Journal C'est à Dire 192 - Octobre 2013
V A L D E M O R T E A U
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Réglementation Quand la pub envahit le paysage urbain Un commerçant de Morteau a reçu l’obligation de la mairie d’enlever la pré-enseigne qui localise son magasin. Le débat sur l’affiche publicitaire est lancé.
E n matière d’affichage publicitaire, y a-t-il deux poids deux mesures en ville ? Benjamin Serna n’était pas loin de le penser. Nou- vellement installé à Morteau, ce commerçant a posé une pré- enseigne au carrefour de la rue Fontaine-l’Épine et de la rue du Moulin-Gresot où se trouve son magasin “Eaux Doux Bains Carrelage”. La municipalité lui a demandé d’enlever ce panneau qui gui- de sa clientèle dans un secteur situé en dehors des zones com-
merciales. “Si j’avais fait un panneau énorme, qui dérange, je pourrais encore l’admettre. Mais là, il fait un mètre par un. Pourtant, j’ai pris soin de fai- re la demande à la mairie. J’ai envoyé une maquette du pan- neau. Je n’ai eu aucune nouvel- le” pestait le commerçant il y a quelques jours encore. En réa- lité ce n’est pas directement la mairie qui a souhaité qu’il enlè- ve son panneau. Elle est inter- venue à la demande d’un voi- sin visiblement propriétaire du terrain où est plantée la pan-
carte. “La municipalité veut m’aider aujourd’hui à trouver une solution” remercie Benja- min Serna. Au-delà du cas particulier, les pré-enseignes sont un problè- me à Morteau comme dans beaucoup d’autres villes. Ces panneaux publicitaires fleuris- sent un peu partout notamment aux entrées de ville. Il y en a quatre le long de la route dépar- tementale, entre le bâtiment Fabi et le garage Peugeot, qui indiquent des restaurants. Une des plus récentes est celle de McDo, plantée au rond-point de Vöhrenbach. Mais la-pré- enseigne est un peu l’arbre qui cache la forêt. L’affichage publicitaire en vil- le prend d’autres formes, sou- vent plus imposantes que ces panneaux d’un mètre carré, et qui pourraient largement venir alimenter le débat de la pollution visuelle. Il suffit de sillonner la ville pour remar- quer que la pub est partout. Entre les banderoles commer- ciales en bordure de rue, les “4 par 3”, les panneaux des pro- grammes immobiliers, une socié- té qui a habillé tout une faça- de de son bâtiment à son effi- gie, où même la mairie de Mor- teau qui a accroché une bâche imprimée pour promouvoir le projet de la place de la Halle avec ce slogan “Morteau s’habille en beauté pour l’avenir”, tout
le monde s’y met. Cependant, dans ce joyeux foi- sonnement, les autorités se révè- lent parfois pointilleuses. Ain- si la Direction Départementa- le du Territoire a interdit au
surface commerciale” disent les gérants. Pour cadrer les choses et ain- si éviter ces situations ambi- guës, la mairie de Morteau tra- vaille en parallèle de son plan
qui pour l’instant fait foi à Mor- teau. “On arrive à négocier quand le panneau est sur le domaine public. S’il est sur un terrain privé, nous n’avons pra- tiquement pas de prise.” Néan- moins, la collectivité conserve un seuil de tolérance pour être en accord avec sa politique com- merciale. “On ne peut pas d’un côté soutenir le commerce de centre-ville et de l’autre inter- dire aux commerçants de fai- re leur pub.” À partir de là, tout est question d’équilibre et de cohérence. T.C. Càd : Vous êtes revenu sur le devant de la scène après quelques années de “traver- sée du désert” ? R.M. : Ce n’était pas une tra- versée du désert. Après le suc- cès fou des débuts, j’ai ressen- ti le besoin d’aller me “rechar- ger” ailleurs. Je suis parti plu- sieurs années aux États-Unis où j’ai fait des shows et partici- pé à des séries télé qui ont vrai- ment cartonné, qui ont suscité la curiosité de tous les médias américains et paradoxalement pas des médias français. Quand je suis revenu en France, ça a été un peu difficile, c’est vrai, et j’ai eu la chance rapidement de
magasin Light Concept place de la Halle de fai- re sa promotion sur l’ensemble de sa vitri- ne, pourtant discrète,
local d’urbanisme, sur l’élaboration d’un règle- ment local de publici- té. Les services de la mairie indiquent
“Des bâtons dans les roues.”
qui donne sur la rue Gilbert- Ménie. “La raison est que ce n’est pas conforme à l’article du code de l’environnement. La surface utilisée dépasserait le pourcen- tage autorisé par rapport à la
qu’actuellement il ne se passe pas une semaine sans qu’ils ne demandent à quelqu’un d’enlever ou de déplacer un pan- neau publicitaire conformément à la réglementation nationale
Spectacle
“J’ai toujours été très honnête avec le public” L’humoriste Roland Magdane a fait étape à la sal- le des fêtes de Villers-le-Lac, invité dans le cadre du Festival Rire sans frontière organisé par la M.J.C.
À sa manière, la municipalité communique elle aussi sur son projet d’aménagement de la place de la Halle, grâce à cette vaste bâche imprimée fixée au mur de l’ancienne poste.
DEUX MAGASINS DE SPORTS POUR MIEUX VOUS SERVIR Les magasins sont ouverts duMARDI auSAMEDI de 9h. à 12h. et de 14h. à 19h. le magasin LES FINS le LUNDI de 14h. à 19h.
C’ est à dire : Pourquoi avoir répondu favo- rablement à l’invitation de laM.J.C. de Vil- lers-le-Lac ? Roland Magdane : Pour moi, il n’y a pas de petites villes, de grandes villes, de petites salles ou de grandes salles. Je peux très bien faire un Zénith et le lendemain une salle des fêtes de 300 personnes. Tout com- me il n’y a pas de mauvais public, il n’y a que de mauvais spectacles. Le mien est le même, que je le joue devant 4 000 per- sonnes ou devant 200. Même si le spectacle évolue de jour en jour et que je ne garde que ce qui fait rire. J’ai travaillé mon spectacle de sorte qu’il déclenche un rire ou un éclat de rire toutes les 15 secondes. Il y a une méca-
nique qui fait que le rire est imparable. Càd : Vous avez été révélé au public au début des années quatre-vingt : comment arri- vez-vous à vous renouveler ?
R.M. : Le couple est un puits d’inspiration sans fond. Et je tire le pelote jusqu’à l’absurde et au délire. J’ai la chance d’avoir
refaire des spectacles qui ont conquis un nouveau public, de fai- re une série télé (“le Tuteur”) et de refaire des tournées qui mar-
“J’ai commencé à écrire un long-métrage.”
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un public très fidèle qui a connu les grands classiques de mes sketches comme “les organes” ou “le barbecue” et un nouveau public qui découvre mes nou- veaux spectacles. Et j’ai toujours été très honnête avec le public. Quand j’estimais que mon spec- tacle n’était pas assez bon, je ne partais pas en tournée.
chent très bien.
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Càd : Vos projets ? R.M. : J’ai commencé à écrire un long-métrage, une vraie comédie dramatique qui oscille entre rire et émotion, un peu dans la veine du film “Intou- chables”. Propos recueillis par J.-F.H.
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L’humoriste a réuni près de 700 personnes le 12 octobre à Villers-le-Lac.
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