Journal C'est à Dire 193 - Novembre 2013

P L A T E A U D E M A Î C H E

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En bref…

Damprichard

Les pompiers et la tradition des calendriers Corporation préférée des Français, les sapeurs-pom- piers sont en pleine tournée de calendriers. Une tradition qui tient à cœur à ces citoyens engagés au service de la population. Exemple avec l’amicale des sapeurs-pompiers de Damprichard.

Jouets En partenariat avec le Lions Club, lʼagence immobilière Century 21 de Maîche organise jusquʼà fin novembre une grande collecte de jouets neufs ou dʼoccasion en bon état. Plusieurs commerçants et grandes surfaces se sont associés à la démarche dont lʼobjectif est dʼoffrir un Noël à tous les enfants. Les jouets peuvent être dépo- sés dans cette agence rue du géné- ral De Gaulle face à la mairie, ou à Intermarché à Maîche le samedi 23 novembre et Super U au Rus- sey le samedi 30 novembre. Ren- seignements au 03 81 64 16 08. v Bâtiment Lʼentreprise Haut-Doubs Créer Bâtir vient dʼinaugurer sa nouvelle agen- ce à Champagnole (Jura), siège de sa nouvelle marque “Jura Créer Bâtir”. Depuis 2009, ce constructeur franc- comtois a étoffé sa gamme avec, en complément de ses maisons per- sonnalisées et PrimʼTemps, des mai- sons ossature bois baptisées “Haut- bois”. Avec Jura Créer Bâtir, le constructeur implanté depuis plus de 30 ans dans le Haut-Doubs joue la carte de la proximité. Dédicace Lola Sémonin, la créatrice de la célèbre Madelaine Proust dédicace- ra son nouveau livre “La Madeleine Proust, une vie (1925-1939)” le 22 novembre entre 17 heures et 19 heures à la Librairie Les 3 Sou- haits. Puis à la librairie Payot de La Chaux-de-Fonds le 23 novembre de 10 h 30 à 12 h 30.

O utre leur commune debase,les21 volon- taires du centre de secours de Dam- prichard inter- viennent à Belfays, Ferrière-le- Lac,Fessevillers,Charmauvillers, Urtière et Goumois.Au total,près de 1 200 foyers et donc, pour l’amicale, entité associative en

cise l’adjudant François Bar- thoulot, responsable du calen- drier au sein de l’amicale aux côtés de son président, l’adjudant-chef Yves Pagnot. Toujours très bien accueillis, les sapeurs-pompiers de Dam- prichard tiennent d’ailleurs à s’excuser de ne pouvoir s’attarder trop longtemps dans

Yves Pagnot, président de l’amicale (à gauche) présente le calendrier 2014 en compagnie de François Barthoulot.

rarchie, ce qui ne serait pas le cas de photos de sapeurs- pompiers plus ou moins dénu- dés : “Ce ne serait pas très sérieux vis-à-vis de la popula- tion… et en plus on n’a pas tous des physiques de rugbymen” plaisante François Barthoulot. Par contre, chaque année, les anciens sapeurs-pompiers de Damprichard ainsi que les jeunes sapeurs-pompiers sont systématiquement mis à l’honneur. L’occasion en se replongeant dans les archives de retrouver les uns ou les autres avec quelques années de moins et un look souvent

bien différent ! De quoi ali- menter les conversations entre sapeurs-pompiers au sein du centre de secours : “C’est jus- tement toute cette vie en dehors des interventions qui est finan- cée par les calendriers. La col- lation ou le café au retour d’intervention ou après les manœuvres. Ou encore les ani- mations créées pour rassembler

les familles.” Des moments d’autant importants pour ces volontaires car leur engage- ment ne peut pas être qu’un choix personnel mais pour être durable, il doit être partagé par le conjoint et les enfants. Un entourage que l’amicale per- met justement d’associer com- me il se doit.

charge de toute la partie extra-opérationnelle, ce sont autant de calendriers qui sont proposés au por- te à porte. Autofinancée par la publicité des annonceurs locaux, cet-

toutes les maisons : “On fait cette tournée après notre travail et on doit aussi être disponibles pas loin de la caserne en cas d’intervention” souli- gnent les deux hommes.

