Journal C'est à Dire 195 - Janvier 2014

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P L A T E A U D E M A Î C H E

Le ski-club se porte bien Fringant cinquantenaire, le ski-club de Damprichard n’attend pas la neige pour mobiliser ses adhérents. Ici, on bouge toute l’année. Et quand même, on espère que l’hiver sera bien blanc. Damprichard

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S i les premiers intré- pides ont descendu les pistes au village en 1936, il a fallu attendre 1959 pour voir l’association se créer. Bien du chemin a été parcouru depuis. Pour l’anecdote, on est notamment loin des équipe- ments qui pesaient… 4,3 kg par

pied ! Côté infrastructures et organisation, les bénévoles sont là comme ils l’ont toujours été. “On leur doit la construction du chalet du ski et ils sont toujours autant mobilisés dans l’encadrement des plus jeunes et pour la mise en place des mani- festations” souligne le président Vincent Perrot-Audet.

Sur plus de 100 adhérents, une petite moitié est composée de jeunes qui fréquentent l’école de ski, la fierté du club : “Les entraînements commencent fin septembre, sans skis bien sûr, le dimanche matin avec des courses en pleine nature. On travaille les bonds, les accélérations, l’équilibre. On pratique aussi le

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ski à roulettes ou le roller.” Une mise en forme indispensable avant de se lancer sur les pistes dès l’arrivée des premiers flo- cons. “Quand la neige est là, les séances ont lieu le mercredi et

remarquables qui combinés à l’excellente ambiance qui règne au ski-club donnent beaucoup d’espoir aux responsables pour le demi-siècle à venir. Depuis 1996, une course popu-

laire en nocturne se déroule en février sur la piste éclairée dont dispose le club autour de son chalet. La date

le samedi après-midi” poursuit le président. Une remise en forme qui a porté ses fruits ces dernières années

Des jeunes pleins d’avenir.

pour ces jeunes gens dont deux se sont particulièrement illus- trés menant le club vers le haut niveau : Élie Bobillier qui peut caresser l’espoir d’intégrer l’équipe de France et Élie Thou- verey. “Il faut aussi saluer le titre de vice-championnes régio- nales de relais de trois féminines du club, Marie-Laure Jacquot, Manon Mougin et Anne-Laure Bourgeat, cette dernière rem- portant même en individuel la coupe du Doubs” note Vincent Perrot-Audet. Des résultats

est d’ores et déjà fixée : le ven- dredi 21 février au soir. En cas de manque de neige, une soirée raquette-raclette remplacera la course. Autre activité qui connaît un succès grandissant, le trail des Échelles de la mort qui l’an der- nier a vu s’affronter quelque 550 participants. Prochaine édition le 7 septembre pour la 30 ème édi- tion des courses pédestres et quelques pointures du trail sont attendues. D.A.

Le club mise beaucoup sur la jeunesse pour continuer à grandir.

Charquemont

Passage de témoin à la Combe Saint-Pierre Toujours très attaché au caractère familial, le nouveau prestataire entend aussi déve- lopper l’accueil des groupes et diversifier l’offre.

P ropriété de la commu- nauté de communes du pays de Maîche, les ins- tallations de la Combe Saint-Pierre à Charquemont sont gérées par un prestataire de services, en l’occurrence depuis novembre Profession Sport 25. Sous la houlette de Cyrille Bonnot, directeur du site, la nouvelle équipe en place a très vite pris ses marques avec l’envie de donner un nouveau souffle à la petite station qui a gagné ses lettres de nobles- de pistes nordiques et sa pati- noire de 700 m², la station fonc- tionne grâce à la présence de 6 personnes sur le site en plus du directeur, équipe consolidée par la présence de vacataires si besoin. “Un recrutement que nous avons voulu local et orien- té vers des personnes engagées dans un processus de profes- sionnalisation.” Côté clientèle, la Combe Saint- Pierre axe toute sa communi- cation sur ce qui a jusqu’ici fait sa réussite : le caractère fami- lial. “La Combe Saint-Pierre est se ces dernières années sous l’impulsion de Tri- nairgy, le précédent délé- gataire. Avec ses trois remontées plus la baby réservée aux enfants, ses 40 km

un site à dimension humaine, à proximité de l’aire urbaine et l’on peut y venir pour une jour- née voire une demi-journée en trouvant ici de quoi satisfaire tous les membres de la famille” soulignent les responsables dont le directeur adjoint de Profes- sion Sport, Max Tudeszca. Le discours est clair et la volonté affichée de convaincre cette clientèle. Avec à l’appui des tarifs adaptés : “12 euros la journée pour un adulte ou encore 7,50 euros les dix remontées…” exemple pourrait faire partie des nouvelles disciplines proposées ponctuellement tout comme le tir à l’arc ou le canoë-kayak cet été” poursuit-il. À cela s’ajoute la volonté clairement affichée dans le plan marketing d’attirer ici plus de groupes, qu’il s’agisse d’enfants ou de comité d’entreprises, pour des séjours à la carte. “Une stratégie de déve- loppement que nous allons mener sur les trois prochaines années soit sur la durée du contrat qui nous lie à la C.C.M.P.” conclut le directeur adjoint. Et pour accentuer enco- re cette attractivité, il a été décidé de nouer des partenariats avec des clubs locaux afin de diversifier son offre. “Le biathlon laser par

De nouvelles disciplines été comme hiver.

La patinoire est ouverte, même s’il n’y a pas de neige.

Reste une énigme à l’entame de cette nouvelle saison, la pre- mière pour la nouvelle équi- pe : la météo. Pas de canons à

neige ici et donc une totale dépendance à Dame Nature. On scrute donc le ciel et les bulle- tins météo et on informe en

temps réel les visiteurs poten- tiels via le répondeur Allô Nei- ge… “Mais même sans neige, la patinoire est ouverte” conclut

Cyrille Bonnot. L’occasion de passer un bon moment. En famil- le bien sûr. D.A.