Journal C'est à Dire 178 - Juin 2012
Le journal gratuit du Haut-Doubs
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VALLEE DU DESSOUBRE DU 13 au 23 JUILLET Dimanches et jours fériés inclus
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25 juin 2012 N° 178
Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr
1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@groupe-publipresse.com I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S
LE HAUT-DOUBS ENTRE MYTHES ET LÉGENDES
S O M M A I R E
La route des Microtechniques sera-t-elle un jour terminée ? Des voix s’élèvent de part et d’autre de la frontière pour poursuivre le chantier. Pendant ce temps côté suisse, l’évitement du Locle est confirmé. (page 12) Maîche dans le rouge ? La ville de Maîche investit avec la création du pôle familles et du pôle santé. La dette communale passera de 2 à 5 millions d’euros. La mairie rassure. (page 22) Au Bizot, l’école est finie… Après 33 ans d’enseignement, l’instituteur du Bizot prend sa retraite. Avec son départ, l’école ferme ses portes. Une page se tourne au village. (page 41) Où sortir : le cahier de l’été. Comme tous les ans à la même époque, le journal C’est à dire a concocté à l’attention des estivants le meilleur des animations de l’été. (pages 39 à 51)
Les sources, nombreuses dans le Haut-Doubs, ont souvent donné lieu à des légendes.
(Le dossier en pages 15 à 20)
R E T O U R S U R I N F O
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ÉDITORIAL
La première pierre d’une première maison solidaire
L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Côte de Fuans : attention danger
Vertueux Ouf, enfin sortis du tunnel ! Cela fait plus d’un an que l’on est gavé de politique, que l’on nous rebat les oreilles de débats contradictoires, de promesses plus ou moins fumeuses et de projets pour le moins utopistes. François Hollande élu, Annie Genevard dans le Haut-Doubs, Éric Alauzet et Barbara Romagnan à Besançon, elles sont désormais oubliées les polémiques inutiles entre clans. On entre enfin dans le vrai, débarrassés des oripeaux de la poli- tique virtuelle et des controverses oiseuses. Avant d’être écrasés sous l’impôt à la rentrée - on plaisan- te… -, l’été est bel et bien là. Alors il est venu le temps de respirer, décompresser et se ressourcer. Mais peut-être et surtout d’adopter une posture presque oubliée ici en Fran- ce : la “positive attitude”. On annon- ce force plans sociaux à la rentrée, des usines qui ferment, une réfor- me fiscale, un coup de vis budgé- taire et tant d’autres raisons de ployer sous la charge des mauvaises nou- velles. Donnons-nous justement cet- te parenthèse de deux mois pour au contraire appréhender l’avenir autre- ment que par le petit bout de la lor- gnette et tenter de casser ce cercle vicieux né aussi en grande partie d’un état d’esprit bien à la françai- se fait de contestations et de bou- gonneries, pour s’inspirer de l’esprit de quelques-uns de nos voisins, qui, étonnamment, tirent largement leur épingle du jeu dans le concert éco- nomique mondial. Lorgnons un peu, pour voir, à quelques kilomètres de chez nous, côté suisse, et nous nous apercevrons que si ce pays, îlot de prospérité au milieu d’une Europe à la dérive, s’en tire plutôt bien, c’est peut-être qu’ils appré- hendent les problèmes autrement. C’est tout une culture de l’entreprenariat qu’il faut réinculquer en France, en un mot, de la prise de risque. Autant que du travail et de l’envie. Les nouvelles équipes diri- geantes réussiront sans doute si elles parviennent à concilier leurs pro- grammes où l’égalité et le sens de la justice prévalent, avec ces notions vitales que sont l’audace et l’encouragement à l’esprit d’initiative. Une gageure de transformer un cercle vicieux en cercle vertueux ? Inspi- rons-nous encore une fois de ce qui se passe chez nos proches voisins. Une formule employée à un autre dessein par une éminence récente pourrait résumer cette orientation nécessaire : “N’ayez pas peur.” Et d’ici la rentrée, excellent été. Jean-François Hauser est édité par “C.H.T. Diffusion” - 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. A collaboré à ce numéro : David Aubry. Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Juin 2012 Crédits photos : C’est à dire, associations et organisateurs, C.D.T. 25, C.G. 25, école Villers-le-Lac. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner.
L a solidarité, il y a ceux qui en parlent et ceux qui agissent. Pascal Roussel se situe plu- tôt dans la seconde catégorie. Président d’honneur de l’association du Haut-Doubs Réagir qui œuvre pour verser des fonds au Pôle de recherche des cancers pédiatriques de l’Institut Curie, il a eu l’idée de lancer l’opération “un toit contre le can- cer.” Une initiative qui a un double objectif. Un : construire des mai- sons vendues au prix de 75 000 euros à des familles qui n’ont pas les moyens de devenir propriétaires. Deux : reverser le produit de la vente à l’institut Curie. Le tout en faisant jouer la chaîne de la solidarité. Le pari est gagnant. En juillet, le chantier de la première maison démarre à Sancey-le-Grand. Tout le monde a joué le jeu. La municipalité a cédé le terrain pour l’euro sym- bolique. Des entreprises du bâti- ment de la région ont donné des
matériaux. D’autres sont prêtes à prêter main-forte pour mettre en œuvre le chantier. Via le site Internet de l’association www.untoitcontrelecancer.fr, des particuliers ont acheté des maté- riaux (il est toujours possible de le faire), des portes, des fenêtres, des sacs de ciment… qui servi- ront à la construction. D’autres encore ont fait tout simplement un don à partir du site Internet encore. “Il y a une vraie chaîne de la solidarité qui se met en pla- ce” se félicite Pascal Roussel. Son projet entre dans le concret sous le regard attentif de Cathe- rine Laborde, Madame Météo de T.F.1 qui est la marraine de l’opération. Cette première mai- son doit être achevée à l’automne. Les futurs propriétaires n’ont pas encore été choisis par le jury qui examinera les dossiers des can- didats. Un autre chantier devrait démarrer début 2013 dans le Haut- Doubs à Charquemont.
