Journal C'est à Dire 160 - Novembre 2010

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M O N T B E N O Î T E T L E S A U G E A I S

Bâtiment “en panne” : les travaux redémarrent ! Maisons-du-Bois

En bref…

Permis Un prochain stage de deux jours permettant de récupé- rer un maximum de 4 points a lieu les vendredi 26 et same- di 27 novembre à Micropolis (salle brasserie). Renseigne- ments : Automobile Club au 03 80 60 09 70. Conférence Jeudi 2 décembre à 20 h 30 au Centre diocésain de Besan- çon, conférence du prêtre Guy De Lachaux, auteur du livre “Accueillir les divorcés, lʼÉglise nous presse”. Entrée gratui- te. Renseignements au 03 81 50 10 33. Aéroport À partir du 24 novembre, deux vols hebdomadaires vers Nice seront proposés depuis lʼaéroport jurassien (89 euros lʼaller simple). Le 9 janvier, on pourra rejoindre Munich grâ- ce à trois vols par semaine les lundis, mercredis et ven- dredis pour un coût de 200 euros aller-retour. DziD Le comité départemental du tourisme (C.D.T.) du Doubs publie DziD hiver 2010-2011, brochure tout en images et en bonnes adresses qui présen- te lʼoffre intégrale des loisirs hiver. Renseignements au 03 81 21 29 99.

Le chantier sera réactivé au début de l'année 2011 pour une livraison des 18 appartements en 2013. Pour la municipalité, c'est une bonne nouvelle que la construction de ce collectif aille à son terme.

A près être restés en plan pendant plus d'un an à la suite d'un incident technique, les travaux de construction du collectif situé à l'entrée du village de Maisons- du-Bois vont reprendre début 2011 assure la S.C.M. Immobilier qui porte le projet. 18 appartements, du T2 au T5, vont être agencés dans ce bâtiment dont l'architecture fait écho à celle de son est prévue en 2013. Le prix du mètre carré avoisine les 2 000 euros pour les appartements. “Le projet va se passer en deux phases. Il y a d'un côté les loge- ments, et de l'autre nous réali- sons un petit lotissement de quatre lots sur le terrain adja- cent. L'idée est de construire des maison jumelées ossature bois” annonce la S.C.M. Immobilier. Pour Bernard Bole, le maire de Maisons-du-Bois-Lièvremont, la reprise des travaux est une bon- ne nouvelle. “Pour l'embellissement du village, nous préférons que ce chantier aille à son terme. Quand des gens s'engagent dans ce genre de pro- jet qui fait travailler les entre- prises locales, on souhaite qu'ils la ferme comtoise sur laquelle repose ses fon- dations. Si la commercialisa- tion des biens reprend elle aussi, leur livrai-

réussissent” dit-il. Pour le maire, cette construc- tion a d'autres avantages à l'heure où la municipalité enga- ge une réflexion pour mettre en place un plan local d'urbanisme (P.L.U.). D'abord, contrairement aux lotissements qui empiètent souvent sur les terres agricoles, le collectif est économe en fon- cier. Ensuite, une fois terminé, ce programme va s'accompagner construction d'un groupe sco- laire (bâtiment basse consom- mation) qui regroupera fin 2011 les quatre classes de Maisons- du-Bois-Lièvremont, la pers- pective d'accueillir de nouveaux élèves est intéressante. “Nous devons trouver l'équilibre entre évolution de la population et l'évolution des effectifs de l'école” poursuit Bernard Bole. Le nou- vel établissement scolaire est conçu de telle manière à ce qu'une extension soit possible le cas échéant. T.C. d'un apport de popula- tion dans un village qui compte un peu plus de 600 habitants. Alors que la commune s'est lancée dans la

Un apport de population.

Renseignements commercialisation : 06 78 42 2 71 10

Le projet initial prévoyait la rénovation d'une ancienne ferme. Pour des raisons techniques, les promoteurs se sont finalement orientés vers une construction neuve.

Salaisons

Même aspect, même cheville… mais ce n’est pas de la saucisse de Morteau La production de saucisses chevillées par des salaisonniers qui fabriquent aussi de la Morteau a provoqué la colère et l’incompréhension de tous les acteurs de la filière.

C et été, tout un chacun pouvait se procurer dans plusieurs grandes surfaces du Doubs des barquettes congelées de “saucisses fumées à cuire” fabriquées Aux Produits Saugets à Maisons-du- Bois. C’est écrit sur l’étiquette. Le pro- duit ressemble à s’y méprendre à une véritable saucisse de Morteau. Même aspect, même format et surtout même cheville.

cialisation de saucisses chevillées n’ont rien d’illégal. Aux Produits Saugets n’est semble-t-il pas un cas unique. “On a déjà vu plusieurs artisans ou gros faiseurs pratiquer de la sorte. Cela ne peut plus durer. C’est incompré- hensible qu’on puisse défendre l’I.G.P., le label rouge et commercialiser même temps de la chevillée” , indique Michel Delacroix qui préside l’association A2M, porteuse du dossier I.G.P. pour les saucisses de Morteau et Montbéliard. dère que c’est de la triche de la part des distributeurs et surtout des trans- formateurs, d’autant plus qu’ils adhè- rent à A2M. Avec la saucisse chevillée, on ne connaît pas la provenance des porcs. De même, elle n’est soumise à aucun cahier des charges de type I.G.P.” , poursuit Philippe Monnet. La filière Morteau n’est pas restée sans réagir face à de tels agissements. Michel Delacroix s’en explique. “L’association a décidé que les salaisonniers adhé- Les producteurs comtois qui ont déjà bien du mal à bou- cler leur trésorerie sont for- cément indignés. “On consi-

La seule différence, il fallait s’en douter, réside dans le prix. La copie est vendue 5,89 euros le kg, soit au moins 30 % en dessous du prix jugé accep- table par les producteurs. “On

Tout prête à confusion.

estime que le prix minimum est de 9 euros par kg et que la fourchette nor- male se situe entre 11 et 11,50 euros par kg” , estime Philippe Monnet, le président de la section porcs à la Fédé- ration Régionale des Syndicats d’Exploitants Agricoles (F.R.S.E.A.). Histoire de semer définitivement le doute chez les consommateurs, les bar- quettes de chevillées étaient bien sûr placées juste à côté des vraies Mor- teau. La fabrication et la commer-

Cet été, on trouvait des barquettes de saucisses chevillées dans plusieurs grandes surfaces du Doubs.

Contacté, Denis Vonin qui dirige Aux Produits Saugets avec ses deux frères n’a pas souhaité s’expliquer sur le sujet… F.C.

rents ne commercialisent plus de sau- cisses dites chevillées en Franche-Com- té. Si c’est en dehors de la région, le produit ne sera plus chevillé et n’aura plus un format qui puisse prêter à

confusion. Ces décisions ont été défi- nies à l’unanimité. Elles devront être validées lors du prochain conseil d’administration d’A2M” , annonce Michel Delacroix.

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