Journal C'est à Dire 191 - Octobre 2013

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V A L D E M O R T E A U

ADECCO recrute pour ses clients du secteur de Morteau ± Maîche des candidats expérimentés pour des missions longue durée :

Commerces fermés au centre-ville de Morteau Économie Depuis quelques mois, plusieurs magasins ont fermé leur porte au centre-ville de Morteau. Les commerçants réagissent.

Opérateurs en industrie H/F - secteur automobile Travail posté ou de nuit.

Employés libre service ± Hôtes de caisse H/F Postes en grande distribution - Temps plein avec travail le samedi. Ouvriers du bâtiment H/F 3RVWHV GDQV OH JURV °XYUH VHFRQG °XYUH HW OHV travaux publics. CACES et habilitations en cours de validité seraient un plus.

I l suffit de remonter la rue René-Payot, puis la Grande rue pour remarquer que plu- sieurs commerces ont mis la clé sous la porte.On en compte six qui ont tiré le rideau sur ce sec- teur. Il s’agit des magasins Empreintes, Picadelly, Martin- gale, Zapatos, Fiximage, et le bar

cadre de la réforme de l’assurance-maladie. Oui, on sent que les budgets sont plus serrés. Néanmoins, il faut considérer que par rapport à d’autres sec- teurs, la zone frontalière reste un territoire protégé” estime un com- merçant de la rue. C’est plus la capacité des clients à consommer que le dévelop- pement de la zone commercia- le de Morteau qui semble inquié- ter dans l’immédiat les respon- sables de magasin. Sylviane Simon estime que par rapport à cette future zone, le centre-ville aura toujours des atouts à faire valoir. “Nous ne proposerons pas les mêmes produits. Nous devrons faire la différence avec des vitrines attrayantes, des animations. Il y a dans d’autres villes des centres- villes qui fonctionnent à côté de zones commerciales. Par ailleurs, celle de Morteau va peut-être rete-

ouverte. C’est une coïncidence” complète Sylviane Simon, la gérante de Mad’. “Lorsque je suis arrivée à Morteau il y a sept ans, il y avait plus de friches que cela au centre-ville” rappelle M me Godard. La commerçante dédramatise, sans se réjouir pour autant. Le contexte économique est difficile, mais il n’est pas la cause principa- le à beaucoup de ces fer- metures. Un départ en retraite, le ras-le-bol sont d’autres raisons qui conduisent un indépendant à cesser son activité. Ceux qui restent bataillent au quotidien pour tirer leur épingle du jeu. “Ce n’est pas toujours simple. On sent qu’il y a une peti- te crise. Les gens ont reçu leurs impôts, les frontaliers sont dans l’attente de savoir à quelle sau- ce ils vont être mangés dans le

1 rue de la Louhière ± MORTEAU 03 81 67 42 17 ± adecco.b08@adecco.fr

Le Paris.La raison ? Pour beaucoup de Mortua- ciens, ces fermetures sont déjà la conséquen- ce de l’émergence de la nouvelle zone commer-

“Nous devrons faire la différence.”

ciale de Morteau qui canalise la clientèle au détriment du centre- ville. Une conclusion trop hâtive puisque cette zone est en cours d’aménagement, et qu’en dehors de McDo, les futures cellules com- merciales sont encore en tra- vaux. “Cette zone n’y est pour rien” estime Béatrice Godard de la Maison de Béa. “Elle n’est pas

nir les clients et éviter qu’ils n’aillent à Pontarlier” dit-elle. La commerçante est de ceux qui refusent la fatalité. L’ouverture récente au centre-ville de maga- sins comme le chocolatier Tho- mas Laresche, rue de l’Helvétie, sont des signes positifs qui lais- sent penser qu’il y a encore de bonnes raisons de croire en l’avenir commercial du centre de Morteau. Des discussions sont en cours avec la municipalité pour trouver les moyens de dynamiser le commerce du centre-ville.

À nos lecteurs

LE JOURNAL C’EST À DIRE ÉTEND SON TERRITOIRE

R épondant à une demande croissante dʼhabitants du Haut- Doubs qui ne rece- vaient pas le journal Cʼest à dire, la direction du groupe Publipresse, éditeur de Cʼest à dire, a décidé dʼétendre la zone de diffusion au-delà du plateau de Maîche. Ainsi, à partir de ce mois-ci, les habi- tants des communes suivantes recevront le mensuel dʼinformation dans leur boîte à lettres : Saint-Hippolyte, Cha- mesol, Glère, Liebvillers, Mon- tancy, Montandon, Montjoie- le-Château, Soulce-Cernay, soit un total de plus de 1 000 nouveaux foyers destinataires. À noter que les communes des Alliés, dʼArc-sous-Cicon, dʼAubonne, de Saint-Gorgon-

Main et dʼArçon (canton de Montbenoît) sont désormais concernées par un autre titre du groupe Publipresse, La Presse Pontissalienne. Lʼactualité du Saugeais sera donc privilégiée dans cet autre mensuel que les habitants du Haut-Doubs pontissalien trou- vent en kiosque depuis main- tenant quatorze ans. Avec ce redéploiement, le jour- nal Cʼest à dire est désormais distribué dans près de 25 000 boîtes à lettres du Haut-Doubs (soit 70 000 lecteurs potentiels), faisant de ce titre de presse un des plus gros tirages de la région. Toute lʼéquipe de Cʼest à dire, le mensuel du Haut- Doubs, souhaite la bienvenue à ses nouveaux lecteurs et annonceurs.

L’ouverture de magasins comme le chocolatier Thomas Laresche sont des signes positifs pour le commerce local.

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