Journal C'est à Dire 184 - Janvier 2013

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D O S S I E R

R ue René-Payot.(notons que cette rue,ancienne rue des Marais, a été baptisée du nom d’un chro- niqueur de la radio suisse romande après la 2 ème guerre mondiale. Celui-ci animait une émission destinée à sou- tenir le moral des Français occupés par l’Allemagne R ue de la Louhière. Au premier plan, “le Petit Journal”. Sur le bas de la vitrine, on peut lire l’inscription suivante : “Tein- ture et nettoyage - Lavage chimique - Deuil en24heures”(à l’époque, lors d’undécès,onapportait ses habits au teinturier qui les tei- gnait en noir).Travail soigné, prix modique. À cet empla- cement on trouva un temps “l’Enregistrement”.Une admi- nistration qui sous le nom complet de “Direction Géné- rale de l’Enregistrement des Domaines et duTimbre”,était chargée de percevoir les droits d’enregistrement et assimilés mais aussi de gérer ou contrô- ler les biens appartenant à l’État. En France, cette admi- nistration est restée indivi- dualisée de 1790 à 1949 puis s’est progressivement fondue dans laDirectionGénérale des Impôts.Les documents qu’elle aproduits conservent ungrand intérêt pour l’archivistique, la généalogie,l’histoirelocale.Mel- le Brunet, modiste, y ouvrit ensuite son échoppe.Monsieur Bez y tint une agence Singer. L’agenceAdecco occupe main- tenant les lieux. Au deuxième plan le bâti- ment qui abrita longtemps C arrefour de laLouhière et de la Grande rue.À l’angle une épicerieoùensuite,M. Faivre- Pierret se fera une solide réputation dans la vente, entre autres, de che- mises et d’habits de travail jusque dans les années soixante-dix.Depuis, c’est l’auto-école Siron qui occupe l’espace.EnfacelaForgeBoillottenue par Henri et Charles, frères d’Armand,patrondesDocksFrancs- Comtois. À côté de la forge, un bazar. Sur sa vitrine on peut y lire : “Lin- gerie et Broderie - Bonneterie et Mercerie - Réparation horlo- gerie”. A cet emplacement se sont succédé : M. Louvat, coiffeur, Robert et Régine Faudot, égale- ment coiffeurs avant de construi- re en 1959 dans la rue de la Lou- hière où se trouve maintenant le bureau d’étude créé par Alain Per- rin. À la suite, Guy et Claude Riè-

P lace de l’Hôtel-de-Ville et Grande rue. Les “Nou- veautés Wetzel”. A droite, le “Café National”. À cet empla- cement, on trouvera plus tard les “Docks Francs-Comtois” tenus un temps par Armand Boillot. Suite aux Docks, une boutique

d’habillement tenue par M me Ruffion (Sermo), puis Paul Gindraux y transfère son maga- sin “Omnisports” situé jus- qu’alors en haut de la rue Pas- teur dans la maison Beltramelli. “Le Jardin de Camille” occupe désormais les lieux.

Nazie). “Le café du Grand Siècle” où s’installent en 1901 les Établissements Puig. En face, l’un des nombreux cafés de Morteau de l’époque. Plus bas derrière les toits, la che- minée de l’usine “Panneton” constructeur, entre autres, de machines à coudre et de cycles. la “Perception”, puis le Doc- teur Gaerthner jusqu’à la construction de la maison médicale. Le Docteur Couche, gastro-entérologue y consul- te désormais plusieurs jours par mois. Entre les deux, l’espace vide qui accueillera la quincaillerie Lambert en 1934 et le salon de coiffure Faudot en 1959. Juste en face se trouve actuellement “B.B.L.”

R ue de l’Helvétie. Il n’y a pas les rails du tacot. À droite le “Café-restaurant des Amis” tenu par A. Zappa. Au fond, “le Café-restaurant de l’Helvétie”. Entre les deux, la scie- rie “Billard” où plus tard le garage Citroën et le moulin Vuille- min résideront jusqu’à leur destruction par un incendie à la fin des années quatre-vingt-dix.

P lace Carnot. L’Hôtel de la Guimbarde s’appelait alors “HôtelduCommerce”,puisse dénomma “Hôtel du Commerce et delaGuimbarde”avantdeprendre sonnomactuel.Tenulongtempspar la famille Nappey, il a retrouvé un nouveau souffle depuis sa reprise par Alain Hirchy il y a quelques années. Au premier plan la première fon- taine avec son double bassin en escalier. La deuxième, bien connue des anciens Mortuaciens, ne comportait plus qu’un seul bassin mais était toujours sur- montée d’une colonne, d’une vasque et d’un jet d’eau. Celle- chaussures, il y avait un “Tabac”. À côté ou se trouve aujourd’hui “Oxygène” il y a eu : la banque C.I.A.L. avant qu’elle ne démé- nage où se trouve aujourd’hui “La Vie Claire” en face un peu plus bas dans la rue de la Gare. P lace Carnot et début de la rue de la Gare. À la place de l’actuel magasin de

ci, malheureusement dégradée par les années fut remplacée par l’actuelle qui n’a ni la beauté ni l’élégance de ses aînées. À droite, au début de la Grande rue, la “Maison Ferréol Vaufrey”. Plusieurs générations et activi- tés s’y sont succédé : quincaille- rie, meubles, jouets. M. et Mme Claude Roy y ouvriront un magasin de vaisselle, décoration et arts de la table. Baby Mercier prendra la suite. Puis Estelle et Élodie Bernardet reprennent les locaux pour y installer “Arc en ciel”. Elles occupaient jusqu’alors les locaux actuels de “La Mai- son de Béa”. Christian Myotte y tint un magasin d’ameublement et de linge de maison. Plus bas à l’angle de la rue Traversière et de la rue de la Gare, on aper- çoit la devanture d’une “Bou- cherie Charcuterie”. Depuis, plusieurs pharmaciens s’y sont succédé, dont Castallane, Bap- teste puis Pierre et Bassetti.

me y ouvriront une laiterie fro- magerie avant de reprendre une partie des “Nouveautés Wetzel” en haut de la Grande rue pour y créer “La Fruitière” tenue main- tenant par Grégoire Schneiter. Divers magasins de layette, habits et laine (M me Matta, M me Veysset). Ensuite l’auto-école Siron avant de traverser à la place qu’il occu- pe maintenant. Depuis quelques années plusieurs tenanciers se sont succédé pour gérer différents établissements de restauration rapide. Tout à gauche de la photo, le coin du bâti- ment où se trouvait “l’Hôtel de la Guimbarde”. Les “meubles Rognon” occuperont l’immeuble. Maintenant on y trouve la “Mer- cerie 29” et le Groupement Trans- frontalier Européen. Là aussi, une avancée avec terrasse a été réa- lisée.

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