Journal C'est à Dire 163 - Février 2011

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V A L D E M O R T E A U

Le hit-parade des radars Découverte du palmarès des radars fixes qui ont flashé en 2010. Montbenoît a flashé 930 fois en 2010, bien loin de celui de Besançon-Planoise avec 12 727 flashs. Sécurité Moins d’accidents, plus de morts

S ouriez, vous êtes une fois de plus photographié ! Avec un total de 84 322 flashs enregistrés en 2010 grâce à 16 radars fixes et 10 mobiles, le Doubs enregistre une légère augmentation des infrac- tions pour vitesse excessive. Com-

292 accidents sur les routes du département ont été dénom- brés en 2010 contre 502 en 2009. Si les accidents sont moins nombreux, ils sont en revanche plus graves. Lʼannée dernière, 44 personnes ont trouvé la mort sur les routes du Doubs contre 39 en 2009. Les 14-24 et les 25-59 ans sont les plus touchés par cette haus- se de la mortalité. Ces accidents sont principale- ment localisés en zones rurales. Les R.N. 57 (5 tués) et la R.D. 437 (5 tués) sont les axes les plus meurtriers. Les principales causes des acci- dents mortels restent la vites- se et lʼalcool parfois combiné à la prise de stupéfiants.

tout comme celui de Villers-le- Lac l’été dernier ou plus récem- ment celui d’Épenoy. Ces actes de vandalisme plombent forte- ment le bon résultat des fameuses boîtes grises, de plus en plus coûteuses pour l’État. Entre les dégradations et

paré à 2009, l’augmentation est faible : seulement 381 infractions de plus dont la plupart concernent des dépassements infé-

l’entretien, les radars ne seraient plus une tirelire inépuisable. Les 12 727 automobilistes flashés sur la R.D. 673 (limitée à 70 km/h) à

847 flashs à Villers-le-Lac.

rieurs à 20km/h.Faut-il en conclu- re que les automobilistes appuient moins sur le champignon ou sim- plement sont-ils plus vigilants à l’approche des radars fixes ? Sans doute les deux. Autre bémol à apporter : cer- tains radars fixes, comme celui de Liebvillers (238 flashs) situé sur la R.D. 437, n’ont pas fonc- tionné à 100 % car vandalisés,

hauteur de Besançon-Planoise ne seront pas de cet avis. Le boî- tier apposé le long de la 2 x 2 voies est de loin le plus proli- fique, d’abord parce que le tra- fic y est élevé (plus de 20 000 véhicules par jour) et surtout en raison de sa position suréle- vée et cachée. L’autre champion des flashs est encore une fois situé à Besançon, sur le boule-

L’évolution en pourcentage des radars qui ont flashé le plus dans le Doubs.

de l’année. La direction dépar- tementale des territoires (D.D.T.) étudie en effet la possibilité de placer un de ces engins sur la future voie des Mercureaux qui entrera en service en juin. E.Ch.

vard cette fois où la limitation de vitesse est de 50 km/h (15 446 flashs en 2010). Cinq radars sont à la baisse (Beure, Amagney, Nods, Clerval A 36 et Montandon) alors que les trois petits nouveaux instal-

lés en 2010 ont démarré en dou- ceur avec 847 flashs à Villers- le-Lac, 173 à Houtaud et 1 361 à Épenoy. Vuillecin est de son côté à 761 infractions relevées. Reste à savoir si un 17 ème radar entrera en fonction d’ici la fin

Cinq patrons et un temps plein Des agriculteurs du Val de Morteau ont mutualisé leurs besoins pour recruter un salarié en C.D.I. par le biais d’un Groupement d’Employeur Régional. Agriculture

“U n salarié seul, on oublie, à plusieurs c’est possible” , résume assez bien Claude Perrot-Min- not. Comme ses quatre confrères, cet agriculteur qui exploite la fer- me de Lagatteau aux Fins avait un besoin de main-d’œuvre par- tiel. “En vue de soulager mon épouse de l’astreinte des soins du troupeau” , précise-t-il. Gilles Remonnay àVillers-le-Lac avait déjà eu recours à un ouvrier par le passé. Il en éprouvait à nouveau le besoin. Même chose pour Jo Faivre-Pierret. “Je cher- chais quelqu’un pour me secon- der dans les travaux annexes en charpente, maçonnerie, bois” , indique l’agriculteur de Villers- le-Lac. Enfin, attention tout à fait louable et sympathique au G.A.E.C. Remonnay à Morteau où Joseph l’un des deux associés cherchait à “soulager la charge du travail sur la ferme et prendre

Les cinq exploitants agricoles en compagnie de Sandra Decroux, la référente départementale du G.E.R.

Le G.E.R. se charge ensuite du recrutement. 19 candidats étaient pressentis et 5 ont finalement été retenus pour se présenter à l’entretien d’embauche. Sébas- tien Hammache a décroché la timbale. Paysan dans l’âme, il trouve là une belle opportunité de s’accomplir. Originaire duTer- ritoire-de-Belfort, il avait pris soin d’effectuer quelques C.D.D. chez d’autres agriculteurs avant de postuler à cet emploi parta-

gé. Bonne pioche. Il a pris ses fonctions le 10 janvier. Son emploi du temps est réparti entre les cinq fermes à raison de 50 % à Lagatteau, 20 % chez Joseph et Jean-Louis Remonnay et 10 % sur chacune des trois autres exploitations. Il bénéficie égale- ment d’un plan de formation. “Je suivrai quatre jours de forma- tion en perfectionnement à la traite à la M.F.R. des Fins.” F.C.

du bon temps pour lire le C’est à dire…” Des besoins dispersés qu’il fal- lait fédérer. C’est là qu’intervient le Groupement d’Employeur Régional (G.E.R.). Sandra Decroux, la référente départe- mentale du dispositif, recense les besoins. “Quand la possibilité de monter un groupement d’employeurs sur un secteur se précise, on organise une réunion sur le canton concerné” dit-elle.

Sébastien Hammache répartit son temps de travail entre cinq fermes du Val de Morteau.

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