Journal C'est à Dire 171 - Novembre 2011

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V A L D E M O R T E A U

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Morteau Y a-t-il un cinéma de trop à Morteau ? Le Paris peine à atteindre ses objectifs tandis que l’Atalante va devoir investir dans le numérique s’il veut continuer son activité. Les discussions sont en cours pour “optimiser” l’outil cinéma à Morteau.

D eux cinémas pour une ville de 7 000 habi- tants, est-ce un luxe ? La question est légi- time quoiqu’en disent les défen- seurs de la diversité culturelle. Ce débat est en tout cas claire- ment posé officiellement au sein des instances mortuaciennes. Pour l’instant, Annie Genevard, maire de Morteau, a décidé de ne rien changer au fonction- nement en parallèle des deux

cinémas de la ville. Mais le débat est ouvert. À tel point que la disparition d’un des deux ciné- mas comptait parmi les scé- narios envisagés. “Dans quelle mesure il faudrait garder deux salles à Morteau ? s’est interro- gée la mairie. Dans tous les cas, il en restera au moins une.” Le cinéma Le Paris (les murs et les équipement appartien- nent à la communauté de com- munes du Val de Morteau mais

le Paris. En revanche, la ques- tion du rapprochement des deux structures - Le Paris, cinéma “commercial” et l’Atalante, ciné- ma “culturel” - se posera inexo- rablement. De son côté, l’Atalante est éga- lement déficitaire. “Cette année, nous atteindrons les 8 000 entrées. C’est honorable, nous

lèges et lycées au cinéma” ne peuvent plus être projetés en 35 mm et doivent être “déloca- lisées” au Paris qui possède déjà la technologie numérique. L’Atalante vient donc de dépo- ser un dossier d’équipement au numérique auprès du centre national de la cinématographie (C.N.C.). “Le passage au numé-

sommes en progression juge Steve Dupuis, le directeur de la M.J.C. Mais il est évident qu’il va falloir trouver enco- re plus de synergies entre les deux salles.” Autre élément à

rique va s’imposer plus rapidement enco- re que prévu pour les cinémas français” confirme Steve Dupuis. Les discussions vont donc se poursuivre

“Je me demande

où les gens de Morteau vont au cinéma…”

L’Atalante atteindra les 8 000 spectateurs cette année.

la gestion est confiée à un pri- vé) n’atteint pas les objectifs que son gérant s’était fixé en reprenant les lieux il y a un an. “Je me demande parfois où les gens de Morteau vont au ciné- ma… s’interroge Jean-Charles Gabireau le gérant. Sur un an, nous sommes à 23 000 entrées. Pour être rentable, il faudrait atteindre les 30 000 entrées par an” indique-t-il. Pour l’instant, il n’est pas question de fermer

prendre en compte : les néces- saires investissements qui vont s’imposer pour la salle muni- cipale de l’Atalante, gérée par la M.J.C. de Morteau. D’ici 2014 au maximum, toutes les salles de cinéma de France seront contraintes de passer au numé- rique. C’est un investissement, certes subventionné, qui dépas- se les 100 000 euros. Déjà des opérations comme “Écoles, col-

entre les deux cinémas de Mor- teau pour trouver d’autres ter- rains de collaboration. Pour améliorer leur “visibilité” réci- proque, ils ont commencé à tra- vailler sur un programme com- mun de communication. En vain. “On a du mal à trouver les bons fonctionnements” recon- naît un des acteurs du dos- sier. J.-F.H.

Le cinéma Le Paris enregistre 23 000 entrées par an. Insuffisant.

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