Journal C'est à Dire 154 - Avril 2010

V A L D E M O R T E A U

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Montlebon en version tables généalogiques La section de généalogie de Morteau présente les 15 et 16 mai de 10 heures à 17 heures une exposition à la salle des fêtes de Montlebon. Invitation historique et pédagogique. Morteau

les contribuables.” Tous ces docu- ments auxquels on pourrait ajouter “l’affranchissement du vallon”, autre répertoire consti- tué vers 1600, seront présentés dans le cadre de l’exposition de Montlebon. “On a déjà dépouillé 10 400 des 14 000 actes dispo- nibles dans cette commune, soit une période qui s’étend de 1792 à 1932. On a également travaillé avec la société neuchâteloise de généalogie. Elles nous ont four- ni de précieuses indications sur Le Cerneux-Péquignot qui fait partie de Montlebon avant d’être rattaché à la Suisse en 1819.” Ces deux journées généalogiques permettront donc aux visiteurs d’appréhender l’histoire locale sous divers angles. Parfois inha- bituels. On y découvrira aussi des cartes postales, photos et anecdotes, sans oublier l’atelier d’initiation encadré par les membres de la section mor- tuacienne. F.C. 3 ème mardi de chaque mois (sauf en juillet-août) à 17 h 30 au local de la maison Klein à Morteau. Une permanence a lieu le lendemain de 14 heures à 17 heures au même endroit. “Pendant les travaux réalisés à la Maison Klein à partir du mois de juin, les réunions sont déplacées dans les anciens locaux de la D.D.E., rue de la Glapiney.” Zoom Changement d’adresse L es réunions de la section de Morteau se tiennent le

Les membres de la section mortuacienne ont œuvré en compagnie de leurs confrères de la société neuchâteloise de généalogie pour cette exposition de Montlebon.

L es clichés ont parfois la vie dure. L’image du généalogiste plongé dans d’épais registres poussiéreux n’est plus guère d’actualité grâce aux nouvelles technologies. “On fonctionne aujourd’hui à partir de docu- ments numérisés, c’est beaucoup moins rébarbatif” , note Alain Taillard, le secrétaire de la sec- tion mortuacienne du Centre d’Entraide Généalogique de Franche-Comté (G.E.G.F.C.). Fondée en 1996, cette section rassemble environ 80 adhérents. Si 1/3 seulement habitent enco- re sur place, les autres ont ou avaient des attaches familiales dans le Haut-Doubs. Ceci expli- quant cela. “La base est consti- tuée de retraités qui s’intéressent d’abord à leur propre généalo- faut juste réserver la veille.” Les plats peuvent être livrés au domi- cile ou sur le lieu de travail. D’un repas convivial de quatre per- sonnes, Maryline Lemaître adap- te aussi les formules à des ban- quets, des mariages, des anni- versaires, des communions jus- qu’à 150 convives. Elle propose entre autres le buffet gourmand. La cuisinière serait déjà réputée pour ses pâtisseries de l’avis de sa sœur cadette, coiffeuse au centre du village. Début avril, Élodie Sirjean a repris l’Atelier de Coiffure. Après avoir travaillé pendant sept ans dans un salon en Suisse, à 29 ans, elle a saisi l’opportunité de se mettre à son compte. L’Atelier de coiffure, c’est non seulement des coiffures mixtes et une ambiance accueillante, c’est aussi de l’esthétisme. “Deux fois par semai- ne, le mardi et le jeudi, l’esthéticienne Aude Marchal est présente au salon pour des épi- lations de sourcils et le soin des ongles” explique Élodie. Voilà deux jeunes filles qui ont de la suite dans les idées. Salon ouvert du mardi au vendredi de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 19 heures Le samedi de 8 heures à 16 heures lemaitre.gourmand@orange.fr LʼATELIER DE COIFFURE : Tél.: 03 81 68 47 50 Renseignements : Lemaître Gourmand pour vos repas à domicile ou en salle : Tél.: 03 81 68 44 92 Port : 06 72 96 51 32 Mail :

membres du G.E.G.F.C. Les risques d’erreur ou de confu- sion sont monnaie courante en généalogie. Surtout quand on peut remonter sur 12 ou 13 générations, ce qui est géné- ralement le cas dans le Haut-

gie ou à l’histoire locale. L’effectif de la section est assez stable. On souhaiterait attirer davantage de jeunes par souci de renou- vellement.” à Morteau comme ailleurs, l’activité de la section consiste

principalement à réali- ser les tables à partir des registres paroissiaux et de l’état civil. Un tra- vail de titan. Près de 280 000 actes de nais-

