Journal C'est à Dire 154 - Avril 2010
V A L D E M O R T E A U
13
Montlebon
mais adressé, pour la première fois, une lettre d’informations à un large public composé de tous les donateurs recensés au cours de ces dernières années. “Par cette lettre, nous souhaitions que les donateurs ne soient pas sim- plement contactés pour les appe- ler à donner. Nous leur devons certaines informations, à com- mencer par l’utilisation qui est faite de leurs dons, mais aussi de vraies nouvelles diocésaines : année sacerdotale, ordina- La force du diocèse de Besan- çon est que - pour l’instant - le budget du denier de l’église (qui paie le traitement des prêtres) et toujours couvert par les recettes. “Notre chance est que notre budget n’explose pas” conclut Claude Gonin qui espè- re que le denier du culte 2010 sera aussi bon que le dernier cru. E.Ch. L’église ne connaît pas la crise La campagne du denier du culte a débuté tions, etc. Le principe de cette lettre sera reconduit.”
Résidence Vermot-Gaud, une rénovation réussie Les travaux touchent à leur fin à Montlebon. S.M.C.I. a poussé l’exigence dans les moindres détails pour transformer l’ancienne manufacture en une résidence de qualité.
La campagne du denier du culte est en cours. Les catholiques donnent toujours autant, voire plus. Le Haut-Doubs serait bon élève. “L a campagne du denier, c’est une histoire d’hommes et de femmes qui parcourent le diocèse, dépo- sent les enveloppes dans les boîtes aux lettres… C’est grâce à ce maillage que notre diocèse par- vient à recueillir plus de 3 mil- lions d’euros de collecte” dit Clau- de Gonin, l’économe diocésain. “Et pourtant, c’est vrai, la col- lecte 2009 avait mal quelque peu troublés par des décisions et des propos de Benoît XVI mal compris ou mal inter- prétés. Les quelques réactions n’ont cependant pas perturbé la collecte puisqu’elle enregistre une hausse de 5,36 % par rap- port à celle de 2009.” Selon Clau- de Gonin, la collecte dans le Haut-Doubs serait meilleure qu’en Haute-Saône. “Les gens ont peut-être plus de pouvoir d’achat, tente d’expliquer le membre du clergé. Mais parfois, ce ne sont pas les personnes les plus aisées qui donnent le plus” admet-il. Le diocèse n’a pas procédé à un deuxième appel à l’automne, La richesse de cet artisanat est immense. démarré ajou- te le membre du clergé. Dans une période diffici- le pour les chrétiens,
S. M.C.I. gagne son pari. La rénovation de l’ancienne usine Ver- mot-Gaud à Montle- bon est une réussite. Le promo- teur est parvenu à transformer cet ancien bâtiment industriel en logements sans le dénaturer. 32 appartements, du T1 bis au T4, ont été aménagés dans ces locaux habillés de prestations haut de gamme à un prix maîtrisé. Ascenseur, volets roulants élec- triques, la porte d’entrée de chaque habitation est blindée, fenêtres en aluminium et bois, “nous avons apporté tout le confort moderne à ce qui fut une ancienne manufacture” souligne Patrick-Olivier Équoy, le direc-
teur commercial de S.M.C.I. Le promoteur a poussé la réflexion jusque dans les moindres détails pour préserver le caractère his- torique à ce bâtiment sain même s’il était inoccupé depuis long- temps. Par exemple, les balcons sont en fer forgé. “Nous avons travaillé de façon étroite avec MarcWattel, l’architecte des bâti- ments de France qui nous a don- né quelques prescriptions sur le respect de la couleur d’origine du bâtiment par exemple” pour- suit M. Équoy. S.M.C.I. a tra- vaillé sur ce projet avec le cabi- net d’architectes A.R.T. et Asso- ciés qui a réalisé les plans. En hommage à la famille Ver- mot-Gaud, le promoteur a inté-
gré en façade des trompes d’œil. L’artiste Sophie Magos a peint le buste du M. Vermot-Gaud, le fondateur de la manufacture de couverts. Le visage de Denis Bressand, directeur technique chez S.M.C.I., ainsi que celui de Michel Grangier, maître d’œuvre et Rachel Thuriet architecte ont été peints également. Aujourd’hui, il ne reste que trois appartements à vendre dont un de 75 m 2 et deux de 35 m 2 qui peuvent être dédiés à de la loca- tion, et la résidence Vermot- Gaud affichera complet. T.C.
Le denier en chiffres Prêtres. Le diocèse de Besançon comptait au 1er janvier, 246 prêtres dont 15 de moins de 49 ans et 179 de plus de 70 ans. Casuel. Il est de 115 euros : il concerne mariages et enterre- ments. 15 euros sont versés au prêtre, 50 euros à la paroisse, 50 euros au diocèse. Traitement. Les prêtres du diocèse de Besançon perçoivent un traitement mensuel de 580 euros, auquel il convient dʼajouter 390 euros dʼoffrandes de messes qui leur sont personnelles. Tous les prêtres ont le même traitement, et ils sont tous logés gratuitement. Résultat du denier 2009. Une progression de la collecte avec 3,015 millions dʼeuros soit + 153 500 euros par rapport à 2008, soit + 5,36 %. Donateurs. Le chiffre est en progression. On en comptait 38 600 fin 2009 au lieu de 37 351 en 2008 soit plus 1 249 (+ 3,4 %). Le don moyen progresse de 77 à 78 euros prélèvement automatique. 1 078 personnes prélevées pour 215 259 euros. + 13,3 % par rapport à 2008. Cʼest 7,1 % de la collecte. Don moyen : 200 euros. Internet. Le démarrage du don en ligne fonctionne. 50 dona- teurs pour 7 865 euros en 3 mois. Un don moyen élevé : 157 euros. www.catholique-besancon.cef.fr
Renseignements : 03 81 25 05 25
Patrick-Olivier Équoy, directeur commercial de S.M.C.I., au balcon d’un des plus beaux appartements de la résidence qui offre une vue imprenable sur le Val de Morteau.
9, place de la Hal le - 25500 MORTEAU - Tél . 03 81 444 937 touteunehistoire@hotmai l . fr
Made with FlippingBook Online newsletter