Journal C'est à Dire 167 - Juin 2011

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V A L D E M O R T E A U

Malgré le colmatage, les Bassins du Doubs se vident Villers-le-Lac

Publi-information

Une nouvelle boucherie aux Fins

Installée aux Fins dans les anciens locaux Mas- nada, route de Maîche, l’entreprise familiale Renaudot présente une activité aux multiples facettes autour de la gastronomie locale.

était installée au Barboux. “L’opportunité s’est présentée de reprendre le bâtiment Masna- da qui était vacant. Nous l’avons saisie” poursuit Philippe Renau- dot. Aujourd’hui, cette enseigne fait partie des commerces de proxi- mité qui comptent aux Fins. Car l’entreprise Renaudot ce n’est pas seulement un atelier de

Les bassins du Doubs se vident en période de sécheresse, preuve que le colmatage des fuites est inefficace. L e colmatage des fuites des bassins du Doubs perd de son efficacité avec temps. L’effet des pansements en béton est désormais nul ou presque. Le chantier réalisé en 2001 n’a pas empêché le lac des Brenets de se vider à plusieurs reprises en par- ticulier pendant les périodes de sécheresse de 2003, 2007 et 2011. Lors de ces événements clima- tiques, les promeneurs ont pu remarquer qu’il ne restait du Saut du Doubs que son nom. “Quand

B oucherie, salaisons, trai- teur, produits régionaux, le tout sous un même toit. Bienvenue dans l’entreprise familiale Renaudot. Elle est installée aux Fins dans les anciens locaux de Masnada. C’est là, dans un bâtiment réno- vé de 930mètres carrés, situé sur la route de Maîche, que Philip- pe Renaudot a aménagé son labo- ratoire. “Saucisses, jambon, poi- trine, palettes… tous les produits fumés sont fabriqués ici” explique

de professionnel qui est à la tête d’une équipe de douze collabo- rateurs. “Nous cherchons deux apprentis pour l’automne et nous avons en projet de créer deux postes à mi-temps pour de l’emballage” dit- il avec enthousiasme. L’entreprise retrouve son dynamisme après avoir traversé une période dif- ficile. En effet, en novembre 2009, elle a été dévas- tée par un incendie alors qu’elle

fabrication. C’est aus- si un magasin qui a toutes les saveurs de la Franche-Comté. Le client qui s’arrête là trouvera une boucherie et un ensemble de pro-

“Produits fumés abriqués ici.”

duits régionaux comme des vins du Jura, des spiritueux, de la bière, de la limonade et du cho- colat. Il est même possible de commander des paniers garnis. “Nous avons en ce moment tou- te une gamme de préparations pour le barbecue” précise enco- re Philippe Renaudot. Cette enseigne, c’est aussi une activité traiteur. Le magasin qui est ouvert du lundi au dimanche matin propose chaque jour un plat à emporter. Elle cuisine également pour les entreprises et les repas de famil- le. Philippe Renaudot n’exclut pas de mettre en place un ser- vice de livraison des repas à domicile en fonction des demandes.

le débit du Doubs est insuf- fisant et qu’il n’a plus la capacité de compenser la perte, le lac baisse. Sur les

“Illusoire d’imaginer les colmater.”

Si une sécheresse identique à celle de 1906 se produisait, on obtiendrait probablement le même résultat, malgré le colmatage.

deux dernières sécheresses, on a perdu totalement l’effet des tra- vaux” observe le paléontologue Vincent Bichet. Il est pratiquement impossible de remédier au problème en col- matant les pertes, à moins peut- être de coûteux travaux. Tout serait plus simple si comme dans

une baignoire il s’agissait de mettre un bouchon sur un écou- lement afin de le stopper. Les fonds des bassins du Doubs sont beaucoup plus complexes que

celui d’une piscine. Les pertes sont multiples. “Ce problème existe depuis 14 000 ans. C’est illusoire d’imaginer les colma- ter.”

Renseignements : 03 81 67 46 85

La boucherie de Philippe Renaudot est ouverte tous les jours de la semaine, y compris le dimanche matin.

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