Journal C'est à Dire 148 - Octobre 2009

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A G E N D A

Le festival du celtique familial Après le Québec, c’est l’Irlande qui sera célébrée aux Celtivales. De la musique mais également, du 24 au 31 octobre, une semaine d’animations en lien avec la culture celtique. Pierrefontaine-les-Varans

A près quelques atermoiements, les druides des Celtivales ont finalement trouvé la potion magique la plus appropriée à ce type d’événement. Elle s’appuie sur la volonté délibérée d’associer le plaisir de la fête et de la musique aux joies de la découverte culturelle. D’une manière ou

soirée irlandaise. Le public assistera aux concerts de Celtica, Inishowen et de Stout. Voilà pour la programmation musicale. Samedi et dimanche, au centre du bourg, se tiendra le marché artisanal en présence des commerçants locaux et des artisans d’art travaillant le bois,

Programme musical Vendredi 30 octobre à 21 heures

Sang dʼAncre Soldat Louis Shoepolishers Samedi 31 octobre Celtica Inishowen Stout

d’une autre, chacun peut ain- si s’impliquer et apporter sa contribution.Cela permet aus- si au bout du compte d’offrir à la population des concerts de qualité à de prix abordables. Cinq groupes se produiront

les métaux, sans oublier le comptoir irlandais et ses spécialités. Pendant toute la semaine, n’hésitez pas à faire un saut à l’exposition consacrée au pays mis à l’honneur cette année.

Un banquet gaulois sur fond de bal folk.

dimanche à partir de midi autour d’un banquet gaulois sur fond de bal folk animé par le duo Martin-Aufort. Les 130 bénévoles mobilisés au cours de cette semaine irlandaise sont déjà prêts à vous accueillir avec l’enthousiasme qui les caractérise. Celtivales Du 24 au 31 octobre Pierrefontaine-les-Varans Renseignements : 03 81 56 07 53 www.celtivales.com

Les Shoespolishers sont devenus l’un des groupes français incontournables de la scène du rock celtif.

sur la scène des Celtivales installée comme d’habitude à la salle des fêtes de Pierrefontaine. Au programme du vendredi soir : Sang d’Ancre, les Shoes- polishers et la tête d’affiche Soldat Louis. C’est la troisième fois que l’équipage le plus festif et le plus joyeu- sement “anar” de notre douce France participe à la manifestation. Et per- sonne ne s’en plaint. Le vert est de rigueur samedi avec l’incontournable

Et les enfants dans tout ça ? Ils sont conviés au grand jeu celtique du same- di après-midi qui débute à 14 heures au château de Sagey. Exercices d’adresse, de réflexion, d’endurance, d’audace : devenir un brave celte, ça se mérite. Retour aux réjouissances fes- tives avec la soirée pub animée par le groupe sauget Let Dzur. Comme dans un bon album d’Astérix, les Celtivales 2009 feront ripaille

30 31 vendredi OCTOBRE OCTOBRE samedi DE 9H À 19H DU CENTRE-VILLE ET DE BATTANT ! Brocante Square Saint-Amour PLUS DE 500 COMMERCANTS DANS LES RUES A BESANCON GRANDE BRADERIE D’AUTOMNE

Invité pour la troisième fois aux Celtivales, Soldat Louis tiendra le haut de l’affiche.

Livre

Une femme exécutée devant sa maison à Mont-de-Laval Au XIXème siècle, les condamnés à mort par la Cour d’assises du Doubs étaient exécutés à Besançon, sauf une femme, qui fut guillo- tinée le 30 mars 1836 dans le hameau du Tonnot.

À la lecture du livre d’AnnetteVial, on mesure à quel point la socié- té a changé. Non pas dans la nature des crimes commis, toujours aus- si cruels,mais dans lamanière de rendre la justice. Dans “Crimes, calamités et justice dans le département du Doubs”, l’ancienne chroniqueuse judiciaire nous plonge dans une série d’affaires crimi- nelles jugées dans la première moitié du XIX ème siècle, qu’elle a puisées dans les archives départementales. À l’époque, la peine de mort existait. À l’inverse, les moyens d’investigation des professionnels chargés d’enquêter sur le crime n’étaient pas ceux d’aujourd’hui. “Parce qu’on n’envoie pas un innocent ou un simple suspect à l’échafaud, près d’un accusé sur deux était acquitté” écrit Annette Vial en préambule de l’ouvrage. “Pourtant, avec le recul, et à travers les éléments du dossier, la culpabilité de certains ne laissait guère de doute. “N’avoue jamais” était donc le meilleur conseil que l’avocat

pouvait donner à son client.” Lorsque condamnation il y avait, “elle était rude.” Les condamnés à mort étaient guillotinés. À l’époque, le tran- choir se trouvait place des Jacobins à Besançon, à deux pas de la porte Rivotte. C’est là qu’on exécutait les coupables condamnés à la peine capi- tale dans le Doubs (une à deux par an à partir de 1882, date à laquelle la législation fut “assouplie” sous l’impulsion d’écrivains célèbres com- me Victor Hugo). Toutes, sauf une, qui se déroula le 30 mars 1836 à Mont-de- Laval, au hameau du Tonnot. Ce jour, on exécuta Alexandrine Julienne Mot- tet âgée de 37 ans. Elle fut décapitée devant sa maison. “Femme volage de forte mauvaise réputation, elle avait tué son vieux mari à coup de hache, puis tenté de brûler le cadavre après l’avoir découpé en morceaux” raconte Annette Vial. Il semble “que cette exé- cution capitale en plein cœur d’un vil- lage se soit voulue dissuasive” pour ten-

Parkings conseillés : Marché Beaux-Arts ●

ter de décourager des bandes de détrousseurs qui sévissaient dans le Haut-Doubs. Alexandrine Julienne Mottet fut exécutée devant ses deux enfants, la population et le maire. L’histoire traumatisa le village “pen- dant des années.” Cette affaire en est une parmi d’autres relatées avec pré- cision dans ce livre qui se lit comme un roman policier. “Crimes, calamités et justices dans le département du Doubs” Annette Vial Éditions Cabédita collection archives vivantes

Mairie ● Cusenier ●

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