Journal C'est à Dire 163 - Février 2011

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P L A T E A U D E M A Î C H E

C’est le cirque au collège Saint-Joseph ! De la sixième à la troisième, le collège privé Saint-Joseph à Maîche propose une clas- se cirque. Un projet pédagogique original permettant à l’enfant de s’épanouir. Maîche

A près la classe foot et la classe européenne, récem- ment la classe tennis, voilà la classe cirque proposée au col- lège privé Saint-Joseph àMaîche depuis la rentrée dernière. Et elle n’est pas réservée aux clowns, mais bien aux 250 collégiens vou- lant bien tester cette nouvelle

activité pédagogique durant un an. Le projet associe l’ensemble

ge et aux parents. D’ici là, les élèves répètent leurs gammes

des professeurs et les plannings des élèves sont organisés en fonc- tion des répétitions.

dans la salle qui leur est réservée : acroba- ties, jeux d’adresse, tous mettent leur qualité en

“Chacun est valorisé.”

L’aboutissement : ce sera au mois de juin avec la présentation d’un spectacle à l’ensemble du collè-

commun, histoire de présenter un spectacle digne de ce nom. “L’enfant confronté à cette acti- vité sportive va développer des habiletés motrices, telles que manipuler des objets, construi- re un équilibre, quitter des appuis terrestres, développer l’imagination…” explique Joset- te Gaume, la principale de l’établissement. Autre but affiché : promouvoir les talents cachés en valorisant l’élève. Là est la grande force du cirque : “Si un élève n’est pas doué en acrobatie, il pourra par exemple s’atteler à la réalisation du décor si bien que tout le mon- de participe. Chacun est valori- sé” rapporte la principale de cet- te institution sous contrat d’association avec l’État, accueillant en grande majorité des élèves de Maîche, Char- quemont, Damprichard et des villages environnants. Ouverte la saison dernière, la section a trouvé son rythme de croisière dans cet établissement. Des sorties découvertes du cirque seront organisées à Morteau. Non, l’enseignement privé n’a rien de rétro. Il est même en de concentration observé consti- tue davantage une nuisance olfactive plutôt qu’un danger réel pour la santé. Au pire, les sujets demeurant non loin de l’usine, c’est-à-dire à la Cité du Maroc, sont les plus exposés et peuvent avoir des irritations des yeux, de la gorge, ou un souffle court. Cet état de fait s’est pro- duit par deux fois en 2009. Les niveaux les plus élevés sont recensés durant les périodes froides. Dans son numéro 154, le journal C’est à dire avait ren- contré Martial Prétot, le direc- teur de l’usine pour évoquer ce sujet environnemental lié aux rejets olfactifs. Le directeur garantissait que les odeurs avaient disparu à 98 % grâce à des travaux menés au sein de l’appareil de production et à la sortie de l’usine, où une gran- de cheminée a été apposée pour rejeter le plus haut possible le sulfure d’hydrogène. Une démarche de progrès envi- ronnemental en lien avec les ser- vices de la D.R.E.A.L. (direction régionale de l’environnement de l’aménagement et du logement) avait été également nouée. Les résultats tendent à prouver que les investissements ont porté leurs fruits. Renseignements : Collège Saint-Joseph à Maîche, rue de la Batheuse 03 81 64 05 84

Le travail des élèves sera présenté au mois de juin.

La classe cirque, une des nouveautés proposée au collège privé Saint-Joseph de Maîche.

avance sur son temps.

Charquemont Elle lit entre vos lignes Son diplôme de graphologie en poche, Isabelle Benazeraf étudie votre écriture. La Charquemontaise peut cerner votre personnalité et propose ses services aux entreprises. Original.

Saint-Hippolyte Mauvaises odeurs : on passe l’éponge

Selon une étude d’Atmo Franche-Comté, les mau- vaises odeurs émanant de l’usine d’éponges basée à Saint-Hippolyte constituent une nuisance olfac- tive plus qu’un danger sur la santé.

L es étiquettes comme les mauvaises odeurs collent à la peau. À Saint-Hip- polyte, bourgade blottie au pied de Maîche, les habitants en ont assez d’être identifiés à leur usi- ne d’éponges rejetant l’odeur d’œuf pourri. C’est d’autant plus vrai qu’une étude récemment publiée parAtmo Franche-Comté (menée entre juillet 2009 et août 2010) confirme que les rejets en sul- fure d’hydrogène de “Facel” ne sont pas source de danger pour

la santé des habitants. Selon l’association qui étudie la quali- té de l’air en Franche-Comté, les mesures relevées sont faiblesmais différentes selon qu’on habite au Nord ou au Sud de l’entreprise. Les rejets sont plus forts au Sud- Ouest, notamment au niveau de la Cité duMaroc ou encore à Bief. Elles sont nettement moins éle- vées à Chamesol, village situé en haut de la vallée. Les premiers résultats de l’enquête montrent que le niveau

Graphologue installée à Charquemont, Isabelle Benazeraf étudie vos écrits pour cerner votre personnalité.

É cris-moi quelques lignes et je te dirai qui tu es. Depuis janvier, Isabelle Benazeraf est graphologue après un diplô- me obtenu fin novembre. En clair, elle peut dire si vous êtes optimiste, rationnel, orgueilleux… en étudiant votre écriture. “J’ai cette sen- sibilité pour l’écrit depuis 20 ans alors je me suis lancée pour ne rien regretter” explique Isabelle la Charque- montaise, qui garde son activité principale d’assistante maternelle. En devenant graphologue, la dame étudiera la personnali- té des gens avec comme seul outil ses yeux pour dénicher et faire parler les lettres. À l’heure où les touches du clavier

d’ordinateur remplacent les belles reliures au stylo-plu- me, l’écrit aurait encore sa pla- ce. “Je me suis aperçue grâce à l’écrit qu’une de mes filles était dyslexique. La graphologie a de nombreux avantages” dit-elle. Son service facturé 49 euros permettrait à une personne de

la timidité. La personne qui fait de gros ronds pour mettre sur le “i” ou le “j” serait orgueilleu- se. Un autre qui écrit gros aime forcément se mettre en avant… Le graphologue regarde éga- lement la spontanéité dans l’écrit. Pour l’entreprise, l’écrit pourra dira si une personne est faite pour ce poste, si elle peut reproduire par exemple des gestes répétitifs. Pour une étude, rien de plus simple : envoyez votre lettre manuscrite (l’original est obli- gatoire). Quelques jours plus tard, la graphologue aura lu entre vos lignes et vous répon- dra. E.Ch.

mieux se connaître et aux entreprises de recruter la bonne per- sonne. Certains diront que la graphologie n’est pas une science exac- te. Dont acte. Il y a tout

Écrire“en pattes de mouche”, c’est de la timidité.

de même des modèles : “Si l’écriture de la personne est incli- née plutôt vers la droite, c’est qu’elle est optimiste. À gauche, cela veut dire que l’on regarde derrière soi” illustre-t-elle. Pour ceux qui écrivent “en pattes de mouche” , c’est sûrement de

L’usine qui produit des éponges respecte les normes en vigueur.

Renseignements : www.ibg25.com

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