Journal C'est à Dire 184 - Janvier 2013

É C O N O M I E

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Groupement de moyens techniques ambulanciers

Les lycées privés sont les mieux notés Sur les 30 meilleurs lycées français, 28 sont privés, dont celui des Augustins à Pontarlier qui affiche un taux de réussite au bac de 100 % selon le dernier classement établi par le magazine L’Étudiant. Éducation

A MBULANCES MORTUACIENNES 03 81 67 02 91 A MBULANCES PONTISSALIENNES 03 81 46 65 95

L e magazine L’Étudiant a publié le palmarès des 1 951 lycées d’enseignement général et technologique de France,publics et privés. Il leur a donné à chacun d’eux une note sur vingt établie à partir de plusieurs critères que sont le “taux de réussite au bac, la capacité à faire progresser les élèves et celle à les garder de

1, route du Mont Vouillot 25500 LES FINS vous présentent leurs MEILLEURS VŒUX et vous remercient sincèrement pour la confiance que vous leur avez accordée. L’ensemble du personnel des Ambulances Mortuaciennes et Ambulances Pontissaliennes

la première à la terminale.” Les résultats font mentir certaines idées reçues qui laissent entendre que les meilleurs éta- blissements scolaires sont pari- siens. Faux ! C’est le lycée pri- vé Saint-Joseph de Lectoure dans le Gers qui tient le haut du tableau. Il obtient une note générale de 18,3 sur 20. Le pre- mier lycée parisien (Paris 17)

Le lycée Les Augustins est dans les 15 meilleurs lycées français.

arrive en 13 ème position dans le classement avec une note de 17,1. Il est juste devant le lycée Les Augustins de Pontarlier. L’établissement privé du Haut- Doubs se hisse dans le peloton de tête des meilleures écoles de France avec un taux de réus- site au bac de 100 % en 2011 et une note finale de 17,1 sur 20.

teau décroche un 13,8 sur 20 avec pourtant un taux de réus-

en 2011 et celui que l’on pouvait attendre” précise le magazine. Ces évaluations laissent sou- vent perplexes les acteurs de l’Éducation nationale qui y accor- dent assez peu d’importance, même s’il est toujours plus agréable d’être mieux noté que mal. Si ces résultats sont sujets à discussion, ils mettent cepen- dant en évidence un élément étonnant. Sur les trente pre- miers lycées français, deux seu- lement sont publics, les 28 autres sont des établissements privés. T.C.

site au bac en 2011 de 95 % toutes filières confondues. Selon L’Étudiant, les deux indi- cateurs qui font baisser la moyenne générale du lycée du Haut-Doubs dans

Difficulté à faire progresser les élèves.

Il est de loin le premier lycée de l’Académie de Besançon dans laquelle le lycée Louis Aragon d’Hérimoncourt obtient

une note de 15,8, Saint-Paul à Besançon 15,3, Xavier Marmier Pontarlier 13,7, Victor Hugo Besançon 12,9, Pergaud Besan- çon 12,4 ex aequo avec Saint- Jean Besançon. Le lycée Edgar Faure de Mor-

le classement sont : sa capacité à faire progresser les élèves (11,4 sur 20) ainsi que sa capacité à les garder (11,2 sur 20). Le pre- mier de ces deux critères éva- lue la différence “entre le taux de réussite obtenu par le lycée

Le lycée Edgar-Faure de Morteau obtient une note de 13,8 sur 20.

Société

Comment vont vos ados ? Une enquête menée dans les collèges et les lycées du Doubs montre que nos adolescents ont le moral. Néanmoins, la prédestination socia- le en fonction de l’emploi des parents demeure prégnante, preuve que l’école ne casse pas toutes les barrières.

I ls se portent bien.Merci pour eux. En réalisant une étude sur“les valeurs et les besoins des adolescents en Franche- ComtédansleDoubs”,l’observatoire de la Famille de l’Union départe- mentale des associations familiales

des questions concernant l’environnement familial et rela- tionnel, leur vie quotidienne, leurs activités, leur orientation scolaire, leur projection dans l’avenir. “Moins d’un élève sur dix se déclare malheureux”

du Doubs (U.D.A.F.) a cherché à mieux connaître les jeunes âgés de 15 ans en moyenne en leur don- nant la parole. C’est une premiè- re. L’étude quantitative réalisée au cours du1 er trimestre 2012 a per- mis à 980 élèves de répondre à

Pour Gérard Carre, président l’U.D.A.F., l’enquête montre que les adolescents ont besoin du cadre de la famille pour se sentir à l’aise (à gauche, Christine Buisson, vice-présidente).

témoigne Sandrine Ème, qui a réalisé l’étude. Seul bémol, les ados sortis du système scolaire, donc exclus, n’ont pas pu être approchés par l’étude. Parmi ces jeunes questionnés, 7 sur 10 vivent avec leurs deux parents et 6 sur 10 déclarent

niveau d’étude est inférieur au Bac, contre un tiers des jeunes inscrits en lycée général ou tech- nologique. L’origine sociale de l’enfant confirme ce constat. Si l’on considère uniquement les enfants des catégories profes- sionnelles supérieures scolari-

activité salariée. Malgré cela, la vision des ados sur leur réus- site ne se réduit pas à gagner beaucoup d’argent mais à se plai- re dans son travail. Pour avoir une vie réussie, 9 ados sur 10 estiment qu’il faut d’abord avoir un logement et un travail. 7 sur 10 se disent sereins pour leur avenir et seulement 10 % se disent malheureux. Ceux qui répondent être malheureux “sont pour beaucoup ceux dont les parents se sont séparés.” En majorité, les adolescents témoignent d’un bon moral et d’une attitude positive malgré le pessimisme englobant la socié- té actuelle. “S’ils ont confiance en leur avenir, ils n’ont pas confiance en la société” précise l’U.D.A.F. qui prévoit une enquê- te sur l’alimentation en 2013.

avoir de “très bonnes rela- tions” avec eux. De quoi rassurer les parents… qui ont un rôle dans l’orientation de leur enfant. “La famille joue

sés au lycée, 8 sur 10 sont en section générale. “Le déterminisme social est inquiétant” regrette Phi- lippe Siclet, représentant du rectorat de Besançon.

70 % sereins pour leur avenir.

encore pleinement son rôle” pré- cise Gérard Carre, le président de l’U.D.A.F. Dans le Doubs, l’orientation sco- laire des enfants semble aussi fortement corrélée au diplôme des parents. La moitié des élèves en filière professionnelle ont un père et/ou une mère dont le

2 élèves sur 10 craignent déjà que leur projet d’avenir ne puis- se pas se réaliser compte tenu de la probable impossibilité de leurs parents à pouvoir finan- cer leurs études. Pour 4 jeunes sur 10, la poursuite des études est conditionnée par l'obtention d'une bourse ou l'exercice d'une

7 ados francs-comtois sur 10 se disent sereins pour leur avenir.

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