Journal C'est à Dire 162 - Janvier 2011
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V A L D E M O R T E A U
tronique. Avec la poursuite de la réforme des lycées, ces deux sec- tions seront remplacées à la ren- trée prochaine par une 1 ère Menaces autour des filières technologiques Avec la réforme des lycées, une des deux classes de Sciences et Techniques Industrielles risque de disparaître au lycée Edgar-Faure de Morteau. Mobi- lisation de parents d’élèves. Lycée prend qu’on puisse ainsi mena- cer des filières technologiques particulièrement efficientes. Sta- bilité des effectifs, taux de réus-
Christian Jouillerot et toute son équipe vous souhaitent une bonne année 2011
S.T.I.2.D. : Sciences et Technologiques de l’Industrie et du Déve- loppement Durable. Ce qui entraînera donc la disparition d’une classe.
site au bac proche de 95 %, intégration profes- sionnelle immédiate : tous les indicateurs sont au vert. Sans oublier que
Les parents sont montés au créneau.
“J e trouve ça tout bonne- ment scandaleux” , réagit Éric Blanchemanche. Ce parent d’élève s’inquiète à juste titre de l’orientation de son fils Mathias actuellement scola- risé en seconde générale et tech- nologique au lycée Edgar-Faure de Morteau. Il a fait ce choix dans
le but de préparer un bac en Sciences et Techniques Indus- trielles. Diplôme en poche, il pour- ra ensuite finaliser son cursus en vue de devenir ingénieur du son. L’établissement mortuacien comprend deux classes de 1 ère S.T.I., l’une spécialisée en génie mécanique, l’autre en génie élec-
l’établissement assure également une continuité naturelle en B.T.S. avec 92 % de réussite. Cette for- mation de technicien supérieur se verrait partiellement asséchée dans son recrutement avec cet- te suppression de classe S.T.I. “La réforme obligera aussi des jeunes à poursuivre leur scolari- té dans d’autres établissements. C’est assez déstabilisant” , déplo- re Éric Blanchemanche. Son fils vit dans l’expectative. Il espère être retenu parmi les 30 resca- pés de la nouvelle classe. Quand on sait la pénurie récur- rente de main-d’œuvre qualifiée dans les secteurs techniques, on peut effectivement s’interroger sur la pertinence de telles mesures. C’est pénaliser des branches d’activités dynamiques qui offrent de réelles possibili- tés d’emploi local et d’évolution de carrière. C’est aussi se priver de filières particulièrement bien adaptées au monde du travail. L’heure de la mobilisation a son- né. Éric Blanchemanche, comme d’autres parents d 'élèves, a aler- té les instances politiques qui font remonter le message à qui de droit. F.C.
Aussitôt informés, les parents sont montés au créneau en lan- çant une pétition avec le soutien des enseignants et des élus de la communauté de communes du Val de Morteau. Personne ne com-
18 €
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Éric Blanchemanche s’inquiète pour l’avenir de son fils Mathias qui n’est pas sûr de pouvoir poursuivre sa scolarité en filière technologique.
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