Journal C'est à Dire 152 - Février 2010

P L A T E A U D E M A Î C H E

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Salle de musculation à Maîche : “Ce n’est pas l’argent de la collectivité” Des Maîchois s’interrogent sur le fait que la communauté de communes se porte caution pour l’agrandissement de la piscine, espace géré par un privé. La création d’une salle de musculation fait réagir. Polémique

CARRELAGE FAIENCE BRIQUES DE VERRE MOSAIQUE DOUCHE À LʼITALIENNE PARQUET FAUX PLAFOND BOIS

L a création d’une sal- le de musculation programmée en sep- tembre à la piscine de Maîche (lire notre précédent numéro) fait réagir certains habitants du Plateau ou asso- ciations sportives, inquiètes que l’on utilise de l’argent public pour financer un pro- jet privé d’autant que ce gen- re de structure existe déjà à Maîche ou Charquemont. D’autres, en revanche, sont alléchés à l’idée de savoir qu’ils pourront bénéficier d’une structure flambant neu- ve pour sculpter leur corps. “Ce n’est en aucun cas de l’argent de la collectivité qui financera la création de la sal- le de musculation et de l’extension de la piscine” , ras- sure Mickaël Bonsens, gérant de la S.A. Bonsens, qui détient une délégation de service public (D.S.P.) jusqu’en 2027 quant à l’utilisation du lieu accueillant un salon d’esthétisme. Après cette date, le bâti- ment reviendra à la col- lectivité. Le gérant veut couper court aux rumeurs : “Le projet est financé à 100 % sur les fonds propres de la S.A. Bon- sens. Je ne touche pas de sub- vention publique” ajoute le pro- priétaire de “Cristallys”. C’est la réalité, à la différence près que la communauté de communes se porte caution à hauteur de 360 000 euros dans cet agrandissement. En clair,

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si l’espace venait à péricliter financièrement, c’est elle qui comblerait le déficit. Mickaël Bonsens réagit : “Primo, il n’y a pas de raison que l’on péri- clite, ensuite je suis caution per-

Le président de la communauté de communes Joseph Parrenin, tient à rappeler lui aussi que c’est bien de l’argent privé qui financera ce projet et non celui de la collectivité. “Nous appor- tons seulement une garantie sur le financement. En dehors des gens qui sont concernés pas cet- te concurrence, l’opinion est favo- rable à ce qu’une activité sup- plémentaire vienne s’implanter à Maîche. Je pense aux emplois : il y en a déjà 14 à la piscine et bientôt deux supplémentaires. Je ne pense pas que c’est une concurrence supplémentaire car personne ne fait de la remise en forme en tant que tel à Maîche.” La mise au point est faite. E.Ch.

sonnelle et enfin, le bâti- ment revient à la collec- tivité” dit-il. Dans le précédent numé- ro, Mickaël Bonsens indi- quait que l’espace aqua- tique allait s’agrandir

“Deux emplois supplé- men- taires.”

de 720 m 2 pour offrir de nou- velles prestations avec salle de musculation, squash, et nouvel espace esthétique flambant neuf après le 15 septembre. Coût de l’opération : près de 900 000 euros dont 180 000 euros pour l’achat de matériel de musculation.

Mickaël Bonsens rassure : aucun argent public ne finance le futur équipement.

Frambouhans, cœur vaillant Le village du Plateau qui s’est battu pour préserver son bureau de Poste va aujourd’hui faire revivre un espa- ce commercial en cœur de bourg. Projets en vue. Un village qui se bouge

É conomie, commerce, vie associative et cadre de vie. À Frambouhans, la municipalité a choisi de Le Téléthon 25 342 euros. Cʼest la somme rapportée par le téléthon qui sʼest déroulé pour la première année à Frambouhans. Un chiffre record pour le plateau de Maîche et une satisfaction pour Alain Cantin, qui a su et pu mobiliser de nombreux bénévoles mais également de nombreuses entreprises du vil- lage. Tous les villageois ont mis la main pâte à la fois pour monter et démonter les infra- structures. Un bel élan lancé par Frambouhans. Aux autres communes du Plateau dʼen fai- re de même pour la prochaine édition.

servir sur un plateau ses thèmes à ses administrés et espère y par- venir d’ici à la fin de mandat. “Nous avons près de 20 entre- prises et une zone artisanale (en direction de Charquemont) qui s’étend avec la venue de deux nouvelles” note le mai- re Franck Vuillemin, qui a repris lors des dernières élec- tions… la place qu’occupait son père. “Ce n’est pas du roya- lisme (N.D.L.R. : il sourit) mais une volonté de ma part de m’investir dans la commune où je suis né” reprend le jeu- ne maire âgé de 35 ans. S’il bénéficie du bon travail réa- lisé par l’ancienne équipe en place (sur les 15 conseillers, 13 sont nouveaux), Franck Vuillemin n’a pas attendu de vivre sur les acquis du pas- sé et imagine avec ses conseillers “le Frambouhans dans 20 ans” dit-il. Premier principe : le village doit maî- triser sa population. Pas ques- tion de vouloir franchir la bar- re des 100 habitants à tout

“Frambouhans pourrait d’ici quelques mois accueillir un commerce de proximité” explique le maire.

prix : “Nous sommes 770 aujourd’hui. Nous venons d’agrandir notre école (105 enfants), l’objectif n’est pas d’accueillir encore plus de per- sonnes et devoir supporter de nouveaux frais.” Second principe : faire revivre le commerce de proximité. Les

élus ont leur petite idée et imaginent la reconversion d’un bâtiment tenu par une entre- prise de machines agricoles en espace commercial. Pour l’heure, l’information est à mettre au conditionnel mais le déménagement de l’entreprise de machines agri-

coles “Panné” vers la zone arti- sanale pourrait laisser pla- ce à un commerce d’alimentation avec - pour- quoi pas - un bureau de pres- se. La route départementale devait également connaître quelques changements. À

savoir un rétrécissement de chaussée afin de limiter la vitesse des véhicules. Avec un passage de plus de 5 000 auto- mobiles par jour, le poten- tiel de clients pouvant ache- ter une baguette est là. Res- te à bien sécuriser les lieux. E.Ch.

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