des études, de la vie en couple, de la construction de la maison familiale… Le lieu- tenant ne perd donc pas pour autant de vue que des recrues doivent être trouvées en dehors de ce cursus, des gens au pro- fil différent “qui ont une expé- rience de la vie et qui ont pas- sé ces étapes où les gens chez nous prennent du recul, voire

Toutes les générations se retrouvent pour jouer ensemble.

L esdeuxPascale,Brisebard et Guillaume, accompa- gnées de Christelle Pas- quier ont envie de voir les habitants de Bonnétage quitter

tion inattendue d’une quaran- taine de personnes, d’âges très différents puisqu’on retrouve autant des écoliers que des retraités.

en place la dictée de Pivot… Sans crainte de rebuter les uns ou les autres ? “Pas du tout, nos soirées sont ludiques. Et les enfants par exemple ne le vivent pas comme une contrainte mais comme un vrai plaisir.” Ce n’est pas Charline, 10 ans qui va dire le contraire : “On joue avec des grands ou avec des enfants de mon âge, on rigole. Et ça fait du bien de faire autre chose que de regarder la télé.” La vérité ne sort-elle pas de la bouche des enfants ?

télévisions et écrans d’ordinateur une fois par mois au moins, le temps d’une soirée rassemblant toutes les générations du village: “On s’amuse tous

Et le programme des mois à venir a de quoi séduire : “Soirée crêpes, journée de la femme, ou soirée où chacun doit être accompagné d’un

“Et ça fait du bien de faire autre chose.”

ou d’une Pascal(e)…” Les orga- nisatrices ne manquent pas d’imagination. Il est même pré- vu de se réunir pour remettre

ensemble autour de jeux de socié- té et à la fin on partage quelques pâtisseries.” Simple, et efficace. Preuve en est, une fréquenta-

Pompiers cherchent volontaires à Saint-Hippolyte.

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