Journal C'est à Dire 160 - Novembre 2010

34

É C O N O M I E

La source des subventions se tarit Les communes ont de plus en plus de difficultés à faire financer un certain nombre de projets comme les travaux liés à l’assainissement. Les maires s’inquiètent de la diminution des subventions qui fondent comme neige au soleil. Finances publiques

L’ argent public se raréfie. L’État se serre la ceintu- re, et les collectivités locales sont au régime sec. Mot d’ordre : de la rigueur. Région, Département, communes, à chaque échelon, chacun comp- te ses sous. En période de vaches maigres, la solidarité finan- cière qui existe entre l’État et les collectivités, et les collecti-

France durant lequel il s’agira de répondre à cette question centrale : “Demain, quel rôle et quels moyens pour les com- munes et leurs intercommuna- lités ?” Les maires se heurtent à cet- te interrogation tant le contex- te économique et financier est encore incertain. Ils ont aussi du mal à évaluer la portée à

2011 (le budget global de la vil- le est de 25 millions d’euros dont 5 millions d’euros d’investissement). Parmi les projets subvention- nés hier, et qui ne sont prati- quement plus soutenus par les collectivités territoriales et en particulier par le Conseil géné- ral, il y a l’assainissement. Les chantiers relatifs à l’aménagement des réseaux qui pouvaient être aidés jusqu’à 45 % par le Département, le sont de moins en moins voire plus du tout. Or, dans la plupart des communes le budget eau, assai- nissement, voirie est celui qui pèse le plus lourd. Les subventions s’épuisent, les communes s’adaptent en jouant sur le facteur temps. Confron- tées à des difficultés de finan- cement de leurs projets, des com- munes ont d’ores et déjà déci- dé de les suspendre provisoire- ment ou alors d''étaler dans le temps leur réalisation. T.C. En tant que présidente des maires du Doubs, Christine Bouquin participe au congrès national des maires en cette fin novembre (photo archive Càd).

long terme sur les collectivités des réformes engagées par l’État et en par- ticulier de celle de la taxe professionnelle. “Les communes ne

vités entre elles par le biais des subventions a du plomb dans l’aile. La faute à qui ? À la crise ! Les maires qui ont le nez dans le budget

“Au-devant de contraintes budgétaires.”

font les frais de cette situation. Ils doivent tenir compte du désengagement progressif de partenaires financiers qui les obligent à revoir à la baisse le volet investissement. “Les sub- ventions sont en recul. Nous allons au-devant de contraintes budgétaires qui vont nous ame- ner à faire de vrais choix. Toutes les communes sont un cas par- ticulier par rapport à cette situa- tion” note Christine Bouquin, maire de Charquemont et pré- sidente de l’association des maires du Doubs. Le sujet fait débat en cette fin novembre, au 93 ème congrès des maires de

doivent compter que sur elles- mêmes” redoute un maire. L’exemple de Pontarlier est un des plus symptomatique du Haut-Doubs. Alors que la Vil- le percevait 25 % de subven- tions de la part de ses parte- naires (Europe, État, Conseil général, et Conseil régional) il y a quatre ans, elle n’a perçu que 4 % l’année dernière (184 000 euros). Quand le robi- net de l’aide publique se ferme, c’est l’investissement commu- nal qui se tarit. La mairie de Pontarlier estime que sont bud- get investissement pourrait être amputé de 2 millions d’euros en

Classement Haut-Doubs : où vivent les plus riches ? Un site Internet - www.salairemoyen.com - répertorie le niveau de salaire moyen dans toutes les communes de France. Dans le Haut-Doubs, c’est la commune de Montlebon qui décroche la palme avec un revenu moyen par foyer fiscal égal à 3 528 euros. Suivent Les Fins et Villers-le-Lac.

Val Gourmet, le rendez-vous du bon goût

Les villes du Doubs aux revenus les plus élevés (par foyer fiscal) :

1 - Châtillon-le-Duc : 2 - Auxon-Dessus :

3 731 euros. 3 575 euros. 3 528 euros. 3 528 euros. 3 456 euros. 3 429 euros. 3 401 euros. 3 394 euros. 3 387 euros. 3 384 euros

