Journal C'est à Dire 166 - Mai 2011

V A L D E M O R T E A U

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Morteau

Le “Family dream” devient réalité À l’origine du groupe Burn The Rubber, il y a une belle histoire de famille. Aujourd’hui, le groupe mortuacien sort son premier album pop-rock intitulé “Family dream”. ça ne s’invente pas.

Burn The Rubber s’est produit au théâtre de Morteau le 20 mai devant une salle conquise.

Musique Hyana, la puissance du métal Les six musiciens du groupe Hyana ont sorti leur premier “vrai” album. Intitulé Oxygen, ce C.D. de douze titres respire l’esprit métal. O reilles sensibles, sʼabstenir ! LamusiquedʼHyana démé- nage. Du son, de lʼénergie,

B urn the Rubber a fait les chosesengrandpourfêter la sortie de son premier album “Family Dream”. Le groupe s’est produit vendredi 20 mai sur la scène du Théâtre de

s’éclate à la guitare rythmique et au clavier. Sandrine, la maman, s’occupe de la logistique. Ce groupe séduit tant par son histoire familiale que par son style pop-rock qui fait mouche auprès du public. Après avoir écumé les scènes du Haut-Doubs et les bars avec des reprises d’A.C.D.C. entre autres, Burn The Rubber a décidé de franchir un cap en enregistrant ses propres compositions. Début mars, les musiciens se sont enfermés pendant dix jours dans un studio près de Lausan- ne où ils ont enregistré les six titres de l’album “Family Dream”. Ça ne s’invente pas ! Un son rock, des mélodies bien

arrangées, des textes engagés signés pour la plupart par Guy Pinenq, et un plaisir de jouer, sont les ingrédients de ce C.D. “J’espère que c’est le premier album d’une grande saga. Nous sommes déjà en train de pen- ser au second qui fera dix titres” poursuit Cyrille Dornier. 2011 est une année de transi- tion pour le groupe mortuacien qui va arrêter de jouer dans les bars. Armé de ce C.D., il va concentrer son énergie à décro- cher des tickets d’entrée dans divers festivals programmés en 2012 et continuer à progresser. Les fans pourront néanmoins venir assister au prochain concert de Burn The Rubber, place de la mairie à Morteau, lors de la fête de la musique.

la réalisation, au contraire. Le groupe a pris le temps de lʼenregistrer. Le travail est abou- ti pour ce C.D. de douze titres électriques. Les textes sont écrits en anglais. Le fil rouge des paroles est “une réflexion sur les relations entre les autres et les sentiments que lʼon peut avoir. Il y a un côté onirique à tout cela même si lʼensemble reste assez sombre” explique Stéphane Bulle, auteur dʼun certain nombre de textes. Lʼalbum confronte lʼauditeur à lʼétat dʼesprit dʼun homme torturé par ses sentiments. Les six musiciens dʼHyana, originaires de Morteau et de Pontarlier, nʼont pas pré-

Morteau devant une salle combleendélire.Prèsde150 personnessesontvues refu- ser l’entrée faute de places suffisantes. Un succès ! De quoi donner des ailes aux Burn The Rubber. “C’est

de lapuissance, du rythmese déga- gent decegroupedont lestyle oscil- le entre métal, électro et pop. Le dosageestparfaitetlecocktail explo- sif. “Nous avons le côté énergique dumétal, le côté pop pour les lignes mélodiques et lʼélectronique” indique Stéphane Bulle, le chanteur, qui fut aussi guitariste deMysticlone, un groupemortuacien de référence qui sʼest éteint après dix ans d'existence. Fin 2010, Hyana a sorti son pre- mier “vrai” album. Il a été enre- gistré “à 90 % à la maison”, ce qui nʼempêche pas la qualité de

“Le premier album d’une grande saga.”

vu pour lʼinstant de venir jouer dans le Haut-Doubs mortuacien. Leur prochain concert aura lieu à Pontarlier, au Café du Théâtre dans le cadre de la fête de la musique. Le groupe Hyana mêle le métal à des accents pop et électroniques. C.D. disponible par Internet www.myspace.com/hyana metal ou chez Virgo Music à Pontarlier

avant tout une histoire de famil- le. Nous n’avons pas décidé de faire un business de la musique. Mais si des opportunités se pré- sentent à partir de maintenant, nous les saisirons. On va se don- ner les moyens d’aller le plus loin possible” annonce Cyrille Dor- nier, le bassiste, qui est aussi le père des trois acolytes qui l’accompagnent. Il y a Léa, 17 ans, qui se défoule à la batterie, Édouard, 15 ans, le chanteur qui fait preuve d’une étonnante maturité à la guitare, et Jean- ne, 13 ans, la petite dernière qui

Renseignements “Family dream” C.D. en vente au bar Chez Gilles, restaurant l’Époque, et restaurant de la Grotte à Remonot. Ou par Internet : www.burntherubber.fr

myspace.com/burntherubber twitter.com/burntherubber

Morteau Funky Skakofony plus reggae, plus funk Le groupe mortuacien vient de sortir son premier album. Six titres qui puisent leurs influences dans la musique afro-jamaïcaine. Ambiance.

C ela fait six ans que le groupe Funky Ska- kofony existe. Mais c’est la première fois que les 8 musiciens de la bande décident d’enregistrer leurs compositions. Après deux jours passés dans un studio improvisé au domi- cile de l’un d’eux à Villers-le-Lac, l’album épo- nyme de six titres vient de sortir. “Au départ, nous voulions seulement faire une maquette. Finalement, nous avons décidé d’aller vers un projet plus abouti” expliquent Stéphane Bour- nez (batterie-percussions) et Antoine Salvi (trom- pette-chant-percussions). Sage décision, car le résultat est au rendez-vous. Funky Skakofo- ny nous offre un album dans lequel la troupe a glissé ce qu’elle sait faire de mieux : une musique festive qui oscille entre funk, ska et reggae. La qualité musicale est soignée tout comme l’habillage du C.D. On y retrouve des accents de Babylo-

ne Circus et de James Brown avec des cuivres appuyés qui donnent de la couleur aux mor- ceaux. Le groupe mortuacien peut difficile- ment renier des influences afro-jamaïcaines. La bande a posé des paroles sur deux des six compositions. Dans “Décadence” et “Con’som- mation”, elle dresse un portrait satirique de la société. C’est le plaisir de jouer et de se retrou- ver qui guide ces musiciens. Funky Skakofony est le ballon d’oxygène dans lequel ils vien- nent respirer en dehors de leurs autres engage- ments associatifs. Le 11 juin, le groupe présentera officiellement son album au bar Chez Gilles à Morteau (24 sep- tembre, concert au Terminus). Souhaitons à cet- te joyeuse bande habituée des scènes locales de s’ouvrir à de nouveaux horizons grâce à ce C.D. qui vous met la tête en vacances.

Sur scène, Antoine Salvi,

Étienne Seigne, Francis Cartier, Thomas Bournez, Djib, Yannick Patton, Stéphane Bournez et Valentin Seigne.

Renseignements : funkyskakofony@gmail.com ou 06 76 92 52 27

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