Journal C'est à Dire 191 - Octobre 2013

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P L A T E A U D E M A Î C H E

Maîche Ça bouge dans le commerce maîchois Il y a quelques mois, quelques commerçants installés au centre-ville de Maîche cla- maient haut et fort leur optimisme et mettaient l’accent sur le potentiel du secteur. Appel entendu si on en juge par les mouvements en cours ou à venir dans le commerce maîchois qui sera par ailleurs l’un des thèmes de la prochaine campagne municipale.

N on seulement le centre-ville n’est pas mort mais il semble même retrouver un véritable regain d’intérêt avec plusieurs ouver- tures simultanées rue Monta- lembert où un nouveau kebab est arrivé ainsi qu’un maga- sin de vêtements en lieu et pla- ce de l’ancien photographe. Face à la mairie, ce sont trois nou- velles enseignes qui viennent compléter l’offre de services de l’agence immobilière en pla- ce à côté de la Poste sous l’enseigne historique “La peti- te Jeannette”, avec du courta- ge en prêts immobiliers, de l’assurance et des conseils en gestion de patrimoine et défis- calisation. “La maison Braillard qui a accueilli ces dernières années un magasin d’habits pour enfants va être reprise dès l’année prochaine. L’ancien magasin de laine va lui aussi rouvrir très prochainement” confirme-t-on du côté de la mairie. Il se mur- mure même dans les rues maî-

merciale dans la rue du Jura et que les services médico-sociaux ont été installés à la Rasse. Durant la précédente campagne, nous avions déjà mis l’accent sur le centre-ville et nous nous réjouissons que la municipa- lité ait appliqué notre idée de marché hebdomadaire. La revi- talisation du centre-ville sera un des principaux axes de notre programme qui proposera notamment un partenariat étroit avec les commerçants et un sou- tien appuyé à leurs animations

(de fin d’année, braderie, défi- lé de mode…).” De son côté, Joseph Parrenin, maire et candidat à sa propre succession réaffirme qu’en la matière la commune n’a pas de pouvoir direct : “Nous ne pou- vons qu’inciter, accompagner, mettre en relation propriétaires et entrepreneurs. Un rôle sou- vent difficile, dans l’ombre, mais qui, comme les Maîchois vont le voir dans les mois à venir, porte ses fruits.” D.A.

L’ancienne caserne des pompiers rue Sainte-Anne sera une nouvelle zone, trait d’union entre le centre-ville et la rue du Jura.

Guillaume : “Je vais y installer ma propre entreprise, M.G., spé- cialisée dans la charpente, cou-

tendants. Pour l’actuelle oppo- sition, son porte-parole Sta- nislas Renaud, une autre poli- tique s’impose : “Notre groupe déplore que depuis le début de ce mandat, les choix d’aménagement ont déplacé une grande partie de l’activité com-

te une toiletteuse pour chien.” Une nouvelle zone d’activité qui sera au final un lien entre le centre et la zone commerciale sur les hauteurs de la ville. Le thème du développement commercial de Maîche revient donc dans l’actualité à quelques mois de la prochaine échéance électorale. L’occasion de don- ner la parole à chacun des pré-

choises que l’ancien Uni- mag aurait bientôt un nouveau locataire… À ces bonnes nouvelles s’ajoute la réhabilitation

verture, zinguerie et le chauffage sanitaire. D’autres professionnels vont occuper les cellules commerciales : un archi-

Quel commerce demain ?

de l’ancienne caserne des pom- piers rue Sainte-Anne. À l’origine du projet, David

tecte, un salon de coiffure, un magasin d’informatique, une agence immobilière et sans dou-

Le Russey

La commune rachète une licence IV Mise en vente aux enchères, la licence IV de l’hôtel-restaurant la Cou- ronne au Russey a été rachetée par… la commune. Pas question pour le maire de devenir aubergiste mais tout simplement de soutenir l’économie locale en espérant voir ce commerce rouvrir rapidement.

A ménager le territoire, développer les activités, attirer les investis- seurs… Les collectivi- tés locales ont pour cela des outils traditionnels comme la création de zones artisanales et commer- ciales, les subventions directes et autres exonérations de taxes. Il y a aussi plus original puisque la loi les autorise à intervenir plus directement encore pour sauver une entreprise et encourager la reprise. Portes closes, végétation abon- dante autour du bâtiment, l’imposant bâtiment qui fait face à l’église et à la mairie semble bien loin de son lustre d’antan. Mais l’abandon n’est pas à l’ordre du jour ni du côté des proprié- taires ni de celui de la ville. “Nous avons déjà racheté par le passé les murs d’une entrepri- se” explique

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Le maire espère que l’hôtel de la Couronne rouvrira ses portes pour le maintien de l’offre commerciale et l’attractivité du centre-ville.

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Gilles Robert, maire du Rus- sey qui entend bien poursuivre sa politique de

Appel aux repreneurs potentiels.

poursuit-il. Des propriétaires heureux de voir que la licence IV a été rache- tée par la commune et qui par- tagent d’ailleurs cette envie de voir leur établissement reprendre vie plutôt que d’être repris par des promoteurs immo- biliers. Gilles Robert entend en

effet permettre par cette déci- sion à un éventuel repreneur de pouvoir s’installer rapidement : “Nous avons déjà été sollicités par un candidat à la reprise qui souhaiterait racheter la licence” confirme l’élu. Affaire à suivre… et en l’occurrence, à reprendre !

valorisation de l’artisanat et du commerce. “Nous nous soucions de l’avenir de cet hôtel situé en plein cœur de la ville tenu pen- dant des décennies par les époux Brenet qui en sont propriétaires”

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