Journal C'est à Dire 152 - Février 2010

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L A P A G E D U F R O N T A L I E R

Station Buttes-la Robella : 40 ans d’existence Val de Travers Ouverte en janvier 1970, la station du Val-de-Travers a connu des hauts et des bas avant de retrouver un semblant de forme à partir de 2004 en s’engageant dans la diversification estivale. Cette stratégie reste d’actualité.

L ’or blanc, on y croyait fer- me dans les années soixante du côté de Buttes. Le projet initial échafaudé en 1966 et soutenu par quelques (riches) industriels du Val de Travers ne manquait d’ambition avec une télécabine au bas de la station, un restaurant panoramique au sommet des pistes et unparc d’hébergement d’altitude à faire pâlir plus d’une grande sta- tion alpine. La deuxième mouture fut beau- coup plus réaliste en se conten- tant, si l’on peut dire, d’un télé- siège et d’un téléski installés en 1969. De quoi permettre néan-

moins l’ouverture de la station en janvier 1970. “Elle connaî- tra sa première crise financière en 1980” , rappelle Gabriel Vau- cher. Celui qui dirige aujourd’hui

toujours à l’ombre qui met 12 à 13 minutes pour transporter les skieurs à 1 200 m. Là où se trou- ve l’ensemble des autres remon- tées mécaniques, à savoir 4 télé-

la société Télésiège et Téléskis Robella Buttes ChasseronNord (T.B.R.C.) est parfaitement conscient des lacunes de cette peti- te station souvent délais-

skis qui desservent une dizaine de pistes de tous niveaux. Au manque de neige et de soleil s’ajoute aus- si la “mauvaise répu-

La station emploie une dizaine de personnes.

sée par les Neuchâtelois au pro- fit des Bugnenets-Savagnières. “On a toujours été confronté aux mêmes soucis.” D’abord les pro- blèmes d’enneigement récurrents au bas de la station situé à 800 m d’altitude. Ensuite, ce télésiège

tation” dont souffre le Val de Tra- vers. Le chiffre d’affaires hiver- nal varie bon an mal an entre 80 000 et 100 000 francs suisses. L’angoisse est toujours de mise quand sonne l’heure des grandes révisions des remontées méca-

“On travaille avec l’objectif de proposer une nouveauté chaque année”, explique Gabriel Vaucher, le responsable de la station.

niques, orchestrées tous les 20 ans. À titre indicatif, la facture s’élevait en 2009 à 1,3 million de francs suisses. “La société T.B.R.C. touche une subvention annuelle utilisée essentiellement dans le développement des activités.” Face aux incertitudes hivernales, les responsables de la Robella ont préféré se concentrer sur la saison estivale. Ils investissent en 2004 dans la réalisation d’une luge d’été. Baptisée la Féeline, cette infrastructure donne nais- sance à l’A.S.R. qui signifie Asso- ciation Sauvez la Robella. Avec 100 000 utilisations par an, cet équipement s’avère rentable. 2004 marque également le lan-

cement du fameux “Téléröstis”, produit qui associe le trajet en train depuis Neuchâtel, la mon- tée au télésiège et le repas à l’auberge. Autre activité à suc- cès : l’ouverture en 2008 des pistes de trottinettes tout terrain. “On projette de créer des parcours didactiques à destination des sco- laires. On travaille désormais avec l’objectif de proposer une nouveauté chaque année” pour- suit M. Vaucher. La neige de culture en fait-elle partie ? Pas vraiment, même si les conditions thermiques sont propices comme l’ont révélé des tests assez concluants. “On n’en a pas les moyens financiers même

si ça permettrait effectivement d’enneiger le bas de la station. La rentabilité d’un tel projet néces- siterait d’installer de nouveaux téléskis sans oublier la question coûteuse de branchement dans le ruisseau du Buttes.” En version hivernale, la station emploie une dizaine de personnes dont Katia Cruchaud, seule fem- me en Suisse assurant la fonc- tion de chef d’exploitation d’un domaine alpin. Comme quoi, dans le Val de travers, même si on a parfois “mauvaise réputation”, on sait aussi faire preuve d’ouverture d’esprit.

F.C.

On sait aussi s’amuser à la Robella quand les conditions sont favorables.

