Journal C'est à Dire 151 - Janvier 2010
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A G E N D A
Montlebon Bienvenue dans la
salle de bain des Gaspachos La troupe de théâtre interprète “La salle de bain”, une pièce d’Astrid Veillon qui met en scène des femmes pétillantes en proie à des questions existentielles.
L a scène se passe dans une salledebain.C’estdansce décorminimalistequ’Astrid Veillon déroule l’histoire d’une pièce de théâtre suc- culente dans laquelle cinq filles,trentenairespourla plu- part, partagent leurs états d’âme.Évidemment, “elles se racontent des histoires de bonnes femmes donc de mecs.” Il y a d’abord Lalou dont c’est l’anniversaire et qui est en plei- ne crise existentielle, exaspérée par sa mère Moumoune qui ne pense qu’à la marier. Elle n’est guère encouragée à le faire alors que Marie, son amie d’enfance veut divorcer, et qu’Ange vient de se faire larguer. Pour clore le tout, le comportement de Coco
l’agace profondément. Les ren- contres improbables dans la sal- le de bain sont servies par des dialogues drôles et savoureux.
sée, mais plutôt un clin d’œil à l’écologie. Comme chaque année, les recettes de la première soirée seront reversées à une asso- ciation caritative. Actuellement, la troupe des Gaspachos comp- te une trentaine de membres. Tous ne sont pas acteurs, mais ils tiennent tous un rôle indis- pensable pour qu’opère la magie du théâtre.
C’est cette pièce, “La salle de bain”, que la troupe de théâtre Les Gaspachos joue à la sal- le des fêtes de Montle- bon en février. La mise
“Des histoires de mecs.”
en scène est signée Denis Ver- mot. Cinq filles de la bande se sont accaparées les rôles de cet- te pièce pétillante qui ravira les spectateurs. En première partie, la troupe des jeunes Gaspachos interpré- tera une pièce écrite par Chris- tophe Roy, intitulée “Poubelle la vie”, qui n’est pas exactement une parodie de la série télévi-
Renseignements au 03 81 67 19 15
Les samedis 6, 13 et 20 février à 20 h 30 Les dimanches 7, 14 et 21 février à 17 heures
À pied, en train, en voiture Sur les pas d’Étienne le colporteur
Le troisième tome de la collection “Montagnes du Jura : des hommes et des paysages” vient de paraître. Voya- ge au fil des mutations socio-économiques du massif du Jura au début du XX ème siècle.
constitue peu à peu autour de la montbéliarde, des fruitières et du comté, morbier, mont d’or et bleu de Gex. Il observe aus- si les premiers signes de déprises dans nos campagnes. On aban- donne le travail des champs au profit des emplois dans l’administration, les usines… Tel un bon cru du vignoble juras- sien ou une meule de comté, Étienne mûrit, se bonifie dans ce monde montagnard en plei- ne mutation économique et socia- le. Il exerce son métier jusqu’à la fin de la Seconde Guerre Mon- diale avant de s’installer à Oyon- nax où il ouvre une boutique de lunetterie-bijouterie. Le jeune colporteur de l’Oisans va deve- nir un commerçant prospère. Cet ouvrage se déguste com- me un chapitre d’histoire contem- poraine, joliment documenté et illustré. Un genre nouveau aus- si agréable à lire qu’à voir.
Denis Vermot entouré des cinq filles de la salle de bain : Lydie, Sylvie, Mélanie, Maria, Marie-Aude.
A prèsAuguste, le roulier du Grandvaux et François le contrebandier desÉchelles de la Mort, cette saga jurassien- ne se poursuit sous les traits d’Étienne le colporteur-lunetier. Originaire de l’Oisans, il parcourt chaque hiver les routes et les vil- lages du Jura en fournissant aux habitants des biensmanufacturés issus de l’industrie locale : pipes, lunettes, pierres précieuses, montres… Ces commerçants iti- nérants viennent souvent de fort loin.Paysandans lesAlpes, Étien- ne profite du long hiver alpinpour s’adonner àd’autres activités.Arri- vé en train dans les vallées juras- siennes, il s’approvisionne dans lesusinesavantd’amorcersalongue tournée de ferme en ferme. Il regagne ses pénates, telle une hirondelle, à l’approche du prin- temps, riche d’argent et de mul- tiples souvenirs. Son périple à travers le massif E C F P E E N G O U E M E N T R O U T I E R E L E U R N I C E G R S T O A S T R I D E E S T U S S I E L U E O T A N L E A U R U A D E S I S S E N E N U R E Solution des mots fléchés n°150 R U B I E U U I I I I I I I I I
Mots fléchés
ne manque pas d’intérêt. Lunettes moréziennes, lapidaires de Saint-Claude, outils de taillan- diers, mécanique à Ornans, auto- mobile à Montbéliard, horloge- rie suisse à Bienne, il découvre une montagne où l’industrie prospère. Certains de ces savoir- faire ont totalement disparu, d’autres survivent ou ont évo- lué vers la micromécanique ou le médical. Étienne profite aus- si des progrès technologiques. Dès qu’il en a les moyens, il investit dans une voiture. Il est le témoin du développe- ment des campagnes en cette première moitié du XX ème siècle. Il voit l’électrification progres- ser. Il admire et apprécie ce modèle agricole comtois qui se
Lumière faible Unité de mesure
Oiseau Entre la cage
Poisson
Exploit
Note
Atmosphère
Pour voler
Avide
Pieux
Arbre
Entourées dʼeau Bagatelle
Possessif
Commune
Implora Arbre
Argent
Rivière Endroit chaud
L’ouvrage est le troisième de la série “Montagnes du Jura : des hommes et des paysages”.
Sentier balisé Petite quantité
Exil Aliment
A détacher
Ferme
Armes
U U
Étienne le colporteur Néo Éditions
Prénom Possessif
Champ Conjonction
Coup de tennis
U
Prochaine sortie du journal C’est à dire : mardi 23 février
U
Chaleur animale
Article
U
U
Pas nés dʼhier
Personne
U
R E U S S I T E S
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