Journal C'est à Dire 191 - Octobre 2013

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A G E N D A

Promenade

Livre François Virot, parcours d’un guide peu ordinaire

L e collectif S.E.V.E. (sensibilisation à l’environnement du Val de Morteau et de ses environs), qui réunit plusieurs asso- ciations dont la M.J.C., propose une sor- tie nature dédiée à la photographie animalière. Elle est programmée le 20 octobre. L’animateur Chris- tophe Crimmers accompagnera un groupe dans la Vallée du Dessoubre. Les participants devront être vêtus d’une tenue discrète et de chaussures de ran- donnée. LaM.J.C. conseille également de prendre des jumelles ou une longue-vue pour l’observation de la faune, et évidemment un appareil photo. Pour apprendre à repérer les oiseaux, les participants peuvent également emporter avec eux un livre, type guide ornithologique. À la suite de cette sortie, la M.J.C. organise une autre rencontre autour de ce même thème. Mais il s’agira cette fois de faire le point sur tout le matériel nécessaire à la pratique de la photo- graphie animalière. Un téléobjectif et un boîtier ne suffisent pas pour photographier des oiseaux sans les effrayer dans leur environnement. L’intrus doit apprendre à se faire discret en s’abritant par exemple dans une tente affût. Le 20 octobre, la M.J.C. de Morteau propose une sortie dans la Vallée du Dessoubre, pour apprendre à pho- tographier la faune. Apprendre les rudiments de la photographie animalière

contre des gens qui vivent là-bas. “J’aime rencontrer des bergers, des nomades tibétains, boire avec eux un thé salé, cheminer avec les trou-

combien les terres géographiques ont été explorées. Mais il reste un champ infini pour lequel il n’existe pas de topo-guide, c’est celui de la rencontre” dit-il.

Le guide de haute montagne s’apprête à s’envoler pour le Népal où il cheminera pendant un mois avec un petit groupe. Le rythme de leurs pas sera celui des rencontres qu’ils feront sur place.

peaux. Le bonheur est à chaque pas sur le chemin. Dans ces vallées perdues où les gens vivent comme il y a 2 000 ans, on retrouve les impressions premières d’une

“Au sommet, on pleure de bonheur.”

François Virot vient de bou- cler une nouvelle fois son sac à dos, prêt à s’envoler pour le Népal avec un petit groupe du Haut-Doubs. Ils

L a personnalité de François Virot est un mélange d’humilité, de simplicité, d’humanité aussi. Guide de haute montagne depuis 25 ans, ce sexagénaire a roulé sa bosse aux quatre coins du monde. Mais il n’a

pas parcouru l’Éthiopie, les Alpes, l’Atlas marocain ou le Népal dans le but d’accumuler les performances sportives. Ce qui anime ce globe- trotter n’est pas la quête de l’exploit, qu’il laisse à d’autre, mais le plai- sir de marcher pour aller à la ren-

marcheront pendant un mois et vivront chez l’habitant. Le rythme de leurs pas sera celui des rencontres qu’ils feront. C’est avec cette même envie d’aller vers l’autre que François Virot par- ticipe aux Sommets de l’espoir orga- nisés par l’association Semons l’Espoir. S’il est un défi à relever chaque année, c’est celui d’emmener des enfants malades sur les hauts sommets d’Europe. “En juillet, nous étions 42 au-dessus du Grand Para- dis (4 061 mètres). L’objectif est d’emmener tout le monde. Au som- met, on pleure de bonheur. C’est une victoire pour ces enfants qui ont des traitements lourds.” Le 16 novembre, François Virot, dédi- cacera à Morteau son dernier livre, “Les enfants de l’aurore des vallons de Franche-Comté aux franges de l’Himalaya”, aux librairies Rousseau et Les Trois Souhaits. Le 22 novembre, à 20 h 30, au Théâtre, il sera l’invité de la soirée de gala du club Varappe et Montagne. Renseignements : francoisvirot70.free.fr francois-virot70@orange.fr Tél. : 06 87 03 34 76

vie d’homme, où les gens prennent le temps. Il y a là des valeurs humaines essentielles. Ce qui me frappe de plus en plus, c’est de voir

Pour les vingt ans des “Som- mets de l’Espoir”, Yannick Grenouillet, François Vieille ont effectué la traversée du Mont-Blanc. Au sommet, ils ont déroulé une banderole en homma- Virot et Thierry

ge à tous ceux qui

Renseignements : M.J.C. de Morteau Tél. : 03 81 67 04 25

lutte contre la maladie.

Humour Cuche et Barbezat font des bêtises

300 exposants 18 000 visiteurs

15 000 m 2 d’exposition, d’animations et de conférences

Assagis, ils ne le sont certainement pas. Vingt- cinq ans après leurs débuts, les deux compères helvètes sont toujours aussi indisciplinés. Pour le bonheur des zygomatiques.

Cuche et Barbezat Samedi 5 octobre à 20 heures Théâtre de Morteau Entrée libre sans réservation

O n les croyait disparus, eux qu’on a connus il y a une vingtaine d’années sur les planches de Suisse romande. Ils

Dans un jardin, sous une per- gola, juste à côté de la cabane, le duo prépare la fête. Tout ne sera jamais prêt. Ils feront assez de bêtises avant que les invités

sur ce qui fait la tradition de Cuche et Barbezat, c’est-à-dire l’autodérision. La composition et l’interprétation musicales sont assurées par le pianiste Alain Roche, complice depuis 10 ans des facéties des deux humo- ristes. Elles contribuent à appor- ter une sensibilité qui enrobe l’humour de Cuche et Barbezat pour le rendre encore plus tendre. Idéal pour démarrer une saison culturelle, dans la légè- reté.

reviennent remontés comme des coucous suisses avec un tout nouveau spectacle, “Cuche et Barbezat font des bêtises.” Ces Lau-

n’arrivent pour que l’on puisse douter de la réussite de leur entreprise. Mais le spectateur sera plus amusé en assistant

Une heure de sketches essentielle- ment visuels.

rel et Hardy d’outre-Doubs manient avec dextérité la déri- sion et l’émotion. Leur nouveau spectacle est fidèle au style délu- ré de ces deux boute-en-train.

aux préparatifs qu’en partici- pant à cette fête qui s’annonce drôlement ratée. C’est une heure de sketches essentiellement visuels basés

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Le duo d’humoriste s suisses inaugure la saison théâ- trale de Morteau.

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