L e dramatique accident survenu le 20 juin dans le “raccourci” de Fuans illustre le danger potentielle de cette portion de route, depuis que la R.D. 461 est cou- pée pour travaux. Trois blessés, dont un gra- ve, tel est le bilan de cet accident qui a néces- sité l’intervention de l’hélicoptère de la sécu- rité civile. La côte de Fuans via la Roche-du- Prêtre est fermée à la circulation depuis le 4 juin et ce, jusqu’au mois d’octobre. Ce tronçon de 4,5 kilomètres est affecté depuis plusieurs années par un glissement de terrain qui impo- se des comblements réguliers en enrobé de la chaussée. Le Conseil général a donc déci- dé de procéder à des travaux d’envergure sur ce tronçon. L’opération lancée le 4 juin (1,5 mil- lion d’euros) consiste à décaler la chaussée d’une quinzaine de mètres afin de la sortir de la zone de glissement. Cette première pha- se nécessite des terrassements importants. La chaussée aménagée sur une longueur de 800 mètres à deux voies bénéficiera d’une lar- geur de 6,50 m et d’accotements de 2 m de largeur. Un piège à cailloux d’une largeur de 4 mètres jouxtera l’accotement amont pour évi- ter ainsi la mise en œuvre d’ouvrages de pro- tection de falaise. Ce choix offre un double avantage selon le Conseil général : “Sécuriser
cette partie de route en éloignant la circulation du talus aval pour un coût maîtrisé.” Pendant les travaux, une déviation poids lourds “grande distance” pour le trafic de transit entre Besançon et Morteau et entre Besançon et Maîche a été mise en place, mais elle rallon- ge le parcours de nombreux kilomètres. Une déviation “locale” par le “raccourci de Fuans” a été mise en place pour les véhicules légers et pour les poids lourds dans le sens montant, ce qui peut sans doute poser d’autres pro- blèmes. La vigilance est plus que jamais de mise jusqu’au mois d’octobre. La côte de Fuans rouvrira à la circulation avant l’hiver. De gros travaux de terrassement ont déjà démarré côte de Fuans (photo C.G. 25).
Poubelles : les élus revoient leur copie La première maison à 75 000 euros. Le produit de la vente sera versé à l’Institut Curie.
de la taxe au système de rede- vance incitative n’intervenant effectivement, si l’expérimentation d’une année est concluante, qu’au 1 er janvier 2014” confirme M. Binétruy. Malgré ce courrier se voulant rassurant, le “collectif de défen- se des intérêts du citoyen”, créé suite à cette polémique et qui compte aujourd’hui une bonne centaine de membres, ne se dit pas rassuré. “Malgré nos ques- tions, malgré les réunions publiques, nous n’avons toujours pas de réponse concrète à nos questions” estiment les repré- sentant de ce collectif. Pour les cas particuliers (familles avec enfants en bas âge, malades uti- lisant des protections, gros pro- ducteurs de déchets), ils “seront traités à part” répond la com- munauté de communes. À ce sujet, pour lever les der- nières incertitudes, une journée d’information est organisée le samedi 30 juin au gymnase Per- gaud à Morteau, de 9 heures à 18 heures. “Les bacs de diffé- rentes capacités y seront pré- sentés, ainsi que des ateliers sur les gestes de tri et le compos- tage.” Enfin les réponses aux nombreuses questions ?
L es élus de la communau- té de communes du Val de Morteau ont diffusé le 20 juin à tous les foyers une lettre d’information au sujet de la fameuse redevance incita- tive qui a tant fait parler d’elle ces dernières semaines. Signé par Jean-Marie Binétruy, ce courrier reconnaît que les temps de concertation qui se sont déroulés “ont fait appa- raître un certain nombre de dif- ficultés” et que “le cabinet d’études nous a proposé une évolution trop ambitieuse et inadaptée… avec un nombre trop limité de levées des bacs dans le forfait et un coût des levées supplémentaires exorbitant.” Jean-Marie Binétruy estime que “tous ces problèmes évoqués ne pourront être résolus dans la pré- cipitation” et annonce que l’enquête sera reprise dès le début et qu’une grille tarifaire “plus adaptée” sera trouvée. Par conséquent, la phase d’expérimentation qui devait démarrer au 1 er juillet ainsi que l’activation des puces sur les bacs au 1 er janvier 2013 sont reportées. “La période d’expérimentation s’étendra sur toute l’année 2013, le passage
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V A L D E M O R T E A U
Politique
“Je vais me mettre au travail sans attendre” Élue députée de la cinquième circonscription du Doubs, Annie Genevard fait son entrée à l’Assemblée Natio- nale. Une expérience nouvelle pour le maire de Mor- teau qui revient sur les grands dossiers qu’elle va défendre.
C’ est à dire : Comment s’est passée votre “ren- trée” à l’Assemblée Nationale le 18 juin ? Annie Genevard : Ce fut une journée réservée aux formalités, un moment où le député reçoit en quelque sorte son “paqueta- ge”. On m’a remis une mallet- te qui contient entre autres une écharpe tricolore, “le baromètre” qui est l’insigne porté dans les cérémonies publiques (N.D.L.R. : il tire son nom de sa forme), et un exemplaire de la Constitu- tion. Lors de cette demi-journée, j’ai pris également connaissan- ce des lieux : l’hémicycle, la biblio- thèque, la salle des Quatre Colonnes, les différentes admi- nistrations de l’assemblée. C’est très impressionnant. Càd : Il est probable qu’une loi sur le non-cumul des man- dats soit votée d’ici la fin de l’année. Elle ne devrait pas avoir d’effet rétroactif, mais s’appliquer à partir de 2014. D’ici là, allez-vous conserver votre mandat de maire ? A.G. : J’ai décidé de garder mon mandat de maire pour deux rai- sons. La première est que c’est un engagement que j’ai pris auprès des Mortuaciens et que je veux honorer. La seconde est que je suis convaincue que lors- qu’on exerce un mandat local on est au contact des réalités de ter- rain, de la vie quotidienne des gens. Je comprends aussi les dif- ficultés des autres maires. En étant à la fois maire et député, quand on vote des lois, on en mesure la portée dans nos com- munes. Càd : Pour toutes ces raisons, vous n’êtes donc pas favorable à une loi sur le non-cumul
des mandats, une question qui fait d’ailleurs débat à l’U.M.P. ? A.G. : Pour ma part, je suis favo- rable à la limitation du cumul des mandats, pas plus de deux mandats. Au-delà, ce n’est pas sérieux, on ne peut pas faire du bon travail. Je ne suis pas favorable à cet empêchement de cumul, que je combattrai, d’une fonction nationale à une fonc- tion locale. Cette loi éloigne- rait le député des réalités du ter- rain. Ce n’est pas un hasard si beaucoup de députés sont maires. En revanche, je vais démission- ner de mon mandat de conseillè- re régionale à la fin du mois. Càd : Comment allez-vous répartir votre temps entre Paris, Morteau et plus glo- balement le reste de la cir- conscription ? A.G. : Je serai à Paris deux voi- contingences et des sollicitations. Je veillerai à être présente à Mor- teau et à Pontarlier. Nous avons, avec Patrick Genre des grands chantiers devant nous. Je vais me mettre au travail sans attendre. Càd : Parmi les grands chan- tiers, il y a l’aménagement de la R.N 57 qui comprend le contournement de Pontarlier. En faites-vous un dossier prio- ritaire ? A.G. : L’aménagement de la R.N. 57 est un dossier sur la table depuis des décennies. Le recul du temps nous montre que s’il avait suffi d’un claquement de re deux jours et demi par semaine pendant les ses- sions parlementaires. Le reste du temps sera réparti sur la circons- cription en fonction des
Annie Genevard conservera son mandat de maire de Morteau qu’elle mènera de front avec celui de député U.M.P.
