Journal C'est à Dire 191 - Octobre 2013

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V A L D E M O R T E A U

Le sapin est en quasi-rupture de stock En raison des mauvaises conditions climatiques du printemps et de commandes en hausse, le marché des résineux souffre d’une pénurie de matière. Un manque qui entraîne une hausse des prix qui n’a pu être répercutée par les scieurs. Bûcheron à La Bosse, Damien Vivot est débordé par le travail. Bois

En bref…

Allaitement Du 13 au 20 octobre, cʼest la semaine Mondiale de lʼAllaitement Maternel. Deux temps forts sont prévus dans le Doubs. La Grande Tétée, évé- nement national, le dimanche 13 octobre de 10 heures à 12 heures, à la Maison des Parents à lʼHôpital Saint-Jacques de Besançon, au centre-ville dès 10 heures. Et une exposi- tion-photos “Soutenir lʼallaitement maternel aux côtés des mères” sera visible dans le nouveau hall du C.H.R.U. de Besançon, à la maternité de la Polyclinique de Franche-Comté, et au centre santé Luxembourg à Planoi- se, durant toute la semaine. Emploi “Rechercher un emploi après 50 ans ?” La Maison transfron- talière européenne et Ecti orga- nisent quatre ateliers dʼaccompagnement au retour à lʼemploi des personnes de plus de 50 ans. Les jeudis 10, 17, 24 et 31 octobre de 14 heures à 18 heures à Morteau au 29, Grande rue. Ces ateliers gra- tuits sont destinés aux per- sonnes de plus de 50 ans recherchant un emploi en Fran- ce ou en Suisse. La présence aux quatre ateliers est indispen- sable. Renseignements et ins- criptions au 03 81 68 55 19 ou au 03 81 39 93 02.

R etournement de situa- tion dans la filière bois. “Si l’opinion publique pense qu’il ne faut pas replanter de résineux, nous disons le contraire. Nous en aurons besoin car c’est encore avec ce bois que l’on construit les charpentes ou les maisons à ossature bois” lâche Michel Ver- dot, vice-président du syndicat des propriétaires forestiers de Franche-Comté.

Comme d’autres spécialistes de la forêt, il tire la sonnette d’alarme face à un constat que beaucoup pensaient improbable : une pénurie de résineux. “Le marché souffre en raison des mauvaises conditions climatiques qui n’ont pas permis de récol- ter ce qu’il fallait” dit-il. Si les entrepreneurs forestiers tentent de rattraper le retard avec cet été indien, le mal est fait. Bûcheron à La Bosse, Damien

Vivot est “débordé par le travail.” S’il coupe et façonne en moyen- ne 25 m 3 de bois par jour, un bon chiffre, Damien a dû faire appel au service de remplacement pour que de jeunes bûcherons vien- nent l’aider. “On les embauche une quinzaine de jours mais je ne peux pas les embaucher de façon définitive car notre activité est devenue saisonnière. On a un coup de bourre en ce moment puis moins en hiver avec la neige, ou en mai” dit-il. Il s’adapte tout en avouant qu’il est difficile de trou- ver de la main-d’œuvre qualifiée. Si les stocks se (re)font, le mal est fait. “Le manque de trésorerie a contraint bon nombre de scie- ries à puiser dans les stocks, tant de bois sur pied que de sciages, mais à un niveau donné il devient impératif de reconstituer les stocks pour maintenir le niveau de pro- duction et prévoir les aléas de l’hiver à venir” explique un spé- cialiste de la filière. Si les prix ont augmenté, les scieurs n’ont - paradoxalement - pas pu la répercuter. “Le cours du bois n’est pas indexé sur le cours mondial du sciage dicté Et doit, comme les scieurs, adapter ses prix. Le m 3 de bois coupé et façonné se négocie 17 euros. Il peut des- cendre à 13 euros.

