Journal C'est à Dire 192 - Octobre 2013

P L A T E A U D E M A Î C H E

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En bref…

Touche pas à mon barrage ! Les échanges se poursuivent autour du futur contrat de rivière de la vallée du Doubs. Avec au cœur des débats, la volonté affichée de restaurer la continuité écologique de la rivière. Autrement dit, d’araser certains barrages com- me celui du moulin neuf. Lever de boucliers. Saint-Hippolyte

Emploi La Maison transfrontalière européen- ne organise un atelier “Rédiger son C.V. et sa lettre de motivation”, mer- credi 20 novembre de 16 h à 18 h au 29, Grande rue à Morteau dans les locaux du Groupement transfrontalier européen. Réunion animée par Clau- de Bouffet, spécialiste des techniques de recherche dʼemploi. Atelier ouvert à tous, entrée gratuite. Rens. 03 81 68 55 19 ou au 03 81 39 93 02. Horlogerie La Maison transfrontalière européen- ne en collaboration avec le syndicat suisse Unia organise une réunion sur les métiers de lʼhorlogerie en Suisse mardi 26 novembre de 15 h à 17 h à Morteau, 29, Grande rue. Réunion ani- mée par le syndicat Unia. Plusieurs thèmes seront abordés lors de cette réunion : accords bilatéraux, autori- sations de travail, état du marché de lʼemploi, conventions collectives, salaires en vigueur… Entrée libre et gratuite. Horlo’troc Le 6 ème Salon dʼHorlogerie dʼHier “Hor- loʼtroc” a lieu dimanche 3 novembre à la salle polyvalente des Fins de 8 h à 18 h. 50 exposants, venus de toute la France présenteront leur col- lection, outils, machines… Ils propo- seront à la vente tout ce qui touche à lʼhorlogerie et à la mécanique de précision. De quoi satisfaire collec- tionneurs, amateurs dʼhorlogerie ancienne, curieux, nostalgiques… Rens. 03 81 67 34 03 - oudot.robert@wanadoo.fr - www.horlotroc.com

L es orientations prises lors des rencontres au ministère de l’Environnement ces dernières années sont claires : il faut rendre compatible le déve- loppement de l’hydroélectricité et la restauration de la continuité aquatique. Pour cela, l’établissement public territorial du bassin Saône et Doubs ren- contre les élus, discute, évalue et au final proposera.Des barrages

un blocage pour le peuplement piscicole et pour la circulation des sédiments” explique Sté- phane Parra, technicien en charge du dossier. “La conti- nuité d’une rivière est par contre synonyme de vie et de diversification des milieux. On sait par exemple grâce à diverses études que toutes les espèces utilisent les passes à poissons là où elles existent. C’est bien la preuve qu’elles ont

L’impact serait catastrophique sur le paysage au confluent du Doubs et du Dessoubre.

ont ainsi été identifiés, huit au total au fil du Doubs, pour lesquels un arasement total ou partiel est envisagé par

besoin de se déplacer.” Un argument écologique qui se heurte pourtant à une autre réalité tou- te aussi importante d’un

Évaluer l’impact paysager.

pouvoirs publics : “Il serait plus urgent de penser à lutter pour la propreté des eaux de nos rivières” explique Jean-Clau- de Peyramaure, vice-président de l’A.A.P.P.M.A. Doubs et Des- soubre, ajoutant même non sans humour : “S’il faut réta- blir la continuité des rivières, on attend avec impatience les propositions concernant le Saut du Doubs…” D.A.

laisserait place à un lit de riviè- re plus restreint avec de sur- croît un moindre intérêt pay- sager.” Un coup dur en somme pour le cachet de la petite cité comtoise de caractère. Un argument entendu par l’établissement public qui en tiendra compte dans son docu- ment final. “De toute façon, même si nous demandions la suppression de ce barrage, le propriétaire ne pourrait pas y

être contraint. Le mieux sera peut-être de réfléchir tous ensemble à des travaux d’abaissement ou la création d’une encoche sur le côté avec pourquoi pas des aménage- ments connexes en amont” conclut Stéphane Parra. Réflé- chir, c’est bien ce à quoi invi- tent les pêcheurs eux aussi en totale opposition et qui n’hésitent pas à remettre de l’ordre dans les priorités des

les autorités. C’est le cas de celui situé au moulin neuf, une propriété privée et un ouvra- ge pour l’instant non exploité. Mais pas pour autant inutile estime-t-on du côté de la mai- rie où on est attaché à son maintien. “Un barrage est par définition

point de vue environnemental aux yeux du maire de Saint- Hippolyte Serge Cagnon : “La disparition de ce barrage aurait une conséquence évidente en amont, au confluent du Doubs et du Dessoubre, donc au cœur de notre ville… Le plan d’eau qui y existe disparaîtrait et

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