Journal C'est à Dire 193 - Novembre 2013

P L A T E A U D E M A Î C H E

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Saint-Hippolyte Une souscription pour le toit du couvent

Le couvent, bâtiment monumental plus de trois fois centenaire, construit sur les rives du Doubs, a besoin d’un nouveau toit. Une dépense impor- tante à laquelle chacun peut participer.

Ce chantier sera hors normes à bien des égards. Il y a bien sûr des contraintes liées au caractère historique du bâti- ment. Il faut donc opter pour de petites tuiles et donc un lat- tage supplémentaire à la demande de la direction régio- nale des affaires culturelles.

mune souhaite lancer une sous- cription avec l’aide de la Fon- dation du patrimoine” explique le premier magistrat en détaillant les avantages de cet- te démarche pour les donateurs. “Un crédit d’impôt de 66 % de la somme versée est accordé aux particuliers comme aux entre-

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L a vaste toiture de l’édifice a aujourd’hui besoin d’être rénovée ainsi qu’une partie de la zinguerie et de la char- pente. Une charpente, classée, qui est encore partiellement recouverte de tuiles violon autrefois fabriquées à Saint- Hippolyte. Les chiffres ont été affinés avec un coût T.T.C. qui avoisinera les 600 000 euros. Outre la commune et la com-

munauté de communes, la D.R.A.C. apportera 20 %, le Conseil général 29 %. “On sol- licitera d’autres subventions et aides possibles notamment auprès de la Fondation du patri- moine” explique le maire Ser- ge Cagnon. Une obligation pour l’élu afin de ne pas grever trop lourdement un budget com- munal difficile à construire avec ces dépenses importantes et imposées.

Par ailleurs, cette même autorité sou- haitait que les travaux soient réalisés en deux tranches, ce qui aurait

prises.” Une souscrip- tion qui allégera la fac- ture pour la collectivi- té qui a d’ores et déjà planifié les travaux :

Plusieurs mois de travaux.

Décuctible ou non de vos impôts

engendré un coût supplémen- taire puisque les échafaudages auraient dû être montés et démontés deux fois. Ce ne sera finalement pas le cas. Quant au financement, “la com-

“Dès les vacances de Pâques 2014, le chantier va se mettre en place avec notamment l’installation des échafaudages et de l’été aux vacances de la Toussaint, le toit sera refait. Tout cela bien sûr sans sus- pendre les cours quand il y en a et dans le plus strict respect des règles de sécurité pour les enfants et le personnel ensei- gnant.” D.A.

Noël-Cerneux

Sur les pas d’Isenbart Ornans est fier de Courbet. Noël-Cerneux l’est tout autant d’Isenbart. Toutes proportions gardées, le village va en effet mettre à l’honneur ce peintre qui aimait tant croquer les paysages d’ici.

L es forêts de sapins dans les montagnes de son Haut-Doubs natal, les bords du Doubs, un matin au bord de la Loue, la Citadelle de Besan- çon vue depuis le parc Micaud, le vieux Chamars, un soir d’automne aux environs de Besançon, plus proches enco- re, les marais et tourbières

“C’est un projet porté par la Communauté de Communes du Plateau du Russey (C.C.P.R.)” précise d’emblée Serge Guin- chard, maire de Noël-Cerneux et par ailleurs vice-président de la C.C.P.R., qui détaille le futur sentier thématique qui emmènera les promeneurs sur les pas de l’artiste : “Le départ se fera devant l’église avec à cet

tions sur celle-ci et les pâturages environnants”, poursuit le pre- mier magistrat avant d’évoquer l’arrivée sur le site de l’étang des Belles Seignes, puis la tour- bière du village qui fut exploi- tée jusqu’aux années 1970 envi- ron. Il sera installé une plateforme où sera dressée une copie du tableau d’Isenbart illustrant la manière d’exploiter la tourbe. Une fiche renseignera égale- ment sur la faune et la magni- fique flore de ce site. Un projet fédérateur à vocation pédago- gique qui a recueilli l’accord de la famille de l’artiste et se concrétisera en accord entre tous les utilisateurs d’une natu- re qu’Isenbart aimait lui aus- si partager.

Il faudra plusieurs mois de chantier et de multiples précautions pour donner à ce bâtiment historique un nouveau toit.

BOIS DE CONSTRUCTION

de Noël-Cerneux… Émile Isenbart, peintre franc-comtois aimait sa région et la peignait avec passion et talent. Notam-

endroit deux repro- ductions de tableaux représentant le villa- ge et à chaque fois une explication de l’œuvre. Ensuite, après avoir

Patrimoine culturel et découverte des tourbières.

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ment, le village de Noël-Cer- neux auquel il était très atta- ché et qui bientôt accueillera un sentier lui rendant hom- mage.

traversé la route départemen- tale, on arrive à un petit coin repos et pique-nique avec vue sur le Mont Vouillot, puis direc- tion la forêt avec des informa-

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Serge Guinchard présente le tableau original en mairie qui dépeint l’exploitation de la tourbe.