Journal C'est à Dire 192 - Octobre 2013

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A G E N D A

Culture L’église de Morteau livre ses secrets

Morteau Jacques Boilley enchante les enfants

Le livre s’intitule “Morteau, l’église et son prieuré”. Son auteur, Henri Leiser, nous offre une plongée dans l’histoire de cet édifice religieux.

V endredi 8 novembre à 20 heures, Jacques Boilley se produira sur la scè- ne du théâtre de Morteau. Auteur, com- positeur, interprète, l’artiste origi- naire de Dole, ancien complice d’Hubert-Félix Thiéfaine, s’adresse d’abord au jeune public pour lequel il compose des contes musicaux et des chansons poétiques depuis vingt ans. L’univers coloré des albums se retrouve dans ses concerts. Entouré de quatre musiciens, Michel Boilley (basse), Stanislas Bujok (percussions), Didier Accompagné sur scène de ses quatre compères, le chanteur Jacques Boilley invite les enfants et leurs familles à un voyage autour du monde en chansons.

est un mystère, et sa “décou- verte n’est pas suffisante pour donner une fonction aux constructions qui ont existé à l’extrémité de cet éperon.” Dans ces pages, l’auteur rend hom- mage à l’architecte Roland Bou- héret qui a parfaitement décrit l’église. Henri Leiser met en for- me livresque le montage audio- visuel réalisés en 1954-1955 par M. Bouhéret et le photo- graphe Henry Leiser, un cou- sin de l’auteur. Ainsi le lecteur découvre le lieu à travers une foule de photographies d’époque reproduites dans ces pages. Dans un dernier chapitre, le spécialiste de l’histoire locale publie pour la première fois le texte de l’abbé Narbey “Déca- dence des monastères dans les Montagnes du Doubs” qui don- ne des explications sur les rai- sons qui ont conduit les cou- vents à leurs ruines. En 1868, ce texte a été censuré. En le lisant on comprend pourquoi. “Morteau, l’église et son prieuré” Éditions du Belvédère Henri Leiser dédicacera à Morteau le 30 novembre aux Trois Souhaits soir avec quatre groupes au pro- gramme à la salle des fêtes du Russey. “La Fanfare en pétard”, un groupe au style non conven- tionnel, loin des sentiers tracés par les multiples fanfares. Deuxième groupe : “Léah Rosier and the rise and shine band”. Léah Rosier a fait du reggae le porte-drapeau de sa musique. Ensuite, place aux Alsaciens de “Last train”, un rock’n’roll assu- mé loin des détours et fioritures du 21 st century. Le Kat’sou se terminera avec “Phonograff”, un mélange de hip-hop et de funk qui fait bouger les têtes. “Notre idée est de continuer à apporter une offre culturelle la plus large possible pour les fes- tivaliers.” Kat’sou festival Samedi 2 novembre au Russey Entrée : 12 euros (gratuit l’après-midi pour les enfants)

Latrasse (batterie) et Michel Ponçot (claviers ukulélé), Jacques Boilley transmet sur scène sa bonne humeur communicative. Déguisements, instruments curieux, humour, les compères amu- sent les petits et les grands. Le concert de Morteau aura une saveur parti- culière puisque l’artiste fête ses vingt ans de carrière cette année. Au programme : les meilleures chansons de son répertoire (8 albums) sur le thème du voyage. Ça promet ! Renseignements Vendredi 8 novembre à 20 heures Théâtre de Morteau - Durée : 1 heure Tarif : adulte 10 euros - enfant 8 euros Réservations : Office de Tourisme de Morteau au 03 81 67 18 53

H enri Leiser collecte depuis longtemps des informations sur l’église de Morteau. Suffisamment en tout cas pour que ce spécialiste de l’histoire locale se lance dans l’écriture d’un livre qu’il vient d’achever. L’ouvrage intitulé “Morteau, l’église et son prieuré” paraît début novembre aux éditions

rents niveaux du prieuré, datés de 1685, ainsi qu’un plan de l’église de 1727 agrémenté de sa nomenclature, qui livrent des informations sur la manière dont était organisé ce site. Il revient longuement sur les fouilles “d’urgence absolue” de 2001 réalisées dans la cour de l’ancien prieuré où des travaux d’aménagement de réseaux

du Belvédère. En trois chapitres, le lecteur va tout comprendre de la dimension historique de ce lieu “rattaché pen- dant plus de 700 ans à l’ordre bénédictin de l’Étroite observance de Cluny” précise l’auteur

avaient démarré. Des sépultures qui devaient être celles des moines ont été mises à jour ainsi que des éléments d’architecture. Henri Leiser raconte encore comment dans les années cinquante,

“Un parchemin renfermant les textes du Pape.”

en avant-propos. L’église que l’on connaît aujourd’hui a été construite au XV ème siècle. Mais à l’époque, sa configuration n’était pas exactement celle-là. Le cloître était fermé par une aile, côté ville, qui a été démo- lie à la Révolution. C’est dans cette période-là que les moines désertent les lieux. Henri Lei- ser publie des plans des diffé-

des gamins qui jouaient au Mon- dey alors vierge de construc- tion, ont découvert sur cette langue de terre une bulle papa- le d’Innocent IV, sans savoir de quoi il s’agissait. “Ce genre de sceau de plomb était serti sur les cordons qui étaient appon- dus au parchemin renfermant les textes des papes.” La pré- sence de cet objet à cet endroit

Le Russey Programme riche au Kat’sou festival Grande soirée festive à la salle des fêtes du Rus- sey samedi 2 novembre avec quatre groupes au programme. L’après-midi, les enfants sont à l’honneur.

Jacques Boilley entraîne son public dans un univers poétique et drôle.

L e Kat’sou festival, c’est avant tout une histoire de potes née il y a dix ans. À l’automne 2003, face aumanque d’activités culturelles dans leur commune du Russey, ils décident de créer l’association “Les Z’Amné’ziks”. Objectifs de cette association : “L’accès à la culture pour le plus grand nombre de personnes et l’implication de jeunes dans un projet territorial.” Ils organisent en octobre 2006 le premier Kat’sou Festival. Le succès est au rendez-vous, ils décident alors

de poursuivre l’aventure. D’année en année, la fréquen- tation du festival varie entre 500 et 800 personnes. Sept édi- tions plus tard, la formule a évo- lué mais l’enthousiasme est intact. “Cette année, le festival est concentré sur une soirée. Mais la formule de “l’Aprem au Kat’sou” réservée aux enfants l’après-midi perdure, avec des animations prévues l’après-midi (boum animée, déguisements…)” note Kevin Delavelle, un des piliers du comité d’organisation. Le cœur du festival battra le

L’équipe d’animation est sur les starting-blocks.

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