Un engagement qui implique la famille.

te édition annuelle se prépare longtemps à l’avance : “Une com- mission de trois ou quatre per- sonnes se réunit dès le mois de juin pour organiser la recherche de sponsors et sélec- tionner les photos qui seront diffusées avec bien sûr l’accord des personnes concernées par l’accident ou le sinistre” pré-

Et ils sont d’autant plus atten- dus lorsqu’ils innovent comme en 2012, un millésime resté dans les mémoires et d’ailleurs épuisé : “On avait décidé de mettre en scène nos enfants qui portaient nos vêtements avec une lance en main ou dans les camions par exemple.” Original et autorisé par la hié-

Info : les sapeurs-pompiers de Damprichard recrutent. Alors pourquoi pas vous ? Entre autres conditions, il faut pouvoir se rendre en 8 minutes maximum à la caserne. Plus d’infos auprès du chef de centre, le lieutenant Éric Guenot au 06 74 41 20 78

E ntretenir la forêt, c’est aussi l’aménager, préve- nir les chutes d’arbres, entretenir les sentiers. Un fait acquis autant que le renouvellement des arbres et la régénération de Des précautions accrues pour les exploitants forestiers Dessoubre Comme partout dans la région boisée qu’est la Franche-Comté, les forêts de la vallée du Dessoubre doivent être exploitées. Avec des contraintes supplémentaires pour les entre- prises qui en ont la charge. la forêt que cela implique d’un point de vue écologique, ce à quoi il convient d’ajouter la satis- faction toujours croissante des besoins en bois et des revenus que cela génère pour l’économie locale. Personne ne nie tout cela. Ce qui n’empêche pas les auto-

rités de veiller à ce que l’exploitation des forêts par les professionnels se passe dans le plus grand respect de l’environnement. Surtout quand il est question de coupes situées dans la belle et fragile vallée du Dessoubre. “Les entreprises d’exploitation forestière sont souvent montrées du doigt sous prétexte qu’elles

vail se situe de part et d’autre du Dessoubre, dans une val- lée qu’il connaît bien et qu’il n’a pas plus que d’autres envie de voir être abîmée. Explication qu’il illustre par des travaux en cours sur le secteur de Conso- lation : “Afin de débarder des grumes dans la vallée, notre entreprise a réalisé un pont pro- visoire pour traverser le Des-

dégradent les routes, abî- ment les forêts, ne res- pectent pas l’environnement” explique Emmanuel Taillard dont l’entreprise familiale de travaux

soubre. Un pont répon- dant aux exigences de l’Office national de l’eau et des milieux aqua- tiques.” Cette construc- tion provisoire enjam- be la rivière, préservant

Des contraintes supplémen- taires.

forestiers, spécialisée dans les exploitations difficiles, est basée à Orgeans-Blanchefontaine. “Pourtant s’il ne faut pas nier certains problèmes, il ne faut pas en faire une généralité. Cer- taines entreprises, la plupart même, s’efforcent de travailler de manière à préserver au mieux la nature” explique-t-il prenant en exemple les efforts que lui- même réalise sur ses chantiers. Il est d’autant plus impliqué dans cette démarche de sauve- garde que la plupart de son tra-

cette dernière et évitant le pas- sage des véhicules forestiers dans l’eau. “Même si nous sommes habitués à traverser les ruisseaux à l’aide de billons ou de ponts, l’exercice dans ce cas- là s’est avéré plus compliqué étant donné la portée pour tra- verser la rivière, environ 15 mètres” explique Emmanuel Taillard qui a mis plusieurs heures avant de pouvoir tra- vailler réellement. Pas de sou- ci pour ce professionnel conscient des efforts que la profession doit consentir : “Il faut savoir s’adapter aux nouvelles contraintes d’exploitation, afin de pouvoir continuer à travailler dans des milieux sensibles com- me la Vallée du Dessoubre clas- sée Natura 2000. À la fois en préservant l’environnement et en satisfaisant les clients.”

Emmanuel Taillard a dû créer un pont provisoire pour traverser le Dessoubre sans passer dans l’eau.

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