Journal C'est à Dire 171 - Novembre 2011
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V A L D E M O R T E A U
La commune des Fins surveillée par l’État Le 10 octobre, Alain Bailly, conseiller municipal d’opposition a alerté par courrier le préfet de Région pour attirer son attention sur des anomalies qu’il a observé dans la gestion des marchés publics. Affaires municipales
L’ État,par l’intermédiaire du service du contrôle de la légalité, vérifie que les municipalités res- pectent bien la réglementation en ce qui concerne l’attribution des marchés. Lorsque ces spé- cialistes décèlent une anomalie, ils en informent le maire. Ils peu- vent ainsi procéder à l’envoi d’une lettre d’observation pour rappe- ler aux élus un certain nombre de règles à suivre lors des appels Valembois a adressé un courrier en ce sens à Gérard Colard, le premier magistrat de la com- mune. Depuis, selon le maire, “tout est rentré dans l’ordre” affir- me-t-il. L’élu explique également avoir fait acter récemment en Conseil municipal sa décision de se reti- rer de la commission voirie à d’offres. La procédure est habituelle.C’est ce qui s’est passé aux Fins. En septembre 2010, le sous-préfet François
laquelle il participait jusqu’à présent afin d’éviter toute “sus- picion” si d’aventure la com- mission devait attribuer un mar- ché à la société Fracotec (bureau d’étude) dirigée par son fils, qui est déjà intervenue sur des opé- rations communales. Gérard Colard prend donc ses distances pour se mettre à l’abri des “qu’en dira-t-on” déjà tenaces dans le village. Mais selon nos informations, les dossier de la commune des Fins est en instruction dans nos ser- vices. Nous faisons le point sur des dysfonctionnements possibles. Il y a eu des contacts avec la mai- rie par rapport à des suspicions de délit de favoritisme. Nous ver- rons la suite qui sera donnée à ce dossier” indiquent les services de la préfecture. Pour l’instant, services de l’État res- teraient vigilants, au- delà de l’intervention du sous-préfet datée de 2010. “Actuellement, le
“Je suis clean” dit le maire.
Dès septembre 2010, le sous-préfet est intervenu par courrier auprès de la mairie des Fins.
il ne s’agit que d’un diagnos- tic, rien de plus. Gérard Colard n’est pas inquiet. Pour lui, il n’y a ni favoritisme ni entorse à la légalité. “Je suis clean . Le cas échéant, je saurai répondre.” Cependant, les informations obtenues auprès des services de l’État viennent abonder dans le sens du conseiller municipal d’opposition Alain Bailly. Le
10 octobre 2011, il a alerté par courrier le préfet de Région Christian Decharrière. Son objec- tif : solliciter sa bienveillance “sur des faits qui ne sont plus appropriés au bon fonctionne- ment de la gestion des marchés publics de la commune des Fins” écrit-il, déroulant tout un argu- mentaire sur deux pages. À ce jour, ce courrier est resté sans
réponse. “Ce qui se passe donne une mauvaise image de la com- mune. Cela ne fait qu’entretenir la rumeur et le village des Fins ne mérite pas cela” explique Alain Bailly qui espère que toute la lumière sera faite autour de cet- te question de favoritisme qui reste à prouver. “En attendant, cela met en porte-à-faux toute une équipe du Conseil munici-
pal au-delà de toutes idées et appartenance. Une telle situa- tion ne serait jamais trouvée avec le précédant maire. Si cela avait dû être le cas, les adjoints n’auraient de toute façon jamais laissé faire” estime Alain Bailly qui tire aujourd’hui la sonnet- te d’alarme. Affaire à suivre.
T.C.
Les Fins Le clin d’œil de France Inter à la Maison Familiale et Rurale
45 élèves de la Maison Familiale et Rurale des Fins ont fait le déplacement à Besançon pour suivre en direct la matinale de France Inter le 10 novembre.
vernier qui enseigne l’anglais et l’histoire, et David Bournez qui donnent des cours de maths et de sport. “Nous écoutons tous les deux France Inter. Quand j’ai vu que la radio se déplaçait à Besançon, j’ai envoyé un mail à Pascale Clark pour lui deman- der s’il était possible de suivre l’émission. Son assistante m’a
répondu en me disant que cela ne présentait aucun problème” raconte Céline Grosvernier. 45 élèves de 14 et 15 ans, qui sui- vent une formation en alter- nance, ont fait le déplacement. Tous les quarts d’heure, ils se relayaient au bord du plateau. À la fin de l’émission, ils ont eu l’occasion d’échanger quelques
mots avec Pascale Clark et ses chroniqueurs. Pour les élèves, comme pour l’équipe pédagogique, le bilan est positif. Cette expérience qui n’était pas prévue au pro- gramme devrait être exploi- tée dans le cadre de travaux, en classe, sur l’expression.
L e 10 novembre, Fran- ce Inter s’est instal- lée dans la salle des mariages de l’Hôtel de Ville de Besançon, transformée en studio de radio pour l’occasion. Patrick Cohen, le journaliste qui ani- me la matinale, Pascale Clark et sa bande de chroniqueurs, Philippe Collin et enfin Alain Bédouet avaient fait le dépla- cement de Paris pour animer
leurs émissions depuis la capi- tale comtoise. Tout cela en public ! Et quel public : 400
d’autre du plateau. Pascale Clark a d’ailleurs salué leur présence à l’antenne. S’ils sont arrivés là, c’est grâ- ce à l’initiative de deux moni- teurs de la M.F.R., Céline Gros-
personnes dans la sal- le et environ 4 millions d’auditeurs partout en France qui écoutent le 7 heures - 9 heures.
Un bilan positif.
Les élèves de 3ème E.A. (ensei- gnement agricole) de la Maison Familiale et Rurale des Fins étaient aux premières loges à Besançon. Ils ont suivi l’émission installés de part
Les élèves de la Maison Familiale étaient assis de part et d’autre du plateau.
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