Journal C'est à Dire 153 - Mars 2010

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V A L D E M O R T E A U

Couac autour de la saucisse de Morteau Lors du dernier Conseil d’administration, l’association de défense de l’I.G.P. saucisses de Morteau et Montbéliard a rappelé à l’ordre la société Clavière qui pendant quelques mois n’aurait pas respecté le cahier des charges. Gastronomie

En bref…

Meix-Musy Lʼinstallation dʼune webcam (caméra panoramique) à lʼentrée des domaines nor- diques du Meix-Musy, sur le bâtiment dʼaccueil du Meix- Musy, est prévue dʼici sai- son prochaine. Coût de la four- niture et de lʼinstallation : 2 671,86 euros. Enfance Bourse de puériculture orga- nisée à Morteau samedi 17 avril par le relais parents- assistantes maternelles. Renseignements au 03 81 67 42 47. Papillons “Regards ailés”, un livre écrit par Emmanuel Parola, par lequel les lecteurs sont invi- tés sur les entiers du massif jurassien à la découverte du monde des oiseaux et des papillons du Haut-Doubs. En vente au Celtic Café (Les Fins), à la papeterie Pour- celot (Orchamps-Vennes), à la librairie Rousseau et au cha- let Jacquet (Morteau). Invasion “Lʼinvasion de la Franche- Comté par Henri IV”, livre édi- té par Paul Delsalle aux édi- tions Cêtre. Selon lʼauteur, des nobles et des marchands comtois aurait facilité lʼinvasion française en Franche-Comté.

A dopté au mois d’août, le nouveau cahier des charges de l’I.G.P. (iden- tification géographique proté- gée) indique que la saucisse de Morteau doit être fabriquée avec du porc élevé au lactosé- rum, peu importe la région d’origine du porc. “Au départ, nous avions proposé à l’Europe une zone d’approvisionnement en porc étendue à la Franche- Comté, la Bresse de l’Ain et la Saône-et-Loire. Elle a été refu- sée. L’alternative a donc été d’étendre la zone à toute la Fran- cants de saucisses, deux fabri- cants d’aliments, une quinzai- ne d’abatteurs et une centaine d’éleveurs de porcs. Même si aujourd’hui 90 % des fabricants achètent des porcs en Franche-Comté et dans les régions limitrophes, c’est sur ces nouvelles bases que la filiè- re se structure avec quelques couacs à la mise en route. La société Clavière de Dole qui, avec Amiotte d’Avoudrey, est un des deux plus gros fabricants de saucisses de Morteau, s’est ce à condition que les porcs soient élevés au lactosérum” rappelle l’association de défense de l’I.G.P. Morteau Montbéliard. Elle réunit une trentaine de fabri-

visiblement fait rappeler à l’ordre lors du Conseil d’Administration de l’association le 14 janvier. À l’occasion d’un contrôle de flux, il a été détecté “une non- conformité grave d’août à octobre sur les approvisionnements, du fait du recours à un fournisseur non habilité.” Dans ce même rapport, la société Clavière répond que la non-conformité est traitée et qu’elle “ne se renou- vellera pas puisque le fournis- seur concerné est désormais habilité dans la démarche “sau- qui est clos. La société Claviè- re a toujours respecté les règles d’approvisionnement en porc fixées par le cahier des charges” souligne-t-il, en rappelant par ailleurs que la saucisse de Mor- teau Clavière a reçu la médaille d’argent lors du dernier concours agricole à Paris. Le problème selon des membres de l’association, est que l’entorse au cahier des charges obser- vée pendant plusieurs mois dans cette entreprise a pu créer en plus une distorsion de cisse de Morteau.” Sui- te à cette affaire, Hubert Ducrot, direc- teur de l’entreprise par- le de “mauvais procès. Je n’ai pas envie de polémiquer sur ce sujet

“10 % d’économie sur le produit fini.”

