Journal C'est à Dire 160 - Novembre 2010

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P L A T E A U D E M A Î C H E

Assainissement

Les mauvaises odeurs s’échappant du réseau d’assainissement à Maîche et Damprichard peuvent s’avérer mortelles si elles sont inhalées en forte quan- tité. Le S.I.A.P. porte plainte contre le cabinet qui a étudié et construit le réseau. La santé des habitants en jeu

L es mauvaises odeurs émanant des canalisa- tions à Damprichard et Maîche au niveau de la gendarmerie, la rue du Jura et la mairie, peuvent s’avérer nocives à la santé, voire mor- telles, si elles sont inhalées en quantité concentrée dans un espace clos et confiné. La faute au sulfure d’hydrogène - autre- ment appelé H2S - qui se for- me dans le nouveau réseau de transport des eaux usées en fonction depuis 2008 entre Dam- prichard et Maîche. Le syndicat interdépartemen- Pas de lien avec les mauvaises odeurs rue du Général De Gaulle En décembre dernier, Cʼest à dire évoquait les mauvaises odeurs en relatant le problème dʼun couple habitant rue du Général De Gaulle à Mâiche. Selon le S.I.A.P., ce nʼest pas du H2S qui sʼéchappe dans cette rue puisquʼun appareil de mesure (acheté 4 500 euros) nʼa pas révélé la présence de gaz nocif. Les émanations seraient dues au sous-sol et non au réseau de transport des eaux usées.

tal d’assainissement du Plateau (S.I.A.P.) n’a heureusement pas attendu que nous révélions l’information pour tenter de résoudre ce problème. Si le risque de mort est faible (il fau- drait mettre la tête dans une canalisation), il n’est pas pris à la légère. Les services techniques ont trouvé la solution pour évi- ter le pire en chassant ce gaz en injectant 45 m 3 d’eau potable dans le réseau de canalisation long de 7 km tout en y ajoutant oblige la nouvelle station d’épuration de Maîche en fonc- tion depuis un an de traiter encore plus d’effluves. Tous les mois, le surcoût est d’environ 17 000 euros sur la facture ini- tialement prévue. Le S.I.A.P. ne peut se permettre de jeter de l’argent dans les égouts, d’autant que les investissements sont déjà lourds. Estimant que le cabinet Poïry a failli à l’étude et à la maîtri- se d’œuvre du réseau, le pré- sident du S.I.A.P. Joseph Par- renin a décidé de porter l’affaire devant le tribunal administra- tif de Besançon en concertation avec les membres du comité qui ont voté à l’unanimité un arbi- du nitrate de calcium en énorme quantité. Problème, ce procédé coûte énormément cher. Et mettre de l’eau potable dans le réseau pour chasser le gaz

trage par la justice. Pour résumer, le syndicat esti- me que le réseau fourni par le cabinet Poïry ne fonctionne pas et que ce dernier doit recon- naître ses erreurs en payant un nouveau réseau et les nouvelles études. Le cabinet Poïry n’est évidemment pas de cet avis. Les discussions entre les deux par- ties sont au point mort. Une bataille d’expert s’engage. “Si le réseau ne fonctionne pas et que du gaz apparaît, c’est par- me” explique Joseph Parrenin qui n’entend pas se laisser fai- re par cette firme nationale. “Nous n’allons pas attendre la décision du tribunal, poursuit- il. Nous allons engager une nou- velle étude et envisager de futurs travaux.” La direction du cabinet Poïry a bien voulu répondre à nos ques- tions. Selon elle, aucune “erreur n’a été commise. Ce problème de gaz, nous l’avions signalé en avant-projet. Nous avons mis le tuyau qu’il fallait ! Le S.I.A.P. était au courant.” Le cabinet a en effet stipulé le problème mais ne l’a jamais quantifié, ni pré- cisé le temps qu’il pouvait durer. Cette faille, le S.I.A.P. entend ce que le cabinet a pla- cé une conduite entre Damprichard et Maîche de 200 mm trop large. C’est beaucoup trop. Du coup, les eaux usées stag- nent et du H2S se for-

“Le S.I.A.P. était au cou- rant.” rétorque le cabinet.

Le S.I.A.P. reproche au cabinet Poïry d’avoir placé des conduites trop “grosses”. Conséquence : du gaz (H2S) mortel se forme. Le syndicat se veut rassurant.

l’utiliser. En attendant, une nouvelle pha- se de travaux pourrait être lan- cée dès 2011. Deux solutions sont envisagées, la première : le creusement d’un nouveau fos-

sé entre Damprichard-Maîche et Ferrières-le-Lac pour instal- ler un tuyau plus petit. La secon- de solution : l’achat de pompes à compression comme celles uti- lisées à Pontarlier. Le dossier

est entre les mains de la jus- tice. Quant aux habitants sen- tant des mauvaises odeurs, ils peuvent le signaler au S.I.A.P.

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