Càd : Sans cet axe de com- munication, faut-il craindre que le Haut-Doubs finisse par être dangereusement encla- vé ? A.G. : La différence avec le pas- sé, est que jamais cet aména- gement n’a fait à ce point défaut. Nous avons atteint une limite. Le trafic est saturé. L’autre enjeu est que lorsqu’on regarde les aménagements que nos voisins suisses réalisent, si nous n’agissons pas à notre tour, nous allons arriver dans le Haut- Doubs dans une forme d'entonnoir. Au-delà de la ques- tion de la qualité de vie des habi- tants du secteur, le manque de fluidité des axes de communi- cation, qu’il s’agisse de la rou- te et du ferroviaire, aura pour conséquence d’isoler le massif jurassien au profit des régions genevoise et bâloise. Càd : L’autre axe routier qui permettrait de désenclaver le Haut-Doubs est la route des Microtechniques. Quelle est votre position sur ce dossier qui relève de la compétence du Conseil général ? A.G. : D’un côté l’État, de l’autre le Conseil général. Pour ma part, pour ces chantiers structurants, je plaide pour une convergence des politiques publiques. Pour débloquer une situation, il faut que tous les acteurs se mettent
doigts pour le résoudre, il aurait déjà abouti. Cependant, ce n’est pas parce qu’il est compliqué qu’il ne faut pas y travailler. Je m’y emploierai avec une détermi- nation sans faille d’autant que je constate que partout ailleurs il y a des chantiers routiers et autoroutiers.Àmon sens, ce déca- lage illustre le fait que, trop sou- vent, la ruralité est la laissée- pour-compte du développement. Mon rôle sera de lutter contre cette étiquette pour montrer son grand potentiel, y compris éco- nomique. ne, le contournement de Pon- tarlier, et la descente des Tavins qui aurait dû être aménagée il y a longtemps puisqu’il y a eu les crédits pour le faire. Ils nous ont été enlevés suite à un désac- cord sur le tracé. Pour le contournement de Pon- tarlier, ma priorité est de déblo- quer les 2 millions d’euros pré- vus dans le P.D.M.I. (program- me de modernisation des itiné- raires routiers). Sans les études, nous ne pourrons pas avancer. La deuxième étape sera de peser pour que soit inscrit au prochain P.D.M.I. le contournement de Pontarlier. Il y a trois aspects sur le dossier R.N. 57 : les créneaux de dépasse- ment entre Saint-Gor- gon, la Main et la Vri-
A.G. : Il faut en effet que les déci- deurs viennent voir sur le ter- rain la réalité de ce que l’on vit. C’est indispensable que ceux qui prennent des décisions les éclai- rent par l’expérience du terrain. Nous devons en finir avec cet- te image d’un Haut-Doubs “eldo- rado”. Càd : Ne redoutez pas éga- lement que vos marges de manœuvre soient contraintes également par le fait de sié- ger dans l’opposition à l’Assemblée Nationale ? voix avec la même attention que celui qui se trouve dans la majo- rité. Càd : Comptez-vous associer Patrick Genre à votre action de députée et de quelle maniè- re ? A.G. : De façon générale, je vais travailler avec tous les élus de tout le territoire. Pontarlier a une situation particulière. De la même façon que j’ai conduit cet- te campagne en étroite colla- boration avec Patrick Genre, je continuerai mon mandat de député sur les bases de cette col- laboration car je connais l’homme et son engagement. Càd : En tant que vice-pré- sidente de l’U.M.P. du Doubs, qu’allez-vous faire vis-à-vis des élus “dissidents” qui ont soutenu Nathalie Bertin lors des législatives ? A.G. : D’abord, malgré cette cam- pagne au cours de laquelle j’ai vécu la dissidence, les attaques, je ne suis pas d’un naturel revan- chard. Je regarde devant. La vic- toire est nette et sans appel. Je ne dis pas que tout est oublié. Mais ce qui compte, c’est demain. Je ne suis pas dans le règlement de comptes. En revanche, je ne sais pas ce que fera l’U.M.P. Pour l’instant, ce qui domine, c’est le bonheur de l’élection et le bon- heur de me mettre au travail. A.G. : Le député a tou- jours une latitude pour agir quel que soit son bord. Je l’espère, sinon ce serait gênant pour la démocratie. Le dépu- té d’opposition doit pou- voir faire entendre sa
autour d’une table pour trouver une solution à une probléma- tique identifiée sur le terrain. Nos concitoyens attendent cela et pas une guéguerre entre l’État et le Département. Càd : De part et d’autre de la frontière, des initiatives émer- gent pour faire éclore un pro- jet de grande région trans- frontalière qui épouserait les frontières de l’Arc jurassien franco-suisse. Qu’en pensez- vous ? A.G. : Je suis dans cette logique- des initiatives de collaboration émergent, cela va dans le sens de l’histoire. Pour ma part, je vais reprendre contact avec les députés qui avaient suivi la mis- sion parlementaire sur les régions transfrontalières afin d’aller plus loin dans cette réflexion. Càd : Outre la question des déplacements, l’autre sujet qui préoccupe les travailleurs frontaliers est l’assurance- maladie. En 2014, ils ne pour- ront plus choisir librement leur mode d’assurance. Com- ment comptez-vous interve- nir sur ce dossier ? A.G. : C’est un dossier sur lequel je vais travailler. Il y a encore deux collectifs budgétaires qui vont nous permettre, soit d’essayer de repousser encore l’échéance, soit d’obtenir, ce que je souhaite, que les travailleurs frontaliers puissent décider défi- nitivement du choix de leur assu- rance-maladie. J’ai entendu l’urgence de ce dossier. Il faudra batailler ferme en partenariat avec les associations de fronta- liers pour obtenir le droit d’option qui existe dans d’autres pays européens. Càd : Ne redoutez-vous pas que votre action soit limitée par cette idée très parisien- ne selon laquelle les diffi- cultés d’un territoire fronta- lier ne nécessitent pas qu’on s’y intéresse urgemment ? là. Une grande région transfrontalière a de l’avenir. On sait que nos destins avec les Suisses sont liés et qu’ils le seront encore pour long- temps. Les relations avec la Suisse s’intensifient,
“En finir avec l’image du Haut- Doubs “eldorado.”
