Journal C'est à Dire 184 - Janvier 2013

V A L D E M O R T E A U

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Villers-le-Lac

Les enfants de l’espoir grandiront sans Robert Vernet Le chef de chœur natif

P our Robert Verrnet, une tranche de vie se termi- ne. Le fondateur de la cho- rale Les Enfants de l’Espoir quit- te la présidence de l’association qu’il a fondée il y a trente ans. Pour celui qui a fait ses études au petit séminaire à Maîche, c’est le temps de passer le relais à Isabelle Porte, la nouvelle pré- sidente. Un choix mûri. Grâce au chant d’enfants, ce sont des centaines d’autres enfants dans le besoin qui ont été aidés. En 1983 par exemple, l’association envoie une partie des recettes des concerts à un groupe d’enfants déshérités de Thaï- lande. Tous les ans, les Enfants de l’Espoir multiplieront les concerts pour arriver à verser 1 million d’euros en 30 ans à d’autres enfants de France et de Villers-le-Lac a diri- gé durant trente ans les Enfants de l’Espoir, association de chant qui a accompli des dizaines de projets humanitaires. Robert Vernet laisse sa place.

ouvert les portes des églises. Les concerts dans les lieux de culte du Haut-Doubs ont

ron 350 000 spectateurs. Les choristes auront visité 24 pays, chanté devant l’hémicycle de

d’ailleurs souvent affiché complets. “Voilà que se termine une belle tranche de vie” , déclare le fonda- teur qui réside aujour- d’hui à Besançon, fier

l’O.N.U., au Vatican, dans un avion… Un nouveau chef de chœur, ancien élève, a repris la direction des Enfants de l’Espoir. Il s’agit de

Robert Vernet quitte les Enfants de l’Espoir, association qu’il a fondée il y a 30 ans. Jérôme Girardet est le nouveau chef de chœur.

Devant environ 350 000 spectateurs.

du Monde, ou livrer 3,4 tonnes d’aide alimentaire et scolai- re ! “Ainsi, nous avons pu aider Justine, une petite fille de Maîche qui désormais entend et parle,

Vernet qui remercie ceux qui ont pu l’aider, de sa femme Mar- celle en passant par ses trois fils, les parrains et marraines, le clergé catholique qui lui a

redonné une école à des enfants haïtiens, une cantine à des enfants du Burkina-Faso, ou aidé les enfants malades du C.H.U. de Besançon” liste Robert

d’avoir vu ses 637 choristes don- ner 705 concerts devant envi-

Jérôme Girardet, prêt à baliser le chemin tracé par son aîné.

Morteau L’hôpital de jour rouvre ses portes

été investis dans la construction d’un bâtiment flambant neuf mais qui restera vide jusqu’à nouvel ordre. Il est censé accueillir l’hôpital de jour de Pontarlier (10 places) qui pour

Faute de personnel suffisant pour le faire fonc- tionner, l’hôpital de jour de Morteau avait fer- mé ses portes en 2006. Après six ans d’interruption, il reprend du service en janvier.

facteurs qui a motivé la décision de l’Agence Régionale de San- té de rouvrir l’hôpital de jour de Morteau” apprend-on auprès du pôle de psychiatrie du Grand- vallier. Les patients seront

accueillis par une équi- pe médicale et para- médicale. Médecin, infirmière, psycho- logue, aide-soignante, assistante sociale, par- ticiperont à la prise en charge globale des malades.

l’instant n’est pas iden- tifié en tant que tel au Grandvallier, ainsi que 15 lits supplémentaires d’hospitalisation.Actuel- lement, il faut 5 mil- lions d’euros pour faire fonctionner la psychia-

L e 14 janvier, l’hôpital de jour de Morteau rouvrira ses portes rue du Collège dans les murs du centre médi- co-psychologique. L’établissement qui dépend du centre hospitalier de Pontarlier compte dix places. Il prodigue- ra des soins à la journée, à des patients qui présentent des souf- frances psychiques, mais dont l’état de santé ne nécessite pas une hospitalisation à temps com- plet. De nouveau opérationnel- le, cette structure de proximité va simplifier le quotidien des

malades de la région mortua- cienne. Ils n’auront plus à se rendre à l’hôpital de jour du Grandvallier pour recevoir des soins comme ils étaient contraints de le faire depuis six ans suite à la fermeture de l’unité de Morteau. À l’époque, elle avait cessé son activité fau- te de personnel. Cette fermetu- re qui ne devait être a que pro- visoire s’est éternisée. Mi-janvier, tout va rentrer dans l’ordre. “Nous avons accueilli un nouveau médecin psychiatre en novembre dernier. C’est un des

Il faudrait en plus 2,1 millions d’euros.

trie. Il faudrait en plus 2,1 mil- lions d’euros pour ouvrir la nou- velle unité. C’est ce budget de fonctionnement qui fait défaut pour l’instant.

Selon nos informations, la réou- verture de l’hôpital de jour de Morteau se ferait en contrepar- tie de l’impossibilité de mettre en service la nouvelle unité de psychiatrie du Grandvallier fau- te de moyens financiers. Rappe- lons que 4,7 millions d’euros ont

L’hôpital de jour compte dix places.

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