Doubs. “Dans la mesu- re du possible, on com- plète en ajoutant le nom des parrains ou des témoins de mariage.” Le champ

Attirer davantage de jeunes.

sance, décès ou mariages ont ainsi été dépouillés par cette section. “Une table regroupe le résultat du dépouillement sous un format papier ou un support numérique. Ces docu- ments sont remis aux mairies concernées et réduisent la mani- pulation des registres. Ils sont également accessibles aux

d’investigation ne se limite pas uniquement aux registres paroissiaux ou à l’état civil. Il existe d’autres sources d’informations plus anciennes. “On exploite parfois les “Montres d’armes” qui inventorient les hommes valides d’une commu- ne aptes à partir guerroyer. Il y a aussi les “Jets” qui listent

Alain Taillard, le secrétaire de la section, présente l’une des tables résultant du dépouillement des actes.

PUBLI-INFORMATION L’une cuisine, l’autre coiffe Élodie Sirjean et Marilyne Lemaître sont sœurs, mais elles sont aussi entrepreneuses à Grand’Combe-Châteleu. La première a repris le salon l’Atelier de Coiffure, la seconde a créé Lemaître Gourmand et cuisine à domicile.

Économie

Klaus à Morteau : 13 licenciements

L es chocolats Klaus dégrais- sent à nouveau. Après 8 licenciements début 2009, l’entreprise - née au Locle en 1856 - aujourd’hui basée à Morteau se sépare de 13 de ses salariés por- tant à 50 le nombre de personnes encore en activité, contre 63 en début d’année. Ce plan de réduc- tion trouverait son origine dans la décision de Klaus de ne plus fournir les “marques distribu- teurs” à l’instar de ED ou Inter- marché. Klaus fabriquait en

effet le chocolat pour ces enseignes qui le revendait sous leurs propres marques. Les dis- tributeurs auraient refusé une

du chiffre d’affaires en moins. Concernant les produits “Klaus”, ils se porteraient bien car l’utilisation de produits bio serait

hausse des prix tant est si bien que la socié- té a décidé de ne plus approvisionner au motif que le cours du cacao est en passe de

moins tributaire de la spéculation mondia- le. Il existe actuelle- ment 13 magasins, dont 7 dans les prin- cipales villes comtoises

30 % du chiffre d’affaires en moins.

D ans la famille Simon-Cho- pard, je demande la fille, entrepreneuse. Oui mais laquelle ? Marilyne et Élo- die qui ont pour nom marital res- pectif Lemaître et Sirjean, sont toutes les deux à leur compte à

prise Lemaître Gourmand. Cui- sinière de métier, la jeune fem- me de 33 ans développe un concept innovant. Elle se dépla- ce sur demande au domicile de ses clients ou en salle pour leur concocter un des nombreux plats et menus qui figurent sur sa car- te. “Je fais de la cuisine simple mais savoureuse” dit-elle. De l’apéritif au dessert, elle gère tout de A à Z. “Je ne travaille qu’avec des produits frais. La carte chan- ge en fonction des saisons. La semaine, je fais des menus du jour avec un plat chaud à 7 euros et un menu complet à 10 euros. Il

s’envoler (+ 60 % en 6 mois). Un nouveau coup de la grande dis- tribution ? Peut-être. Pour la marque, cette décision a des conséquences puisque c’est 30 %

mais aussi à Troyes, Dijon, Metz, Roubaix, Cholet et Calais. La direction que nous avons ten- té de joindre, n’a pas donné sui- te.

Elles ont de la suite dans les idées.

Grand’Combe-Châteleu. La pre- mière est traiteur à domicile, la seconde est coiffeuse. Maryline Lemaître a créé il y a quelques mois sa micro-entre-

Élodie Sirjean et Maryline Lemaître.

Le site Klaus de Morteau emploie encore 50 salariés.

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