“Je ne suis pas dans le règlement de comptes.”
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Propos recueillis par T.C.
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V A L D E M O R T E A U
Villers-le-Lac
“Nous ne faisons pas une autoroute au Saut du Doubs” Des amoureux de la nature s’émeuvent après avoir constaté le démarrage de travaux forestiers sur le site d’accès au Saut du Doubs. Malaise à l’O.N.F. et mise au point de la mairie.
C’ est en voyant à la manœuvre des engins forestiers entamer des travaux de terrasse- ment que des habitants de Vil- lers-le-Lac, promeneurs et amou- reux de la nature, ont immédia- tement réagi pour essayer de com- prendre ce qui se tramait autour de ce site classé. “Des engins énormes étaient en train de fai- re une piste de plus de 4 m de large, une grande tranchée
d’explications… Du côté de la mairie, on cherche à minimiser les craintes des rive- rains tout en reconnaissant que ces travaux n’ont pas été enga- gés dans le respect de la régle- mentation. “On a eu une inter- prétation moins restrictive de la loi. En fait, quand un site est classé, il faut quasiment obtenir une autorisation ministérielle pour entamer des travaux. Selon l’adminstration, il s’agit non pas
menant au-dessus du belvédère de la chute. Ces travaux ont été entamés dans l’illégalité et la clandestinité la plus complète. On a alerté la mairie qui a sus- pendu les travaux” résume un de ces promeneurs qui craint que derrière ces travaux fores- tiers ne se cache un projet de plus grande ampleur. Interro- gée sur le sujet, l’O.N.F. qui supervisait ce chantier forestier n’a pas souhaité apporter plus
attentifs ne sont pas complè- tement rassurés. Ils soupçon- nent l’existence d’un projet d’aménagement plus conséquent. “Je rassure tout le monde : il ne s’agit pas de faire un centre d’essai nucléaire ni une auto- route forestière. Aucun drame écologique ne se prépare ici. Nous avions fait un chemin il y a une
s’il reconnaît qu’une “étude avait été faite il y a quelques années mais il s’avère impossible de remonter du Saut jusqu’aux Vions. La déclivité est trop impor- tante.” À la mairie de Villers-le- Lac, on reconnaît seulement avoir déjà entendu parler d’un projet de petit train mais qui ferait juste le trajet entre le centre de Villers et les Vions, via Chaillexon. “Mais ces travaux forestiers n’ont rien à voir avec ce genre de projet” répète le mai- re. Un autre projet touristique d’installation de cabanes à proxi- mité du Saut du Doubs, avait également éclos, sans avoir de suites. Les amoureux du Saut du Doubs, eux, ne souhaitent qu’une chose : “Que ce site reste à l’état naturel.” J.-F.H.
d’une amélioration de la desserte forestière mais de la création d’un chemin. Il faut donc reprendre la procédure et en attendant, ces travaux sont sus- pendus jusqu’à ce qu’on ait toutes les autorisations en bonne et due forme” explique le maire Jean Bourgeois. Quant à la nature de ces travaux, le premier magis-
trat affirme que “c’est juste pour améliorer la desserte forestière” afin d’accéder notamment aux 40 hectares de forêt situés aux abords du
dizaine d’années, qui est aujourd’hui totalement intégré au paysage. Ce genre de plaies se cica- trise rapidement” ajou- te Jean Bourgeois. Des
Un projet de petit train touristique ?
Saut du Doubs, propriété de la commune depuis une quinzai- ne d’années. “Nous avons mis- sionné l’O.N.F. pour établir un plan de gestion pour cette forêt, l’idée est de pouvoir l’exploiter.” Pour autant, les promeneurs
habitants de Villers-le-Lac avan- cent l’existence d’un projet de création d’un petit train tou- ristique qui rejoindrait le site du Saut du Doubs. “Aucun pro- jet de ce type n’a été déposé en mairie” rétorque le maire, même
Les travaux de création d’un chemin fores- tier ont été stoppés, faute d’autorisation.
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V A L D E M O R T E A U
Les Fins Accidents de la route : ils disent “stop”
F auché à 21 ans. Julien est venu gonfler en ce dernier week-end d’avril la trop longue liste des victimes de la route. Ébranlés par la disparition tragique de leur ami, ils ont décidé de réagir.Trop, c’est trop. “Si vous voulez rédui- Suite au décès tragique d’un de leur copain, Lau- ra Montmasson et Gra- tien Minary ont décidé de réagir. Ils réclament la mise en place de navettes pour conduire et ramener les jeunes de boîte de nuit.
