Journal C'est à Dire 171 - Novembre 2011

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D O S S I E R

Jean Garreau : “Ce Téléthon, je le sens bien” Le coordinateur de l’A.F.M. sur le Haut-Doubs poursuit sa mission toujours avec le même enthousiasme, même s’il songe aussi à transmettre le flambeau. Confidences. Coordination A.F.M.

C’ est à dire : Pourquoi vou- loir passer la main ? Jean Garreau : Je souhaite prendre un peu de recul car je suis très pris par mes activités professionnelles. Cela devient de plus en plus complexe de concilier travail et responsabilités au sein de l’A.F.M. Je suis à la tête de la coordination depuis 5 ans. J’y res- terai le temps de former mon rem- plaçant qui n’est toujours pas connu à ce jour. Càd : La charge est trop lourde à gérer ? J.G. : Cela représente environ 300 heures de travail par an, sachant qu’il faut intervenir sur quatre sec- teurs : le Val de Morteau, le canton de Montbenoît, Pontarlier et le plateau de Maîche. Pour ce faire, je fonction- ne avec deux autres délégués A.F.M. : Michel Faure sur Pontarlier et André Chopard sur Maîche. On joue avant tout un rôle d’accompagnateur en venant en soutien aux organisateurs. Càd : Certains se plaignent du coût de location des chapiteaux qui grè- ve une partie des recettes. Qu’en pensez-vous ? J.G. : Les salles des fêtes sont souvent trop petites pour accueillir les villages Téléthon. Je suis bien conscient des sommes que cela représente et des efforts à déployer pour réunir les fonds nécessaires. Le chapiteau reste un élé- ment indispensable à l’avenir du Télé- thon sur le Haut-Doubs. Répétons-le encore une fois, les organisateurs ne

sont pas tenus par un objectif de résul- tat. Mieux vaut privilégier la convi- vialité. L’édition des Gras reste assez exemplaire sur le plan comptable. Les organisateurs ont reversé 44 000 euros nets pour un chiffre d’affaires double.

d’audience. Sur le Haut-Doubs, ce Télé- thon, je le sens bien. On aura toujours autant de manifestations satellites type loto ou concerts de soutien. On constate une évolution dans l’organisation des villages Téléthon

Ils ont fait la bascule. Sans cha- piteau, ils n’auraient jamais atteint un tel résultat. Ce prin- cipe de fonctionnement me semble assez efficace. Le can- ton de Montbenoît mérite aus- si une mention spéciale en ter- me de dynamisme. Ils ont

avec une réduction des défis performance au profit des ani- mations. On peut aussi évo- quer l’initiative des Lions Club. Ils se mobilisent en rebapti- sant certains lieux publics “Pla- ce du 25 ème Téléthon”. Ce sera le cas à Levier, Pontarlier, Les

“Ici, c’est toujours le Téléthon Bernard Barataud.”

Combes et Damprichard. Cette année comme auparavant, la sécurité reste une priorité. On se doit de contenir les débordements en travaillant en bon- ne entente avec les gendarmes et les services de sécurité. Càd : Chapeautez-vous toujours le dispositif 36 37 sur le Grand Est ? J.G. : Oui. On s’appuie sur quatre centres téléphoniques à Besançon, Dijon, Chalon et Auxerre. Je les visi- terai tous pendant le Téléthon. 56 % des dons à l’A.F.M. proviennent du 36 37. C’est de loin la première source de collecte, même si sur le terrain du côté de la Force T on est en constante pro- gression. J’en profite pour remercier tous les participants. Car sans béné- voles, pas de Téléthon. Propos recueillis par F.C. Jean Garreau attendra d’avoir for- mé son remplaçant à la tête de la coordination A.F.M. Haut-Doubs qu’il supervise depuis 5 ans.

repris le principe en place sur le Val de Morteau et ont obtenu un succès étonnant. Les Saugets sont des pro- fessionnels de l’organisation avec une culture innée de la solidarité. Càd : À propos de chiffres, peut-on rappeler le bilan de l’édition 2010 ? J.G. : Sur les quatre sites, on a fait remonter 180 000 euros à l’A.F.M. Le Haut-Doubs reste toujours parmi les leaders au niveau national. Il n’y a pas de comparaisons possibles. Ici, c’est toujours le Téléthon Bernard Bara- taud. La clef du succès ? Tout sim- plement une question de motivation, ce qui est loin d’être le cas ailleurs. Beaucoup d’autres coordinateurs m’envient. Le Haut-Doubs, c’est un vrai bonheur. Càd : Comment s’annonce l’édition 2011 ? J.G. : Cette année, on aura une bon- ne couverture médiatique avec un Télé- thon télévisé tout à fait différent, conçu pour bénéficier du maximum

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