Journal C'est à Dire 191 - Octobre 2013

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P A Y S D E P I E R R E F O N T A I N E

Celtivales : “On se doit Pierrefontaine-les-Varans

Zoom SAMEDI 12 OCTOBRE à 14 heures : Les Celtivales à lʼancien sta- de pour les enfants. SAMEDI 19 OCTOBRE : 14 heures le grand jeu à la sal- le polyvalente, de 13 heures à 22 heures, marché artisanal le soir, soirée Pub avec repas de “ChʼNord”. Entrée gratuite. Tarifs repas : 12€ et 6€ pour les - de 12 ans Réserver au 03 81 56 07 53. Musique avec Rod Barthet Projekt one et Fenrir (heavy metal folk) DIMANCHE 20 OCTOBRE de 11 heures à 17 heures Marché artisanal à la salle poly- valent, 12 heures Banquet gaulois avec les Can- coyote Girls. Repas à , entrée gratuite. VENDREDI 25 OCTOBRE Nadamas, Cali, Celtas Cortos, Vamos à la salle polyvalente. SAMEDI 26 OCTOBRE Epsylon, Les Fatals Picards, Les 3 Fromages, Guerilla Pou- belle, Diego Pallavas, Nichielʼs, Intenable, Justine à la salle polyvalente. Renseignements : http://www.celtivales.com

d’être exclusifs !” Comment ce festival de musique parvient-il à per- durer ? Et comment fait-il pour attirer les meilleurs artistes sans exploser son budget ? Rencontre avec les bénévoles qui “soignent” les artistes et limitent le prix des billets. Le bouche à oreille fait le reste.

L es meilleurs y sont venus, de Soldat Louis à Miossec, en passant par Tri Yann, Higelin, Elmer Food Beat ou Nolwenn Leroy. Et les meilleurs artistes y viendront encore. Vendredi 25 et samedi 26 octobre, Cali et les Fatals Picards seront à Pierre- fontaine-les-Varans pour “Les Celtivales”, “LE” festival de musique qui traverse les années avec la même volonté : offrir au

de l’association Mélibée et pro- grammateur du festival qui arri- ve à dénicher les perles rares. C’est notamment le cas de Cali cette année, qui a de suite accep- té l’offre de l’association. Pour assurer une programmation digne de ce nom, Les Celtivales déboursent environ 45 000 euros. “Nous savons que ce sont les têtes d’affiche qui rem- plissent la salle. Nous l’avons vu avec Soldat Louis ou enco-

Samuel Guyot et Alain Vauchier, programmateurs des Celtivales, ont confectionné un savant cocktail de musique vendredi 25 et samedi 26 octobre.

public de “bons” concerts à prix raisonnables (18 euros, ou 40 euros les deux soirs). “On a failli avoir Pascal Obispo mais cela n’a pu se faire en rai- son de la technique. Nous

re Elmer Food Beat” rapporte Alain Vau- chier, membre de l’association. 3 500 à 4 000 visiteurs - dont 85 % des festi- valiers sont originaires

Les bénévoles, une centaine le jour J, veulent faire vivre ce fes- tival et par la même occasion leur village : “Nous vendons des Pass pour les festivaliers afin qu’ils puissent dormir sur pla- ce, à la Roche au Trésor. Tout le monde participe. Les repas sont faits ici (à la Roche au Trésor). On travaille également avec les produits locaux : tous les artistes reçoivent un panier garni avec du comté ou une bouteille de

rents tout en permettant à des groupes locaux de se produi- re” rappelle Alain Vauchier. Ce sera le cas cette année avec la venue du Pontissalien Rod Bar- thet ou des Cancoyotes Girls. Lancées à l’origine pour récol- ter de l’argent afin de créer un musée “druidique” à Pierrefon- taine-les-Varans, les Celtivales ont oublié ce projet pour se concentrer uniquement sur la musique.

Pontarlier. L’accueil des artistes, c’est notre force.” Paraît-il que certains ont abusé de “notre” boisson… à l’instar des “Ramo- neurs de menhir” à qui il fallut débrancher les guitares à 5 heures du matin. Des anec- dotes, les Celtivales en regor- gent comme le garde du corps de Nolwenn Leroy, un brin zélé. Les Celtivales : un festival sans prise de tête. Voilà la recette. E.Ch.

Il a fallu débrancher leurs guitares.

de la région - sont attendus pour cette fête… qui a évolué au fil des années. “Nous avons redé- fini notre charte en se fixant une ligne moins “celtique” au niveau de la musique. On doit s’orienter vers des styles musicaux diffé-

nous devons d’être exclusifs en proposant des artistes qui ne joueront qu’ici et pas ailleurs. Il faut aussi l’ouvrir aux familles comme nous l’avons fait avec Nolwenn Leroy” explique Samuel Guyot, vice-président

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