Constructions du Haut-Doubs : la maçonnerie autrement L’entreprise C.H.D. d’Orchamps-Vennes

qui emploie quinze personnes a ouvert son champ de compétence à la construction de bâtiments industriels et publics. Elle a réalisé entre autres à Orchamps-Vennes le bâtiment de C.M. Bricolage, le gymnase et la sal- le de convivialité. À Avoudrey, elle a construit la chaufferie de la société S.I.S. Pour drainer ce type de mar-

Ce n’est pas parce qu’il s’est posi- tionné sur ce nouveau marché que Nicolas Barrey a délaissé son cœur de métier : la maison individuelle. C’est lui qui assure la majeure par- tie des travaux de maçonnerie pour deux coopératives artisanales du Haut- Doubs : C.C.B. (coopérative construc- tion bois) et G.A.C. (groupement des

D epuis qu’elle s’est installée dans ses nouveaux locaux il y a un an, dans la zone artisa- nale d’Orchamps-Vennes, la société Constructions du Haut-Doubs poursuit son développement. L’entreprise générale de maçonnerie maîtrise de nouveaux savoir-faire techniques qui lui permettent de construire des bâtiments industriels et publics en plus de collectifs et de maisons individuelles.

P U B L I - I N F O R M A T I O N

Une ouverture sur la promotion immobilière P ar lʼintermédiaire de sa filiale C.H.D. Immobilier, lʼentreprise Constructions du Haut-Doubs se du montant de lʼinvestissement de ses impôts sur une durée de 9 ans. Lʼautre intérêt de ce programme est quʼil est porté par une entreprise du Haut-Doubs, compétente, identifiable, qui a fait ses preuves, ce qui sécu- rise le placement financier.

chés, Constructions du Haut- Doubs a dû intégrer de nou- veaux savoir-faire techniques. “Nous utilisons deux procédés différents, le préfabriqué et le prémur, spécialement dédiés à la construction de bâtiments

artisans constructeurs). “Notre appartenance à ces deux coopé- ratives nous apporte un flux régulier d’activité” poursuit Nicolas Barrey. En parallèle, il intervient pour des archi- tectes exigeants sur la qua-

“Un flux régulier d’activité.”

lance dans la promotion immobilière. Elle engage la commercialisation de sa première réalisation. Il sʼagit de 3 maisons accolées sur sous-sol (60 m 2 ) et dʼune surface habitable de 120 m 2 chacune. Ces logements en duplex se situent aux portes de Besançon, sur la commune de Montfaucon, offrent une vue imprenable sur le plateau de Saône. La particularité de ce pro- gramme est quʼil sʼadresse aux inves- tisseurs qui veulent acquérir un loge- ment locatif pour défiscaliser. Le pro- jet de Nicolas Barrey est idéal car il se situe dans le périmètre de la loi Scellier, ce qui signifie pour lʼinvestisseur quʼil peut déduire 25 %

industriels” explique le gérant Nico- las Barrey. Le prémur, qui est un mur préfabriqué mais creux permet d’obtenir un travail fini plus soigné que le mur préfabriqué. “Dans les deux cas, ce sont des techniques qui existent depuis longtemps mais il faut avoir le matériel adapté et la struc- ture pour mettre en oeuvre ces maté- riaux.”

lité de la maçonnerie. Parmi eux, il y a Stéphane Vermot de “Cap Archi- tecture”, Jean-Claude Adam à Besan- çon et Hubert Prillard. C’est au prix d’un travail rigoureux, tout en disposant de moyens tech- niques importants qui lui permettent de s’adapter à tous les chantiers et à les mener dans les meilleures condi- tions, que l’entreprise Constructions du Haut-Doubs assoit sa réputation auprès d’une clientèle de particuliers et de professionnels. Depuis peu, cet- te société se lance dans la promotion immobilière. Elle ouvre une nouvel- le voie complémentaire de son savoir- faire.

“Les terrasses du Paquis” aux portes de Besançon, un produit destiné aux investisseurs qui veulent défiscaliser avec la loi Scellier.

R E N S E I G N E M E N T S : constructions.duhautdoubs@wanadoo.fr 5, ch du cerf - 25390 Orchamps-Vennes Tél. : 03 81 43 66 97 - Port.: 06 87 77 57 90

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