Journal C'est à Dire 166 - Mai 2011

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D O S S I E R

Canton de Pierrefontaine-les-Varans

Commune

Disponibilités foncières

Taille des parcelles

Prix

Contact

Fuans

Lotissement communal de 10 parcelles De 8,50 à 10 ares

N.C.

Mairie au 03 81 43 55 10 Mairie au 03 81 56 03 07

Germéfontaine

Lotissement communal 8 parcelles

10 ares

De 15 à 20 euros/m 2

Orchamps-Vennes

Lotissement communal de 11 parcelles De 8 à10 ares Lotissement privé de 14 parcelles 9 ares

N.C. N.C. N.C.

03 81 43 59 80 03 81 56 12 72

Pierrefontaine -les-Varans

Lotissement communal 8 parcelles (1 ère tranche)

10 ares

Consolation-Maisonnettes, Domprel, Flangebouche, Fournets-Luisans, Landresse, Loray, Ouvans, Plaimbois-Vennes, La Sommette, Vellerot-lès-Vercel, Vennes, Villers-Chief, Villers-la-Combe : Pas de projet ou non communiqués

82 demandes en attente pour du terrain à bâtir Valdahon Pour permettre l’accession à la propriété du plus grand nombre d’acquéreurs, la mairie de Valdahon a gardé la maîtrise du foncier constructible. Aujourd’hui, elle est victime de son succès.

Pierrefontaine-les-Varans

Des prix trois fois moins cher que dans le Val de Morteau La commune de Pierrefontaine-les-Varans attentive à la maîtrise des prix du foncier constructible reçoit des demandes de personnes travaillant à Morteau qui n’ont pas le choix que celui de faire des kilomètres pour acheter une maison individuelle.

L e prix des terrains ne ces- se de grimper dans les com- munes les plus proches de la frontière.La barre des 150 euros le m 2 est désormais dépassée dans les villages comme Les Fins et Doubs. Le déficit de foncier constructible dans cette région prisée des acquéreurs encoura- ge l’inflation des tarifs. Consé- quence, dans ces conditions, le

marché de l’immobilier se fer- me à une partie des candidats à l’accession à la propriété qui n’ont pas les moyens financiers suffisants pour investir. Ceux qui souhaitent construire n’ont pas beaucoup d’autres choix que celui d’aller chercher des ter- rains ailleurs, dans des com- munes plus éloignées de la ban- de frontalière, comme à Pier-

refontaine-les-Varans. Dans ce chef-lieu de canton, le prix dumètre carré constructible est trois foismoins élevé que celui pratiqué dans leVal de Morteau. Le maire, François Cucherous- set, est attentif à la maîtrise du coût du foncier dans les projets communaux. “Nous préparons un lotissement dont la première tranche comptera huit parcelles. La surface de chacune d’elles fera 10 ares environ. J’espère pouvoir les vendre en dessous de 40 euros le mètre carré.” Rien d’étonnant qu’avec des tarifs aussi attractifs, la muni- cipalité reçoive des demandes d’acquéreurs extérieurs au vil- lage. “Nous avons notamment des gens qui travaillent à Mor- teau qui se renseignent pour ache- ter une parcelle.” Des gens qui sont prêts à faire des kilomètres pour avoir une maison indivi- duelle.

Des frontaliers s’y installent aussi car le terrain est moins cher (photo archive Càd).

La municipalité travaille de concert avec l’Agence Foncière du Doubs pour organiser son développement urbain.

À bientôt 5 000 habitants, la commune de Valdahon confirme son attractivité. La bourgade se développe tant sur un plan économique que rési- dentiel. Pourtant, malgré une politique activemenée par la mai- rie en matière d’habitat, la peti- te ville ne parvient pas à répondre à toutes les demandes. “Nous avons 82 demandes en attente pour de la construction” obser- ve Noël Perrot, adjoint au mai- re délégué à l’urbanisme. Les acquéreurs posent des jalons à Valdahon car cette commu- ne les intéresse à plusieurs titres. Elle profite d’une situation géo- graphique idéale, elle abrite tous les services, et surtout le prix du mètre carré loti est deux à trois fois moins élevé que dans certaines communes de la ban- de frontalière. Les dernières par- celles encore disponibles sont proposées à 52 euros T.T.C. le mètre carré ! Ces tarifs aussi bas découlent de la politique volontariste de la municipalité qui n’a jamais voulu abandonner le foncier constructible aux promoteurs. Pour éviter que s’applique la règle de la spéculation, elle a donc gardé la maîtrise du ter- rain à bâtir. “En maîtrisant le foncier, on gère à notre rythme

indique Noël Perrot. En revanche, les promoteurs privés interviennent sur des opérations immobilières au centre-ville. Ils construisent des logements pour de la location. Nous sommes complémentaires.” En procédant ainsi, la munici- palité parvient également à mieux appréhender l’aménagement d’équipements publics nécessaires à la vie d’une cité de cette taille. Car la dif- ficulté pour les communes où sortent de terre des lotissements est d’anticiper les répercussions qu’a sur la collectivité une aug- mentation de la démographie. Ce sont par exemple les écoles à dimensionner, de coût du déneigement des voiries à esti- mer. Autant de charges que les élus n’ont pas intérêt à occul- ter. L’équilibre n’est pas toujours facile à trouver. “Le P.L.U. nous donne une trame. Il nous per- met d’avoir une réflexion plus précise sur les équipements à mettre en œuvre.” Valdahon a en projet la construc- tion d’un éco-quartier de 90 mai- sons. La commune pourrait donc accueillir 200 enfants nouveaux. Le cas échéant, elle pourrait réfléchir à la création d’un nou- vel équipement scolaire.

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