Journal C'est à Dire 167 - Juin 2011

Spécial été - Pays de Pierrefontaine

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Landresse

De la guerre des boutons à la Guerre du son Dans le pays de Pergaud, le festival de

la Guerre du son souffle sa dixième

À quelques hectomètres de la forêt qui a ins- piré Louis Pergaud pour le roman La Guer- re des boutons, trône la scène, tout en bois de la Guerre du son. Elle sera le théâtre le vendre- di 22 juillet et le samedi 23 juillet d’un festival dont la renommée dépasse désormais celle du petit village de quelques centaines d’âmes. “Pour la dixième édition, on veut faire plaisir au public” décla- re Xavier Lime, bénévole du comité des fêtes de Landres- se-Ouvans qui organise les fes- tivités. Cela passe évidemment par une programmation de qua- lité. Les festivaliers ne seront pas déçus puisque le vendredi se succéderont sur la scène, au milieu des champs, les punks de Tagada Jones, la rockeuse Mademoiselle K et les inventifs Opium du peuple. Ceux-ci ne feront leur entrée qu’après la prestation du groupe issu du tremplin qui a eu lieu, comme chaque année lors du week-end de Pâques. Cette année, l’honneur d’ouvrir les hostilités revient au trio de rock venu du côté de Mont- béliard, Scramjet. Le lendemain, ce sera au tour de Café Ber- trand, qui a déjà joué en pre- mière partie d’AC/DC, de l’artiste reggae de la programmation 2011 : Nawari, du groupe aux multiples influences rock : 7weeks, ainsi que de No one is innocent qui fait pour l’occasion son deuxième passa- ge à Landresse et de La Pha- ze qui oscille entre rock et elec- tro, d’investir la scène. Pour satisfaire les “guerriers”, deux D.J.’s, Dead Sexy Inc. et D.J. Kemicalkem animeront les temps morts en mixant les tubes rock les plus connus. Les res-

bougie lors des soirées du vendredi 22 juillet et du samedi 23 juillet. Mademoiselle K et No one is innocent, entre autres composent la programmation.

ponsables promet- tent de belles sur- prises grâce à cet- te programmation éclectique. Pour remercier le public de sa fidéli- té, Antony Chabod, président du comi- té des fêtes, comp- te aussi sur ce qui fait l’essence du festival : la convi- vialité. Depuis dix ans et le premier concert dans un

“Le lieu où on fait la bringue.”

camion, organisé pour renouve- ler la fête des foins à l’ancienne, le festival reste fidèle à la bon- ne humeur et à son esprit cha- leureux. Organisé par des béné- voles de 7 à plus de 77 ans, l’événement de l’été mobilise tout le village et c’est peut-être cela qui le rend si particulier. Le mot d’ordre des organisa- teurs est de faire en sorte que la Guerre du son reste “le lieu où on fait la bringue” glisse Antony Chabod en plaisantant. Pour que cela se réalise, les res- ponsables instaurent des tarifs réduits, “tout est à 2 euros et les places sont au même prix depuis plusieurs années” précisent-ils. Le camping est certainement aussi à l’origine de ce sentiment de proximité que dégage ce fes- tival, il sera donc à nouveau ins- tallé cette année à la périphé- rie des installations. Le côté éco’festival est aussi un point que les organisateurs ne négli- gent pas. Un système de verres réutilisables, la présence de dif- férentes poubelles afin d’opérer un tri des déchets et l’incitation au covoiturage font de la Guer- re du son un événement propre. Encore une caractéristique qui fait le succès de ce festival aty- pique mais reconnu.

La Guerre du son à Landresse Vendredi 22 juillet et samedi 23 juillet 30 € sur place et 25 € en prévente pour le vendredi 25 € et 20 € pour le samedi Pass 2 jours 35 € ou 40 € Petite restauration et buvette, camping, parking www.laguerreduson.com

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