Laura Montmasson et Gratien Minary sont à l’initiative de cette idée de transport en commun.
re les accidents et préserver la vie de nombreux jeunes, aidez-nous à mettre en place un système de transport” lancent à l’unisson Laura Montmasson et Gratien Minary qui avec d’autres “potes” ont décidé de lutter contre la fata- lité des accidents de la route. Comme tous les jeunes de leur âge, ils sortent le samedi soir. On boit des verres dans un bar, puis direction la boîte de nuit. Seulement, quand il s’agit de s’y rendre, pas de solution. Alors parce qu’on est “jeune et fou”, on prend la voiture et on bra- ve les interdits. Ça passe sou- vent, parfois ça casse. Cette rou- lette russe, ils n’en veulent plus.
“Il faut que ça change. Notre idée est de créer une sorte de trans- port en commun pour emmener les jeunes en boîte, avec plusieurs sites et heures de départ” avan- cent les deux copains. Un sys- tème similaire avait été mis en place par une des deux dis- cothèques locales, insuffisant selon eux. Reste à trouver le financement, et l’autorité qui voudra bien por- ter ce porter ce dossier jusqu’au bout et le pérenniser. Ils se disent “choqués que les communes, les bars ou les discothèques ne s’organisent pas pour créer un nouveau réseau de bus qui per- mettrait d’amener à bon port les
jeunes lors de leurs soirées.” Et pour ce service, ils se disent évi- demment tous “prêts à payer” , 1, 2, voire 5 euros ou plus pour un aller-retour nocturne. “Notre but est de toucher un maximum de monde. Nous souhaitons fai- re réagir toutes les personnes (élus, transporteurs, disco- thèques…) pour permettre aux jeunes de s’épanouir les week-
ends tout en préservant leur vie” insistent-ils. Pour que jamais plus ils n’aient à vivre, pas plus que les familles concernées, les suites de ce funes- te 28 avril 2012. J.-F.H.
Renseignements au 06 88 93 93 58 ou 06 74 70 17 25
Pour rappeler ce triste drame et sensibiliser, le Conseil général a installé cette silhouette noire au Mont de Fuans.
Publi-information Le Restaurant du Barrage vous accueille Loin de la foule, venez faire une pause au Restaurant du Barrage. Une table traditionnelle, un bar aux airs latino et une pergola relaxante. Détendez-vous, les vacances sont là…
Rui Ferreira a entièrement remis aux normes l’établis- sement.
L e propriétaire met une dernière touche aux travaux d’embellissement qu’il a entrepris, et le Restaurant du Barrage aura fait complètement peau neuve. Une sal- le rafraîchie aux tons jaune et vert, un bar totalement réaménagé à l’arrière de l’établissement, un autre bar extérieur agrémenté de son petit bassin et une pergola relaxante… Le restaurant du Barrage invite à la détente. Rui Ferreira, qui a repris l’établissement connu depuis plusieurs générations pour sa fameuse truite meunière, a fait de cet endroit entiè-
Une terrasse agréable munie d’une pergola, idéal pour les beaux jours.
rement remis aux normes un lieu plus branché, tout en conservant la tra- dition des lieux. À la carte, on trouve toujours les clas- siques truites, filets de perche (répu-
tés), entrecôtes et croûtes aux champi- gnons, désormais agrémentées d’autres plats plus exotiques tels que les gambas, la grande spécialité de l’établissement situé à quelques minutes de Villers-
Les gambas, la grande spécialité de l’établissement.
le-Lac au lieu-dit le Pissoux. Cet été, le Restaurant du Barrage sera ouvert tous les midis ainsi que le week- end. “Nous proposons régulièrement des soirées à thème. Tous, les vendre- dis soir, au bar, l’ambiance est déten- due avec apéro-tapas et musique lati- no” observe le propriétaire qui n’a pas ménagé sa peine pour donner un nou- veau souffle à l’établissement qui se trouve au sommet de la route menant au barrage du Châtelot. Au Restaurant du Barrage, il est éga- lement possible d’organiser des repas de famille et autres anniversaires. En général, pour ce genre de repas de groupe, le patron offre l’apéro…
Le bar aux airs latino invite à la détente.
SUI VRE LA DIRECTION “SAUT DU DOUBS”, PUI S LE PISSOUX (BARRAGE)
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DIAGNOSTIQUEUR I M M O B I L I E R DU HAU T - DOU B S
Morteau
Ils mettent l’addition sur le compte du voisin
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L es entreprises du bâti- ment ont leur cantine où elles vont déjeuner le midi. Les ouvriers font noter leurs repas et le res- taurateur envoie la facture au siège de la société qui les emploie. Beaucoup d’établissements fonctionnent ainsi, en confiance, avec leur clientèle d’habitués. Une restau- ratrice duVal de Morteau n’avait jamais eu aucun problème jus- qu’à récemment lorsqu’un grou- pe d’ouvriers du bâtiment qui avait un chantier sur le secteur lui laisse une ardoise de 250 euros. La somme n’est pas Des ouvriers du bâtiment qui sont venus déjeuner à plusieurs reprises dans un restaurant du Val de Morteau ont demandé à la patronne de l’établissement d’envoyer la facture à la maison-mère qui les employait. Mais voilà, ils ont donné le nom d’une autre société.
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www.acdiagmorteau.com
très importante, mais la profes- sionnelle a porté plainte, par principe. “Quand ils sont venus déjeuner, ils m’ont donné le nom de l’entreprise du Jura à laquel- le je devais envoyer la facture. Or ça n’était pas leur société”
contentieux avec les sociétés du Haut-Doubs qu’elle connaît. En revanche, ces problèmes peu- vent survenir avec des entre- prises qui viennent de loin pour intervenir ponctuellement sur des chantiers. D’autres cas de
président du syndicat. Il rap- pelle quelques consignes pour éviter de se faire piéger comme “demander aux ouvriers de signer la facture du jour. Si le restaurateur a des doutes, il ne doit pas hésiter à prendre contact avec la société en ques- tion pour s’assurer que tout est en ordre.” De son côté, à partir de main- tenant, la restauratrice du Val de Morteau va demander aux entreprises qu’elle ne connaît pas de montrer patte blanche. Elle leur demandera le cas échéant une carte de profession- nels attestant qu’ils travaillent bien pour l’entreprise à laquel- le elle adressera la facture. T.C.
