Journal C'est à Dire 184 - Janvier 2013

D O S S I E R

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Histoire La grande histoire des commerces à Morteau À travers ces photos anciennes issues d’une collection privée, l’occasion est don- née de replonger les lecteurs de C’est à dire dans un passé, pas si lointain, où le petit commerce régnait en maître. Les cafés et établissements hôteliers étaient plus nombreux qu’aujourd’hui et certains commerces, créés par les anciennes générations, sont toujours là aujourd’hui. Les plus anciens clichés datent de la fin du XIX ème siècle. Regard dans le rétroviseur. G randerue.Lesanciens Eta- blissements Lajeanne. Francis Pétolat tient cette

quincaillerie jusqu’en 1902, date à laquelle, Henri Lambert, repré- sentant en quincaillerie, arrive de Dijon avec sa famille et rachète l’affaire. Son fils Georges lui suc- cède et transfère le commerce rue de la Louhière en septembre 1934. Sonfilscadet,Pierre,poursuitl’activité jusqu’à sa retraite fin 1997.Depuis c’est “LaDentellière” qui occupe les lieux. Georges, téléphoniste durant la Première Guerre Mondiale, crée une nouvelle activité à son retour

àlaviecivileenparallèledela quin- caillerie :lavented’appareilsradio. Maurice, son fils aîné, développe ce nouveau commerce. Il construit un bâtiment juste en face de la quin- caillerie et s’y installe en sep- tembre 1959.SonfilsPierrelui suc- cède jusqu’àsondécèsen2008,met- tant finàplusde100ansd’histoire. En2010,PhilippeWiatrowsky crée dans les locaux lemagasin“B.B.L.”, spécialiste en matériel et mobilier pour enfants.

À côté de la quincaillerie Pétolat se situe la Caisse d’Épargne. Notons que depuis, les jardins devant le com- merce et la banque n’existent plus. Le bâtiment a été avancé jusqu’à la rue avec une terras- se à l’étage. À l’emplacement de la quincaillerie se sont suc- cédé les pâtissiers Brixner, Ruf- fer, Barbier et Rognon.

De l’autre côté : les Établisse- ments Pépiot, marchand de chaussures, épicerie, mercerie, vannerie et jouets. Ce magasin est repris par Henri Droz. Celui- ci déménagera à son tour où se trouve actuellement le “Char- me d’autrefois”. Ce lieu qui abri- ta également avant, le bazar de Melle Valentine Michel-Ama- dry.

R uedel’Helvétieenjuin1936. L’atelier du bourrelier Flo- rentin Pourchet.De Droi- te à Gauche, Florentin Pourchet, sa femme Suzanne, son frère Auguste Pourchet et ses deux ouvriers. Avec le développement de l’automobile,lesharnachements pour chevaux se fabriquent et se réparent demoins enmoins.Aus- si, Son fils Bernard après avoir travaillé avec son père, quitte l’entreprise pour créer son ate- lier de tapissier décorateur à la

sortie deMorteau.La boutique est tenue aujourd’hui par Bruno, fils de Bernard. À cet emplacement, Gaby Arnoux tint sa cordonnerie “Le Chat Botté” avant de s’installer et finir sa carrière rue Traver- sière. Puis il y a eu un magasin de chaussure et maintenant le restaurant “le Chypriote”. À gauche, on aperçoit l’affiche du cinéma “Chez la Blanche”, incontournable lieu de rendez- vous de l’époque.

G rande rue. Côté gauche, la pharmacie Grégoire reprise par le Docteur Henri Rondot. Celui-ci transfert son officine de l’autre côté de la rue, provoquant le démé- nagement d’Henri Droz. C’est Chris- tian Genevard, ancienmaire de Mor- teau qui succède à Henri Rondot. Aujourd’hui, la pharmacie est tenue par Dominique Genevard, son fils et son associée Virginie Vuilley. R ue de la Gare. Le café “Mon- tagnard” tenu par un dénom- mé U. Boillod. Plus bas, café- épicerie tenu par F. Foltête. Plus bas encore, boutique tenue par Ulysse Nicod.

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