par les grandes scieries alle- mandes notamment. Du coup, nos scieries ont des marges de plus en plus réduites” précise Michel Verdot. Selon lui, notre proximité avec la Suisse permet toutefois aux scieurs de s’approvisionner là-bas. Ce constat de manque de bois semble partagé par l’ensemble des Européens, en dehors des Scandinaves qui arrivent à tirer sentir. Un constat s’impose : le manque de réactivité persistant entre offre et demande malgré un marché favorable. Un déca- lage qui entraîne une surenchè- re et met en péril les scieurs et toute la filière comme les 700 bûcherons de Franche-Comté. En Franche-Comté, “le bois est le 5 ème employeur” rappelle Chris- tian Dubois, délégué général de l’A.D.I.B. (Association régiona- le pour le Développement de la forêt et des Industries du Bois en Franche-Comté). Une activi- té à ne pas négliger… E.Ch. Spécialiste DE LA TABLE À ALLON & DU MEUBLE SUR MES CHAI SES OBJETS DÉCO BOI TABOURETS leur épingle du jeu en renouant des contacts vers la Chine, le Japon, les États-Unis ou une certaine relance se fait Zoom Prix du résineux : + 14 % en un an La vente de bois qui sʼest déroulée en juillet à Cham- pagnole a été “bonne”. Les prix ont atteint un niveau moyen sur pied des bois de 62,63 euros, supérieur de 14 % par rapport à lʼan dernier. Le taux de boisement en Franche-Comté est de 44 %, bien supérieur au taux de boi- sement moyen de la France (29,2 %), occupé à 70 % par les feuillus, 30 % de résineux. 80 à 85 % des bois servent de bois dʼœuvre et 15 à 20 % des bois sont valorisés en bois dʼindustrie et bois énergie. Le bois représente 2 300 entreprises pour 12 800 sala- riés en Franche-Comté. 347 000 hectares sont cer- tifiés P.E.F.C., label qui promet la gestion durable de la forêt. Spécialiste DE LA TABLE À ALLONGES & DU MEUBLE SUR MESURE Horaires d’ouverture : Du lundi au vendredi 8h00 à 12h00 et 13h30 à 1 Le samedi 8h00 à 12h00 9, pré Rondot 25570 GRAND COMBE C Tel 03 81 68 88 41 CHAI SES OBJ TS DÉCO BOI S TABOURETS Horaires d’ouverture : Du lundi au vendredi 8h00 à 12h00 et 13h30 à 19h Le samedi 8h00 à 12h00 L’ébénisterie Vuillemin fabrique du mobilier contemporain comme ici la gamme “loft”, et du mobilier classique, le tout sur mesure. CHAISES OBJETS DÉCO BOIS TABOURETS Horaires d’ouverture : Du lundi au vendredi 8h00 à 12h00 et 13h30 à 19h00 Le samedi 8h00 à 12h00 9, pré Rondot 25570 GRAND COMBE CHATELEU Tel 03 81 68 88 41 Lo ALL IANCE DU MÉTAL ET DU BOI S www.ebenisterie-vuillemin.fr NOTRE NO ALL I PORTES OUVERTES DU 12 AU 21 OCTOBRE, DE 9 H À 18 H, DIMANCHES IN LUS “Prévoir les aléas de l’hiver.” N Spécialiste DE LA TABLE À ALLONGE & DU MEUBLE SUR MESUR

Michel Verdot, vice-président du syndicat des propriétaires forestiers.

“Loft”, le meuble contemporain Du 12 au 21 octobre, à l’occasion de ses portes ouvertes, l’ébéniste Laurent Vuillemin vous invite à découvrir “loft”, sa nouvelle gamme de meubles qui associe le métal et le bois. Publi-information

VENEZ DÉCOUVRIR NOTRE NOUVELLE COLLECTION

É béniste à Grand’Combe-Chate- leu où il a son atelier et un show-room, Laurent Vuillemin vous invite à découvrir “loft”, sa nouvelle collection de meubles à l’occasion de ses portes ouvertes orga- nisées du 12 au 21 octobre. L’artisan a travaillé sur un design contempo- rain et sur l’alliance de bois et du métal pour créer une gamme de mobi- lier originale. Armoire, enfilade, table basse, table à allonges, meuble de télé- vision, chacune de ces pièces, prise séparément ou en association, va don-

ner de la personnalité à votre inté- rieur. “Nous avons travaillé avec des matériaux nobles, le fer et le bois (label- lisé P.E.F.C.), et sur le côté très desi- gn, avec toujours cette idée de rester dans l’originalité et le beau. Les struc- tures métalliques des meubles dont la patine peut être personnalisée sont réalisées par Les ateliers du feu” remarque Laurent Vuillemin. La sobriété des lignes et l’exigence dans le choix des matières confèrent à ce mobilier un aspect à la fois tendance et indémodable.

La création est un des points de forts de cet ébéniste. Ce n’est pas le seul. Le service en est un autre. Laurent Vuillemin peut fabriquer chacun des meubles de sa collection sur mesure. “Les meubles que nous présentons nous servent de base de travail. Ensuite, on peut les moduler comme on veut en fonction des goûts du client et de l’intérieur de son habitation” poursuit l’artisan. “Il n’y a jamais de rupture de collection” complète Christelle Vuillemin. À sa manière, l’entreprise Vuillemin est un exemple de filière courte : le meuble va du producteur au consommateur sans passer par un intermédiaire, ce qui est aussi un gage de qualité. “Tous nos devis sont gra- tuits. Au besoin, on se déplace au domi- cile de la personne pour la conseiller.” Une démarche systématique lorsqu’il s’agit d’aménager un dressing ou une cuisine contemporaine comme en fabrique l’ébéniste. Le savoir-faire de Laurent Vuillemin est reconnu au-delà des frontières franc-comtoises. Ses tabourets sont visibles notamment au Centre Pom- pidou à Paris et dans quelques caves de dégustation du Bordelais. Margot Pitton, ébéniste, Laurent et Christelle Vuillemin vous accueillent dans un show- room de 400 mètres carrés.

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Horaires d’ouverture : Du lundi au vendredi 8h00 à 12h00 et 13h30 à 19h00 Le samedi 8h00 à 12h00 9, pré Rondot 25570 GRAND COMBE CHATELEU Tel 03 81 68 88 41

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9, pré Rondot

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