remarque la commerçan- te qui supporte aujour- d’hui le préjudice. Ils ont donc mangé le midi et ont mis l’addition sur le compte d’une
restaurateurs abusés ont semble-t-il été signa- lés à Pontarlier. Pour le syndicat des hôteliers du Doubs, ce genre “d’arnaque” est
“Je n’avais jamais vu cela.”
autre entreprise, laquelle a refu- sé de payer cette facture qui ne la concernait pas. “Je n’avais jamais vu cela” soupire la res- tauratrice qui a toujours tra- vaillé en confiance avec sa clien- tèle de professionnels. Elle pré- cise encore n’avoir jamais eu de
extrêmement rare et marginal. “Je suis en contact permanent avec nos adhérents. Il y a très longtemps que je n’avais pas entendu parler de ce type d’affaire. Nous avons eu un cas il y a quelques années et c’est tout” explique Daniel Frelin,
Selon le syndicat des hôteliers du Doubs, ce genre “d’arnaque” est extrêmement rare.
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Sport Le Doubs, nouveau terrain de jeu des traileurs
Sport en vogue, le trail se développe et les idées avec. La jeune association “Doubs Terre de Trail” veut promouvoir le département en créant des sen- tiers balisés spécialement pour les coureurs.
ra 20 parcours parmi les plus beaux de France choisis comme coups de cœur par Karine et son mari Bruno Tomozik. “À notre grande joie, notre département et plus particulièrement la hau- te vallée de la Loue feront partie de cette sélection” annonce le spor- tif et organisateur d’événements. À l’image du Trail de Quingey, Besançon, des Sangliers, de la Rêverotte, de Saint-Vit, du Lison,
très présent. Les premiers rem- portent davantage des paniers garnis de produits régionaux que des primes. Originaire de Malans dans la vallée du Lison, Johan Salomon court le monde entier à la recherche de trekkings entre l’Inde et le Pérou. Selon lui, le Doubs est un espace “idéal” pour développer ce sport et y adjoindre des services touristiques. L’objectif “est de créer des cir- cuits permanents avec une signa- létique “spécifique trail” au départ de chacune des 13 communes organisatrices avec des cartes” annonce l’association qui a besoin de soutiens et de bénévoles pour mener ce projet à bien. Avis aux amateurs. E.Ch.
D e l’énergie à revendre, “Doubs terre de trail” n’en manque pas. La jeune association a une idée derrière la tête : faire de cet- te discipline sportive consistant à courir dans les bois et chemins escarpés une vitrine de la Franche- Comté incitant le touriste à venir fouler les sentiers. Née au début du printemps de la rencontre de 13 organisateurs de trail dans le Doubs, “Doubs Terre de trail” a déjà enfilé les baskets pour concrétiser son projet en accueillant Karine Herry, “l’une des traileuses les plus connues au monde” dixit Jean-Michel Roy, l’un des créateurs de cette asso-
ciation avec Johan Salomon. Sur invitation des passionnés de course à pied grandeur nature, les bénévoles ont conduit la championne à travers la haute
Vallée de la Loue, entre Mouthier-Hautepierre et Ornans, pour lui fai- re découvrir des sentiers magnifiques et incon- nus. “Sa venue se situait
des Forts de Besan- çon…, chaque événe- ment de ce type orga- nisé dans le départe- ment prend de l’envergure. Un goût
Un goût de l’effort, de l’ambiance…
de l’effort, de l’ambiance, sont quelques-unes des recettes expli- quant l’essor de ce sport, où l’argent ne semble pas encore
dans le cadre d’un projet d’article dans une revue nationale de cour- se à pied, dit Jean-Michel Roy. Les parcours que nous avons empruntés avec Karine figure- ront dans un livre “La France, une formidable terre de trail” poursuit-il. Ce livre regroupe-
Se renseigner : www.doubsterredetrail.fr ou royjeanmichel25@orange.fr
Concours
Le Mont-Vouillot en timbre Le journal C’est à dire
L es clichés en Franche- Comté, on aime cela. On adore même.Alors logique que sur les 10 photos retenues pour devenir des timbres collec- faisait partie du jury orga- nisé par La Poste devant désigner 10 photos repré- sentatives de la Franche- Comté qui serviront à créer un bloc collector de 10 timbres. Les auteurs sont les facteurs.
te, et une photographe, 10 images prises par des facteurs. Le choix n’a pas été simple : il s’est porté sur 49 clichés. Les 10 photos choisies seront ensui- te transformées en timbres que vous pourrez acheter d’ici l’été. Originalité de l’épreuve : ce sont les facteurs et factrices qui ont pris les photos et qui les ont ensuite renvoyées. Au total, 47 professionnels à travers la région y ont participé. Beau- coup de paysages sont revenus, “preuve de l’attachement des facteurs à leur territoire” décla-
tor, neuf d’entre elles représentent des pay- sages de notre départe- ment. Les cascades du Hérisson dans le Jura, la Vallée de la Loue et Ornans pour le Doubs…
re Katia Thea, directri- ce du courrier Franche- Comté. Le secteur du Haut- Doubs a inspiré ces der- niers. Ainsi, une pho- to en contre-jour du
Attachement à leur territoire.
et bien sûr Port-Titi sur le lac de Saint-Point, ou le Mont-Vouillot, mais pas le Saut du Doubs. Invité à comme membre du jury dans le cadre d’un concours organisé par l’enseigne La Pos- te, le journal C’est à dire a rete- nu avec des membres du comi- té régional du tourisme, la Pos-
Mont-Vouillot sous la neige a été retenue ainsi qu’un rocher sur le Doubs entre le Saut du Doubs et le Châtelot. Pour le secteur de Pontarlier, la pho- to de Port-Titi prise en hiver avec les sapins légèrement gelés a fait l’unanimité. E.Ch.
Le Mont Vouillot en contre-jour sous la neige.
