Journal C'est à Dire 149 - Novembre 2009

V A L D E M O R T E A U

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Le Bélieu

La Pépinière d’Entreprises pourrait devenir un hôtel d’entreprises Gérée par la Communauté de Communes du Val de Morteau, cette struc- ture qui n’a jamais vraiment joué son rôle pourrait être reprise par Batifranc. Des négociations sont en cours.

L a Communauté de Com- munes du Val de Morteau a engagé les négociations avec Batifranc qui pourrait reprendre à son compte la Pépi- nière d’Entreprises du Bélieu. La société financière, spécialisée en immobilier d’entreprise en

déterminée de 23 mois. Passé ce délai, les entrepreneurs confortés dans leur activité devaient quitter les lieux pour s’installer ailleurs et laisser leur atelier ou leur bureau à une autre société. Cette rotation pré- vue n’a pas eu lieu pour diffé-

escompté, on peut admettre que ce type de bâtiment soit gérée par une autre entité que la collecti- vité” expliquent les services de la Communauté de Communes. Les élus doivent encore déli- bérer sur l’opportunité de confier les clefs de la maison à Bati- franc. Le projet de transaction doit être étudié plus en détail. “Juridiquement, l’affaire n’est pas bouclée” précise Pierre Cha- velet, directeur de Batifranc. Dans l’opération, ce site perdrait son statut de Pépinière pour devenir une sorte d’hôtel d’entreprises avec des baux com- merciaux pour les occupants. La structure actuelle offre aux loca- taires des loyers attractifs puis-

Franche-Comté et en Bourgogne, n’exclut pas en effet de racheter les locaux gérés pour l’instant par la collec- tivité qui constate que

rentes raisons dont le retard pris par l’aménagement de la zone d’activité située dans la continuité de la Pépinière. Certes, les

“Cela se fera en partenariat.”

La Pépinière accueille pour l’instant 11 entités dont 9 entreprises. Elle abrite aussi le bureau de l’association Luxe & Tech.

cette structure n’a jamais véri- tablement joué son rôle. Elle a été construite il y a une dizaine d’années pour héberger des socié- tés nouvellement créées, à un loyer attractif, pendant une durée

locaux sont occupés mais par des entreprises dont certaines sont là depuis plusieurs années (il y a 11 entités actuellement). “À partir du moment où la Pépi- nière ne rend plus le service

qu’ils sont environ de 40 % infé- rieurs au prix du marché. Cependant la situation inté- ressante dont bénéficient les occupants ne changerait pas du jour au lendemain. Il y aurait

une période de transition. “La communauté de communes conti- nuerait d’encaisser les loyers des locataires actuels avec lesquels nous avons un contrat de pres- tation de service” ajoutent les services de la collectivité. En revanche, les nouveaux arrivants seraient soumis à un autre sta- tut. “On partirait sur le prin- cipe de baux commerciaux d’une

durée de 3, 6 ou 9 ans. Si nous nous positionnons sur cette opé- ration, ce n’est pas pour faire un coup immobilier. Cela se fera en partenariat avec la collectivité qui interviendra toujours en tant que développeur de l’économie locale, et nous en tant que pres- tataire offrant des mètres carrés à des entreprises” termine Pier- re Chavelet. T.C.

Villers-le-Lac

Un boarder-cross au Chauffaud Les amateurs de sensations fortes profiteront dès l’ouverture de la saison hivernale d’un complexe com- posé de bosses et autres virages relevés au Chauf- faud. Nouveau saut pour la station.

“Ç a va être un truc de fou !” Dominique Arnoux n’y va pas par quatre chemins et voit dans la création du futur “boarder- cross” du Chauffaud un outil important dans la promotion du site. Membre du ski-club du Val de Morteau et de la com- membres du ski-club “afin de diversifier l’offre et attirer enco- re plus de skieurs, jeunes notam- ment.” Le “boarder-cross”, kesako ? C’est une épreuve inscrite depuis 2006 aux Jeux Olympiques d’hiver qui consiste à dévaler une piste semée d’obstacles (bosses, portes et virages rele- vés) le plus rapidement possible. Pour créer ce parcours - située sur la droite - du Chauffaud, il a fallu trouver un accord avec Pascal Chopard, propriétaire d’une partie du terrain : “Je le mission tourisme à la communauté de com- munes, il concrétise ce projet avec d’autres

remercie car sans lui, nous n’aurions pu mener ce projet dit Dominique Arnoux. Nous avons coupé 100 m 3 de bois pour fai- re cette piste qui ne dénature pas l’environnement.” Après la coupe des sapins, le terrassement de la piste a été réalisé grâce à l’appui d’une pel- Sanseigne). Et des skieurs com- me Marine Fornage, Julien Ger- mann, mon fils Sébastien ou l’entraîneur Michel Ory, sont venus apporter des conseils” rela- te le membre du ski-club. Pour accéder au “boarder-cross”, le casque sera obligatoire et les protections conseillées. Des filets de sécurité devraient être appo- sés. Des bosses, des woops , des tables, des virages relevés : le Chauffaud aura tous les attri- buts pour s’envoyer en l’air. leteuse. “Avant les tra- vaux, nous nous sommes concertés avec le dameur (Romuald

“Casque obligatoire.”

E.Ch.

Dominique et Sébastien Arnoux avec Romuald Sanseigne surplombent une partie du boarder-cross. Skieurs sujets au vertige s’abstenir.

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