Journal C'est à Dire 160 - Novembre 2010

R E T O U R S U R I N F O

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Artechnic : c’est fini

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Morteau : la mairie rachète le bâtiment Barostar

ÉDITORIAL

L a société de mécanique installée aux Fins a été mise en liquidation judi- ciaire par un jugement du tri- bunal de commerce de Besan- çon en date du 25 octobre der- nier. Cette société spécialisée dans les machines dʼassemblage avait été dans un premier temps mise en redressement judiciaire au cours de lʼété dernier. Et cʼest à la demande de son dirigeant Éric Schwint que la liquidation a été prononcée. Les semaines récentes nʼont pas permis de redresser la barre et le tribu- nal nʼa pu que se résoudre à prononcer la liquidation avec poursuite dʼactivité jusquʼau 3 novembre. Depuis cette date, les portes de lʼentreprise sont donc définitivement closes. 17 personnes ont dû être licen-

Générosité La polémique Pierre Bergé de lʼan dernier nʼa pas eu raison du Télé- thon, du moins dans le Haut-Doubs. Notre secteur est celui qui a enre- gistré la meilleure progression de France en terme de fonds rever- sés à lʼA.F.M. Et ce, malgré les pro- pos assassins du président de Sidaction qui accusait le Téléthon de parasiter la générosité des Fran- çais. Avec 100 millions dʼeuros de dons chaque année, le Téléthon récolte lʼéquivalent de la fortune personnelle du magnat de la mode… Imaginons un instant que le premier week-end de décembre serve de support à une collecte plus globale en faveur de toutes les asso- ciations caritatives de France. Cʼétait un peu son idée. Mais comment dès lors décider des clés de répar- tition entre les associations, les- quelles retenir, lesquelles évin- cer, qui pour gérer cette manne, les risques de dérive disparaîtraient- ils dʼun coup ? Autant de questions qui restent sans réponse et qui mon- trent les limites du discours rava- geur de M. Bergé. Là où le pour- fendeur du Téléthon a raison, cʼest que les organisateurs du Téléthon ont su jouer comme personne sur la corde sensible des Français. Montrer des enfants myopathes en chaise roulante sʼapparente-t-il à une indécente opération de mar- keting ou permet-il aux Français de découvrir la dure réalité de milliers de familles confrontées aux han- dicaps ? Certainement un peu des deux, mais le show médiatique annuel du Téléthon aura habile- ment permis de capter lʼattention. Après, il est de la conscience de chacun de consacrer une part de sa générosité aux autres causes. Nʼen déplaise à Pierre Bergé, le Téléthon représente “seulement” 3 % des dons annuels en France dont le total dépasse les 3 milliards dʼeuros. Cette année, dans le Haut- Doubs, plusieurs communes ont la charge de tenir les rênes du Télé- thon : Les Gras, Maîche, Arçon. Au- delà du prétexte quʼont les habi- tants de se retrouver autour dʼun week-end avant tout festif, lʼengagement des bénévoles impli- qués ne faillit pas. Pied de nez local à un discours délétère qui nʼaura fait que semer le trouble inutile- ment. Car le Téléthon sert avant tout une cause, celle de lʼengagement désintéressé, valeur devenue trop rare de nos jours. J ean-François Hauser

ciées. Lʼadministrateur judi- ciaire Pascal Guigon est char- gé de gérer le recouvrement du compte-client, le social et la vente des actifs. “Le maté- riel de l’entreprise sera vendu aux enchères” précise ce der- nier. Aucun repreneur ne sʼétait manifesté avant la dernière déci- sion du tribunal. La société Artechnic avait été créée par Éric et Ursula Schwint en 1988. Le carnet de com- mandes de lʼentreprise avait sérieusement baissé ces der- niers mois, donnant de réels signes dʼinquiétude au dirigeant. Le décès récent de son épou- se Ursula, qui gérait toute la par- tie administrative, financière et comptable, nʼaura bien évidem- ment pas arrangé les affaires de cette société qui disparaît après 22 ans dʼactivité.

D epuis 2008 et la ces- sation dʼactivité de cet ancien fleuron de lʼindustrie locale, les bâti- ments de lʼusine Barostar sont vides. Depuis cette date, la mairie de Morteau sʼintéresse à ces vastes locaux de 3 600 m2. Récemment, les propriétaires du foncier, la famille des descendants dʼHenri Faivre, le fondateur de Barostar, avaient confié à une agence immobilière locale le soin de vendre le bâtiment. La mairie vient de faire une offre de rachat qui, selon nos infor- mations, doit être confirmée lors du prochain conseil muni- cipal de la ville. Lʼenveloppe consacrée par la ville serait dʼ1,6 million dʼeuros. La ville de Morteau aurait lʼintention de

réhabiliter le site pour en fai- re un espace dʼactivités, à lʼimage de ce quʼelle a réali- sé avec succès dans lʼancienne usine Cattin. Les services locaux de Pôle Emploi pour- raient être intéressés pour inté- grer les bâtiments. Cette usine construite dans les années soixante-dix a abrité la manufacture de baromètres dont les produits étaient com-

mercialisés partout dans le monde. Barostar fut un des fleu- rons de lʼindustrie dans le Val de Morteau. Cette société avait amorcé son déclin peu de temps après quʼelle soit pas- sée en 1998 sous le contrôle de Jean-Louis Dabrowski qui est également lʼactuel prési- dent de la Chambre de Com- merce et de lʼIndustrie du Doubs.

Les portes d’Artechnic sont définitivement fermées. 17 salariés ont été licenciés. Maisons-du-Bois : le panneau vous décroche un sourire

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D e plus en plus de com- munes installent sur leur territoire des panneaux de contrôle automatique de la vitesse. Il ne sʼagit pas de radars qui flashent les contre- venants dépassant la vitesse autorisée, mais de disposi- tifs qui renseignent lʼautomobiliste sur lʼallure à laquelle il roule. Le cas échéant, le panneau lumineux lʼinvite à lever le pied. Valdahon, Les Fins, Frasne et maintenant Maisons-du-Bois-Liè- vremont ont fait le choix dʼinvestir dans ce genre dʼéquipement “dis- suasif et pédagogique” estime Bernard Bole, le maire du villa- ge du Saugeais. Le conseil muni- cipal a décidé de positionner ce panneau à lʼentrée de la com- mune sur la Départementale 251. Depuis quelques semaines, les automobilistes qui viennent de Montbenoît reçoivent un sourire de la part du bonhomme qui sʼaffiche sur le panneau sʼils rou- lent à 50 km/h ou en dessous. Dans le cas contraire, les conduc- teurs ont droit à une grimace. Pour Bernard Bole, cet équipe-

ment porte ses fruits. De lʼavis des riverains qui se plaignaient parfois que les gens roulaient trop vite à cet endroit avant dʼentrer dans le village, “la majo- rité des automobilistes qui pas- sent par là lèvent le pied” explique Bernard. Objectif atteint.

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A collaboré à ce numéro : Jean-Marie Steyner (mots fléchés),

Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Novembre 2010 Crédits photos : C’est à dire,B.Bachmann, P.Boillot,C.C.V.M.,Comtois en folie,DiscoVacances, M.J.C.Villers,PromoRobo,S.I.S.

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