Du 27 juin au 31 juillet 2012
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Les Fins La Roumanie comme terrain d’étude
Les élèves de primaire explorent le ciel Des élèves de C.P. et C.E.1 ont lancé un ballon-sonde dans la stratosphère. Récu- pérée à 220 km de là, en Suisse, la nacelle a livré tous ses secrets aux scientifiques en herbe. Villers-le-Lac
qu’en France” résument les élèves. Là-bas, “ils ont eu l’occasion de faire des inven- taires qu’on ne confierait en Fran- ce qu’à des élèves de B.T.S.” note David Bournez, autre moniteur qui a également accompagné le petit groupe. “Ce séjour nous a tous motivés encore plus” ajou- tent les élèves qui se destinent à une carrière de garde-fores- tier, de soigneur animalier ou
Six élèves de la Maison Familiale et Rurale (M.F.R.) des Fins reviennent d’un stage de trois semaines en Roumanie dans le cadre d’un projet euro- péen. Plus motivés que jamais.
I ls avaient chacun 600 euros en poche, pour trois semaines en Roumanie. Une fortune dans ce pays où le salai- re minimal est de 200 euros par mois. Autonomes, ils ont appris à gérer eux-mêmes ce petit pécu- le. Mais avant tout, si ces six jeunes de la M.F.R. des Fins sont allés passer trois semaines en Roumanie, c’est pour se frotter à d’autres méthodes d’apprentissage. “Ces élèves de première sont en Bac Pro gestion des milieux naturels et de la fau- ne. Ils ont passé trois semaines dans un parc naturel régional. L’objectif de ce séjour financé par
l’Europe dans le cadre du pro- gramme Leonardo était de se professionnaliser et d’apprendre des techniques différentes de tech- niciens de l’environnement, en
“D is, maîtresse, tu crois qu’il fait chaud ou qu’il fait froid là- haut ?” Des questions de ce type, ils en avaient à la pelle les élèves des classes de C.P. et de C.E.1 de Cédric Bosson, Fabienne Cha- telain et Catherine Chapuis. Et aujourd’hui, après l’expérience qu’ils ont eux-mêmes menée, ils en savent beaucoup plus sur les mystères du ciel et les phéno- mènes atmosphériques. Le 15 mai dernier, ils ont lancé dans le ciel de Villers-le-Lac un ballon-sonde sous la houlette d’un autre enseignant, Emma- nuel Bournez, professeur de sciences-physiques au lycée de Morteau. Après être monté jus- qu’à 27 000 m d’altitude où la température frôlait avec les moins 50 °C, l’engin muni d’une batterie de capteurs et d’un caméscope a été transporté par les courants jusqu’en Suisse cen- trale où il a atterri quelques heures plus tard. Localisé avec l’aide de radio-amateurs, il a été récupéré quelques jours plus tard, non sans mal et après une randonnée épique, à près de 2 000 m d’altitude sur le ver-
encore de techniciens en gestion de la nature, dans des parcs ou des réserves naturelles. Cette action inédite pour la M.F.R. des Fins sera reconduite dès l’an pro- chain, et même étendue.
un mot d’enrichir leur cursus” résume Stépha- nie Chef, monitrice à la M.F.R. Et surtout, “ils ont appris l’autonomie… et à faire à manger.” Pour ces six jeunes âgés de 16 à 18 ans-Alex,
“Les gens bien plus accueillants qu’en France.”
Camille, Guillaume, Anne, Anthony et Damien -, c’était une grande première. “On a décou- vert un pays pauvre mais où les gens sont bien plus accueillants
Une classe entière cette fois aura l’occasion de partir, en Rouma- nie, en Angleterre, en Pologne ou en Finlande. J.-F.H.
Le ballon-sonde a décollé de Villers-le-Lac. Il a été récupéré en Suisse dans le canton d’Uri après avoir atteint 27 000 m d’altitude.
sant escarpé d’une montagne dans le canton d’Uri. “Cette action pédagogique a pleinement rempli sa mission, se félicite Fabienne Chatelain, une des trois enseignantes. Avec les élèves, nous avions émis des hypothèses sur ce que le ballon allait trouver là-haut, la tempé- rature, la pression atmosphé- rique, l’humidité, les effets du soleil, etc., et on a trouvé les appli- cations pour prouver ce qu’on avançait. Grâce aux images fil- mées par le caméscope, les élèves
ont pu constater que la Terre était bien ronde. Cette expérien- ce “pour de vrai” est un excellent moyen d’apprendre pour ces élèves qui ont fait preuve d’une remarquable implication.” L’expérience, inédite ici, servi- ra de support d’études à l’antenne du C.N.E.S. rattachée au Pavillon des sciences de Montbéliard. Au vu de ces résul- tats pédagogiques probants, cet- te expérimentation scientifique devrait être renouvelée à Vil- lers-le-Lac. J.-F.H.
Les élèves des Fins ont passé trois semaines, en autono- mie, dans
un parc naturel roumain.
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Aménagement
La route des Microtechniques fait de nouveau débat De part et d’autre de la frontière, des voix s’élèvent pour deman- der la réouverture du dossier de la route des Microtechniques. Albert Rognon, le conseiller général du canton de Morteau est mobilisé sur ce projet jugé par beaucoup comme prioritaire.
Sur cette maquette, on peut distinguer l’entrée du tunnel, située au Col-des- Roches à la hauteur de la carrière.
