Journal C'est à Dire 163 - Février 2011

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P A Y S D E P I E R R E F O N T A I N E

Guyans-Vennes

En bref…

Les hommes à la fête Depuis un siècle, les hommes du village se retrouvent entre eux le 2 février. Une tradition immuable, honorée toujours avec la même fer- veur. Les femmes… à la maison.

Villers-le-Lac LeMusée de laMontre est ouvert pendant les vacances de février, les 22, 23 et 24 février et les 1 er , 2 et 3 mars, de 14 heures à 17 heures. Dʼautres visites sont possibles sur demande. Ren- seignements au 03 81 68 08 00. Pastorale La société coopérative pasto- rale des Plains-et-Grands-Essarts précise, suite à lʼarticle paru dans la précédente édition de Cʼest à dire, que dans lʼaffaire judiciaire lʼopposant à la municipalité, lʼancienmaire démissionnaire nʼa pas quitté la vie municipale puis- quʼil a été élu adjoint. “Nous avons toujours accepté de laisser un hectare pour la réalisation dʼun lotissement comme le deman- dait le conseil municipal sans réclamer dʼindemnité dʼéviction” précise la Pastorale.

À Guyans-Vennes, le 2 février est coché sur tous les agendas.Depuis un siècle, à la Chan- deleur, les garçons du village se retrouvent entre eux pour faire le point sur la commune. Et surtout, pour faire la fête.Tard dans la soi- rée pour les plus raisonnables. Jusqu’à lanuit pour les plus jeunes. Rien, pas même l’émancipation des femmes, ne semble avoir eu prise sur le rituel qui est fêté avec la même ferveur depuis cent ans. Pour y participer, “avoir minimum 18 ans” s’amuse un jeune. Et surtout, être un Guyans (nom donné aux habitants) ou être invité comme le sont les élus des communes voisines. Au village, personne ne semble trouver à y redire. Les hommes, bien sûr, jeunes ou moins jeunes, qui considèrent la tradition “naturelle. Comme ça, les femmes font ce qu’elles veulent” , s’amuse un ancien. Les épouses s’en accommodent. “Elles ont bien la fête des mères, pourquoi n’aurait-

on pas notre fête ?” , renchérit amusé un autre, rappelant qu’à Guyans “la Chandeleur, c’est aus- si le jour des représentants” où l’on tente de convaincre son voi- sin du bien fondé de la réfection de la rue du village, du futur plan local d’urbanisme, ou du futur projet périscolaire. Cette année, comme il se doit, la tradition a donc été scrupu- leusement respectée. La jour- née a commencé par une mes- se célébrée à 10 heures C’est Monseigneur Lacrampe qui s’est déplacé en personne. “Jamais un évêque n’était venu célébrer notre messe. Ce fut un honneur” déclarait après coup le maire Pierre Magnin-Feysot. Puis, un discours a mis en halei- ne les participants avant le repas, préparé par l’Auberge de la Roche du Prêtre. Une année sur deux, ce restaurant et “Le commerce” situé au centre orga- nisent la réception chacun leur tour. Un “temps fort” que le conseiller général Jean-Marie

Les jeunes de Guyans - qui ont demandé à leur ancien instituteur de poser avec eux - ne rateraient pour rien au monde cette tradition veille de 100 ans.

Pobelle ou le président de la com- munauté de communes Bernard Canteneur ne manqueraient pour rien au monde, conscients du poids de la tradition. Même les nouveaux arrivants dans la commune sont là : “C’est chaleureux et cela permet de mieux se connaître” lâche Sébas- tien Salomon, nouvel habitant de Guyans-Vennes. Pour “être au courant.” Pour “par- tager un moment de convivia- lité.” Mais, aussi, pour le plus

redoutable : une nuit qui se ter- mine immanquablement par l’omelette au lard, la soupe à l’oignon et la goutte. Voilà pour- quoi le 2 février est si atten- du. La seule crainte des femmes : savoir dans quel état leur amour de mari rentra le soir… Si Guyans attire de plus en plus d’habitants, la bonne humeur qui y règne en est peut-être l’une des raisons. E.Ch.

D’où vient la fête des Hommes Historiquement, cʼest la réunion des coopérateurs de la fruitiè- re, fixée un 2 février, qui a donné naissance à lʼévénement. Une date devenue “sacrée”. Elle sʼest élargie aux maires de Vennes et Consolation, aux syndicats agricoles, au conseiller général, au président de la communauté de communes de Pierrefontaine-Vercel. Un dicton patois dit : “Cʼna pas da bêtes. Cʼna pas da agots. Cʼa dʼa Gyans.” Traduisez : “Cʼest pas des bêtes. Cʼest pas des gens. Cʼest des Guyans” …

WEEK END PORTES OUVERTES

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