PUBLI-INFORMATION

Plats à emporter, étal de poisson, activité traiteur… Val Gourmet est la nouvelle adresse des amateurs de bonne cuisine à Morteau. L ui s’affaire aux fourneaux, elle sert les clients avec le sourire. Fabrice et Isabelle Cléraux vous accueillent à Val Gourmet où vous avez rendez- vous avec le bon goût. Passionné par son métier de cuisinier-traiteur, Fabrice Cléraux passe son temps à concocter des petits plats à emporter. Il puise son inspiration au gré des saisons et des produits qu’il trouve sur le marché. Pour le client, c’est la surprise du chef ! “Chaque jour, je propose au moins deux plats du marché. Ma cuisine est simple et traditionnelle” dit-il. Elle est aussi savou- reuse et copieuse. Un client se fait plaisir avec une viande en sauce servie avec sa garnitu- re de légumes ou un poisson pour 6,50 euros seulement le plat à emporter. Et en plus il mange équilibré. Val Gourmet est ouvert dès 6 heures du matin pour permettre aux tra- vailleurs de venir chercher leur repas avant de rejoindre leur entreprise. Grâce à la car- te de fidélité, au bout de dix plats achetés, le suivant est offert ! “Je vais prochainement proposer une formule horlogère où pour 1 euro de plus le client aura droit à une entrée et 1/3 de baguette” annonce Fabrice Cléraux. Ce garçon plein d’idées dont le savoir-faire est reconnu dans le Val de Morteau ne ces- se de développer son magasin. Tout d’abord, les amateurs de poisson trouveront à cette adresse un rayon de poissons frais et de crus- tacés parfaitement approvisionné. “Le pois- son est ma passion. Évidemment, je donne des

3 - Montlebon 4 - Montfaucon :

5 - Jougne

6 - Miserey-Salines : 7 - Auxon-Dessous : 8 - Pouilley-les-Vignes :

9 - Les Fins

10 - Villers-le-Lac

C’est Montlebon la commune du Haut-Doubs où les habitants sont les plus aisés (en moyenne).

Les villes du Doubs aux revenus les plus dynamiques : Marchaux + 9 % Maîche + 9 % Jougne + 9 % Le Russey + 8 % Pierrefontaine-les-Varans + 8 % Orchamps-Vennes + 8 % Morteau + 8 % Montlebon + 8 % Villers-le-Lac + 8 % Labergement-Sainte-Marie + 8 %

conseils à mes clients sur la manière de le pré- parer.” Mais sa réputation, il la doit aussi à son acti- vité traiteur. Terrine de foie gras au vin jaune, carpaccio de Saint-Jacques, filets de flétan au safran, pavé de saumon à l’oseille, noisette d’agneau à la provençale, magret de canard aux griottes, cailles désossées farce fine et morilles, julienne de légumes… la car- te de Val Gourmet est un concentré de plats savoureux. D’un buffet copieux au repas com- plet, avec son savoir-faire, Fabrice Cléraux contribuera à la réussite d’un mariage, d’une communion, d’un repas d’entreprise. On peut également lui demander de cuisiner pour une soirée entre amis en s’inspirant de la carte ou alors en choisissant un plat unique. Il suf- fit pour cela de prévenir Fabrice Cléraux trois jours avant. “Je livre chaud à domicile” bien entendu. Fabrice et Isabelle Cléraux vous accueillent à Val Gourmet, une adresse déjà reconnue pour la qualité de son étal de poisson.

Les 10 premières communes aux revenus les plus dynamiques, c’est-à-dire qui ont le plus augmenté ces dernières années.

B esançon n’est pas une ville riche. Sur 137 villes de plus de 50 000 habitants en France, la capitale comtoise arrive à la 111 ème place. Dans les villes du Grand Est, seule Nancy fait moins bien (116 ème place). Mul- house est 98 ème , Metz 95 ème , Stras- bourg 94 ème , Dijon 89 ème , Colmar 63 ème , mais toujours loin derriè-

re Saint-Nom-la-Bretèche (Yve- lines), 1 ère du classement toutes catégories avec un revenu moyen par foyer de 7 601 euros par foyer. Le département du Doubs se situe au 25 ème rang sur 100 en terme de revenu moyen par foyer (2 437 euros par mois). Les autres régions franc-comtoises

sont derrière : le Territoire-de- Belfort est 28 ème , le Jura 38 ème et la Haute-Saône 50 ème . Au niveau des régions la Franche-Comté est classée 8 ème sur 23 (Alsace 2 ème , Rhône-Alpes 3 ème , Lorraine 8 ème , Bourgogne 13 ème ).

Val Gourmet C u i s i n i e r - t r a i t e u r

OUVERTURE : 6h - 12h15 et 15h - 19h du mardi au samedi (fermeture 18h) le dimanche et jours fériés 9h- 12h FERMÉ LE LUNDI

3, pl. du Champ-de-Foire - MORTEAU Tél. : 03 81 67 87 43 - 06 31 06 61 03

Sources I.N.S.E.E. et ministère des finances

Made with FlippingBook - Online catalogs