V oilà plus de vingt ans maintenant que le Conseil général du Doubs a mis entre parenthèses le projet d’aménagement de la route des Microtechniques entre Les Fins et le Col-des-Roches.Le projet des- siné à l’époque et soumis à enquê- te publique prévoyait la construc- tion d’une 2 x 2 voies plongeant depuis Les Fins vers la Combe- Geay avant de repartir en direc- tion de la Suisse viaVillers-le-Lac. L’axe de communication devait longer le coteau des Frenelots (commune des Fins), traverser les terres agricoles duVal deMorteau et nécessitait la construction d’un pont au-dessus du marais de La Tanche pour permettre la jonction avec la route deVillers-le-Lac.Trop coûteux, trop d’opposition : le Département a finalement choi- si de refermer le dossier, amé- nageant d’autres tronçons de la route des Microtechniques com- me celui entre les Âges-de-Loray et Orchamps-Vennes, le dernier en date. Aujourd’hui, de part et d’autre de la frontière, des voix s’élèvent pour que soit remis à l’ordre du jour ce projet qui per- mettrait d’une part d’absorber le trafic frontalier qui devrait enco- re s’intensifier dans les prochaines années au regard des perspectives économiques annoncées par la Suisse. D’autre part, ce chaînon manquant donnerait du réalisme à liaisonBesançon-Berne via Neu- châtel. Alors que nos voisins helvètes engagent le chantier d’évitement du Locle (voir ci-dessous), tout est à refaire pour la route des Microtechniques. “Elle doit être achevée. Nous en avons besoin” estime Charles Häsler, vice-pré- sident du conseil communal du Locle. Il ajoute : “Cependant, au regard des délais de réalisation et de l’urgence qu’il y a à régler les problèmes de trafic, je m’interroge. Est-ce qu’on ne peut
cendre à Morteau. Pour cela, Albert Rognon pro- pose de construire une route de 2 x 1 voie de 6 km qui, à par- tir de la piscine des Fins, file- rait en direction du communal des Frenelots, tournerait dans le Bois du Geay avant de des- cendre raisonnablement vers Villers-le-Lac. La jonction avec l’actuelle route de Villers-le-Lac se ferait au lieu-dit les Com- bottes. Deux créneaux de dépas- sement seraient aménagés, et une petite tranchée serait creu- sée dans le secteur des Champs Greusard, pour atténuer la pen- te. “La route ne traverserait pra- tiquement que des forêts, environ 10 hectares, prin- cipalement situées sur la commune des Fins. Très peu de terres agricoles sont concernées” explique-t-il. Le coût de l’opération avoi- sinerait les 30 millions d’euros. Albert Rognon a déjà convain- cu des conseillers généraux du bien-fondé d’examiner ce projet de plus près. Il va continuer à étayer son dossier pour que la majorité départementale fasse de cette route une priorité à court terme. “Nous aurons besoin de tous les partenaires. Pour obte- nir leur concours, il faudra que le Conseil général affirme sa volonté de réaliser ce projet. Je suis là pour déclencher cette volonté” précise Jean-François Longeot, chef du groupe d’opposition au Département. Pour Charles Häsler, cette rou- te ne suffira pas. “Quand j’entends que les entreprises suisses de la région vont créer entre 2 000 et 3 000 emplois les prochaines années, nous n’échapperons pas à la néces- sité de créer entre nos deux pays des conditions de transport public. Au regard des perspec- tives économiques, nous serons confrontés aux problèmes de cir- culation et de parking.” T.C.
pas mettre en place pour com- mencer entre la France et la Suis- se le co-voiturage ? Cela mobi- liserait des investissements moins importants que l’électrification de la ligne ferroviaire ou que la construction d’une nouvelle route.” Parer au plus urgent sans oublier le reste. “Le co-voitu- rage relève du civisme. Il faut que les mentalités évoluent. Cela ne se décrète pas” répond Albert Rognon. Conseiller général du canton de Morteau, l’élu est le premier à rouvrir le dossier de route des Microtechniques. Il planche sur le projet depuis plu- qui mériterait lui aussi d’être dynamisé. “25 000 véhicules tra- versent Morteau chaque jour, ce n’est plus possible ! C’est l’asphyxie ! Plus de 3 600 voi- tures traversent Montlebon. Les automobilistes passent par la route des crêtes afin d’éviter le verrou de la douane du Col-des- Roches. Aux Fins, dès 5 heures du matin, les travailleurs fron- taliers empruntent toutes les petites rues, pour tenter de gagner du temps. Le soir, ce sont les bou- chons. C’est risqué et dangereux. La situation n’est plus tenable” dit-il. Sa réflexion lui permet désor- mais d’émettre des hypothèses pour la construction d’une rou- te des Microtechniques moins coûteuse et plus réaliste que le projet initial. “Le vrai pro- blème routier se situe aux Fins, à la jonction entre la R.D. 437 qui arrive de Maîche et la R.D. 461 qui vient de Besançon.” L’objectif du projet est de diri- ger les automobilistes vers la Suisse, sans qu’ils aient à des- sieurs mois, convaincu de l’importance d’examiner une liaison routière rapi- de entre Les Fins et le Col- des-Roches, complémen- taire du réseau de trans- ports en commun existant
Évitement du Locle Et pendant ce temps, côté suisse…
Le projet d’évitement de la ville du Locle est sur le point d’être approuvé par les instances fédé- rales de Berne. P endant ce temps-là côté suisse, on avance à grand pas. La route H-20 qui relie la frontière du Col-des- Roches à Neuchâtel va encore connaître une nouvelle phase de gros travaux avec le projet d’évitement du Locle qui doit officiellement être approuvé en septembre par le conseil fédé- ral à Berne. C’en sera alors fini des interminables files de voi- tures qui traversent chaque jour la localité frontalière. Chaque jour enmoyenne, près de 25 000
véhicules transitent dans Le Locle. Rapporté à la moyenne journalière, c’est plus que le tra- fic sous le tunnel du Gothard ! L’évitement du Locle (le terme employé côté suisse pour par- ler de déviation) se fera entiè- rement par un tunnel dont l’entrée sera située juste après
Locle est actuellement sur les bureaux de la Confédération à Berne. “Toutes les oppositions ont été levées, ce projet doit enco- re être agréé “route nationa- le” cette année, elle sera alors jugée comme prioritaire. Le conseil des États doit valider le dossier cet automne. Nous
le Col-des-Roches, à hau- teur de la carrière de pierres. Ce tunnel res- sortira 5 km plus loin à mi-hauteur de la rou- te qui monte au Crêt-
avons donc bon espoir que les travaux puis- sent démarrer en 2015.” Ce projet sera mené en parallèle d’un autre
Près de 25 000
véhicules par jour.
“Ce n’est plus possible.”
du-Locle. “C’est certainement la version la plus chère, c’est aussi la plus pratique” com- mente la Ville du Locle. Le coût est en effet à la hauteur de ces travaux pharaoniques : 500 mil- lions de francs suisses. Le dossier de l’évitement du
dossier tout aussi ambitieux et coûteux (également 500 mil- lions de francs suisses) : l’évitement complet de La Chaux-de-Fonds. À partir du pont des Éplatures un autre tunnel doit rejoindre celui de la Vue-des-Alpes. J.-F.H.
Le tracé entre Les Fins et Villers-le-Lac tel que le suggère Albert Rognon, conseiller général du canton de Morteau.
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