Environ 4 000 tonnes de saucisses de Morteau sont fabriquées chaque année.

concurrence. Un porc élevé au lactosérum coûte plus cher qu’un porc qui ne l’est pas. “Il peut y avoir une différence qui est de l’ordre de 30 à 50 centimes d’euro le kilo. Au final,

rents et que les contrôles qu’elle organise portent leurs fruits. Tout le monde devra rentrer dans le rang ou alors en sor- tir. T.C.

c’est 10 % d’économie sur le pro- duit fini” confie-t-on chez les fabricants de saucisse. Au moins cette affaire montre que l’association fait preuve de fermeté vis-à-vis de ses adhé-

Publi-information Why Not à la pointe des nouvelles tendances Deux ans après son déménagement, ce salon de coiffure pontissalien situé rue Sainte-Anne s’adapte aux exigences d’une profession orientée de plus en plus souvent vers le bien-être.

Spacieux et lumineux, le salon

Why Not offre une ambiance résolument moderne et chaleureuse.

U n peu à l’étroit dans son pre- mier salon déjà implanté dans la rue Sainte-Anne, Aurélien Salvi ne regrette en rien d’avoir réalisé ce transfert d’activité. “Je tenais à rester dans la rue pié- tonne car on n’y subit pas les nui- sances de la circulation automobile. En plein été, on ouvre facilement les portes sur l’extérieur. On bénéficie de conditions de travail beaucoup plus agréables pour le personnel et la clien- tèle.” Spacieux et lumineux, ce salon de coiffure mixte s’inscrit maintenant dans une ambiance infiniment plus fun avec une décoration façon stu- dio de plateau télévisé résolument moderne et chaleureuse. “On s’y sent bien” dit-il. Le contenu est à la hau- teur du contenant. “Il faut savoir se remettre en question en permanen- ce si l’on veut rester dans le coup” , poursuit Aurélien Salvi à la tête d’une équipe de cinq coiffeurs. La méthode est simple. Elle s’appuie sur la formation professionnelle et

du cuir chevelu. Les séances durent environ 45 minutes avec toute une panoplie de rituels de relaxation.” Les tourments de la vie quotidienne, stress, fatigue, anxiété affectent aus- si la santé des cheveux. “On s’élargit de plus en plus vers des pratiques en lien avec le bien-être.” Why Not tra- vaille notamment avec la marque La Biosthétique Paris, laquelle dévelop- pe toute une gamme de shampoings, soins et coiffants 100 % bio, certifiés une gamme de shampoings, soins et coiffants 100 % bio. Why Not travaille avec les produits de la marque Biosthétique Paris qui développe

sur la volonté de coller au plus près des évolutions techniques et des modes vestimentaires. “On utilise tous les moyens d’informations disponibles, des revues spécialisées aux sites Inter- net.” Cap sur les nouvelles tendances en prenant soin d’être à l’écoute de toutes les générations. Ce n’est cer- tainement pas un hasard si Why Not a obtenu en 2010 la charte de qua- lité décernée par la chambre de com- merce. “On a été évalué sur différents critères : l’accueil, le conseil, la pro- preté des lieux… Côté innovation, le salon se spécialise par exemple dans la pose d’extensions avec les produits de la marque Hairdreams. Il dispo- se également d’une cabine zen où l’on vous prodigue des soins spécifiques

Écocert. L’attrait des saveurs plus authen- tiques se propage partout. Ce phéno- mène de société s’observe également dans les styles de coiffure. “On assis- te au grand retour de la féminité avec un côté très glamour et naturel” , obser- ve Aurélien Salvi. Pour Why Not, le challenge du déménagement semble désormais réussi. “Toute la clientè- le nous a suivis dans cette évolution et je tiens à l’en remercier.” Mardi-mercredi : 9 h à 12 h et 14 h à 19 h Jeudi : 9 h à 12 h et 14 h à 21 h

Why Not 11, rue Sainte-Anne - 25300 Pontarlier Tél. : 03 81 46 59 74 www.why-not-coiffure.com

Le salon se spécialise par exemple dans la pose d’extensions.

Vendredi : 9 h à 20 h Samedi : 8 h à 16 h

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