Journal C'est à Dire 189 - Juin 2013
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P L A T E A U D E M A Î C H E
Le Russey Le bénévolat en crise ? Au fil des rencontres avec les responsables associatifs, une même problé- matique revient sans cesse dans les discussions : le manque de bénévoles. Les exemples ne manquent pas. Mais au-delà de l’animation locale, c’est tout un pan de la vie en société qui est mis à mal.
S elon les chiffres officiels, la France compte 1 million d’associations en activité, dont 80 % ne fonctionnent qu’avec des bénévoles. Ils sont plus de 13 millions qui, de façon désin- téressée, consacrentchaquejourdu tempspouranimerlesassociations. Maispartout,lesresponsables regret- tent la tendance actuelle qui incite
les adhérents à se contenter de consommerleserviceproposécontre une modeste cotisation sans s’impliquer dans les projets. Ici, un clubde rugby a besoinde bras pour s’occuperdelabuvette.Là,desskieurs aimeraient du renfort pour ouvrir leur station en hiver. Plus loin, un club de foot a besoin de personnes impliquéespourencadrersesjeunes
joueurs… Ce dernier exemple, c’est au Rus- sey qu’on le trouve. Jean-Charles et Vanessa Guillaume, respecti- vement président et secrétaire du club de foot local, gèrent avec quelques autres dirigeants 170 licenciés répartis en 10 équipes : “Nous n’avons pas de souci pour l’encadrement des seniors. Mais
en amoindrissant la part deman- dée aux adhérents. Une réalité que tous les res- ponsables d’associations connais- sent. Alors, l’État et les collecti- vités essaient d’intervenir en créant des emplois aidés. Mais ils ont également eu des effets pervers puisque lorsque des béné- voles voient des gens rémuné- rés, occuper des postes similaires aux leurs, ils réclament égale- ment une indemnité. Et cela revient à appuyer le monde asso- ciatif s’appuie sur le salariat au détriment des bénévoles. Ce qui va un peu à l’encontre de l’esprit initial.
on fait quand même le constat qu’au bout d’un certain nombre d’années, les bénévoles se lassent et qu’il est de plus en plus dif- ficile d’en trouver de nouveaux.” Eux le savent mieux que per- sonne, suivre une équipe de foot n’est pas simple : il y a bien sûr
te personne intéressée peut contac- ter notre secrétaire Vanessa au 03 81 43 89 65.” L’appel est lan- cé. Au-delà même de cette partie technique du fonctionnement du club, le simple coup de main est compliqué à trouver. Que ce soit
les matches le week-end, mais aussi les entraîne- ments en semaine : “On a notamment un souci pour les débutants. Une tren- taine d’enfants qui ont
pour trouver des véhicules chaque semaine pour les déplacements. Ou plus simplement encore ouvrir la buvette : “C’est une source de revenus pour le
Appel aux bonnes volontés.
besoin de deux adultes pour les diriger. L’idéal serait des per- sonnes retraitées, des papas ou des mamans qui ne travaillent pas le mercredi après-midi. Tou-
club donc c’est important pour tout le monde.” Ces bénéfices-là servent en effet à payer le maté- riel et tous les frais inhérents à l’activité de l’association, tout
Un orgue dans le salon Bien connu sur le plateau de Maîche pour ses talents de jardinier qu’il partage dans le cadre de l’université populaire, Pierre Beluche a un autre violon d’Ingres. Ou plutôt un orgue. Un instrument monumental qui trône… dans son salon. Frambouhans
Être dirigeant d’une équipe de foot est très prenant… D’où les difficultés à recruter ces bénévoles
O riginaire d’un village rural du nord de la Haute-Saône, Pierre Beluche n’avait aucun musicien dans mon entourage. Il va pourtant commencer à jouer de l’orgue dès l’âge de 20 ans puis parfaire son apprentissage avec plusieurs professeurs de la région pendant plus de 10 ans. “J’ai enseigné dans l’école d’orgue du diocèse de nombreuses années puis à celle de musique de la Haute-Saône jusqu’à ma retrai- te tout en étant pendant 30 ans organiste à l’église de Lure.” Par-
cours classique. Ce qui l’est moins, c’est d’avoir fait le choix de posséder son propre instru- ment.
aux mensurations imposantes a, comme son propriétaire, quit- té la Haute-Saône pour rejoindre le Haut-Doubs. “Quand je suis
Programme des cours de la saison 2013 – 2014 Dojos de Morteau et de Villers-le-lac
“En 1980, j’ai fait construire cet orgue à deux claviers et péda- lier avec 6 jeux et pos- sibilité d'aller jusqu’à 20 jeux” détaille-t-il. Un
venu ici, nous avons décidé, Daniel mon ami et moi-même de construire une maison pour placer cet instru- ment ! Afin d’être tran-
La maison construite autour de l’orgue.
ANNÉE
JOURS HORAIRES
DOJO
COURS DE JUDO
2007 à 2009 2007 à 2009 2007 à 2009 2004 à 2006 2004 à 2006 2004 à 2006 2003 et avant 2001 à 2003 2001 à 2003 2000 et avant 2000 et avant
Mercredi Vendredi
11h00-12h00 17h00-18h00 17h00-18h00 13h30-14h30 18h00-19h00 18h00-19h00 14h30-15h30 19h00-20h00 19h00-20h00 20h00-22h00 20h00-22h00
Villers
Morteau Morteau
orgue de large à tuyaux de 3 m de haut sur 2,60 m, fort coûteux plutôt qu’un autre électronique, mais il le confesse, “le jeu sur un orgue mécanique est infini- ment plus agréable !” Ce bel objet
quille pour travailler et en même temps de pouvoir aménager un jardin agréable à ma conve- nance” n’oublie pas de préci- ser ce grand passionné de musique et de jardinage.
Mardi
Mercredi Vendredi
Villers
Morteau Morteau
Mardi
Mercredi Vendredi
Villers
Morteau Morteau Morteau Morteau
Mardi
Vendredi
Mardi
COURS SPÉCIFIQUES DE PRÉPARATION AUX COMPÉTITIONS 2002 et avant Mercredi 18h00-20h00 Morteau COURS SUPPLÉMENTAIRES «ÉCOLE DE JUDO» POUR TOUS ( à partir de 11 ans) 2002 et avant Mardi 15h30-17h00 Morteau Vendredi 15h30-17h00 Morteau PRÉPARATION AUX PASSAGES DES GRADES TECHNIQUES
Mercredi Samedi
17h00-18h00 15h00-16h30
Morteau Morteau
Ceintures bleues, marrons et noires
COURS DE SELF-DÉFENSE
2002 et avant
Lundi
20h00-21h30
Morteau
Le Judo Club Val de Morteau remercie les Mairies des Fins, de Morteau et de Villers-le-lac. Pour tout renseignement, contactez : 06 77 10 95 79 ou 06 87 03 25 14
Pierre Beluche peut s’adonner à sa passion à domicile.
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