Journal C'est à Dire 148 - Octobre 2009

É C O N O M I E

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C’ est un outil qui servira à toute personne qui a un projet de construction ou de rénovation. Éditée par la C.A.P.E.B. (chambre des artisans et des petites entreprises du bâtiment), la 11 ème édition du Guide Bâticomtois est une mine d’informations qui donne toutes les clés aux particuliers qui veulent réussir leur investissement immobilier. Ce guide gratuit s’articule autour de différentes par- ties, clairement établies qui suivent la chronologie de toutes les étapes de la construction. Ainsi vous découvrirez ce qu’il faut savoir avant de vous enga- ger en matière de législation, d’optimisation du terrain pour positionner au mieux l’habitation, ou encore de prêts bancaires. À leur tour, ceux qui réno- vent auront tous les renseignements qu’ils souhai- tent sur les aides auxquelles ils peuvent prétendre. Ce guide dresse un panorama complet des matériaux de construction traditionnels. Il renseigne aussi sur les éco-matériaux, la construction bois, la mai- son basse consommation, des produits de plus en plus prisés des particuliers. Un chapitre est également réservé aux multiples systèmes de chauffage qui exis- tent sur le marché. L’ouvrage se referme sur une par- tie dédiée à la décoration intérieure. La force de ce guide réside enfin dans les témoignages de particuliers qui ont accepté de partager l’expérience qu’ils ont de la construction ou de la rénovation. Le lecteur trouvera à la fin de cet ouvrage le répertoi- re de tous les artisans adhérents à la C.A.P.E.B., tous corps de métier confondus, qu’il peut contacter pour réaliser ses travaux. Suivez le Guide Bâticomtois ! Aide à la construction

Pompes funèbres

d’Avanne. Le crématorium d’Avanne est pour- tant loin d’arriver “à saturation”, il pourrait assurer jusqu’à 1 100 crémations par an. Celui de Besançon-Saint-Claude enregistre quant à lui près de 800 crémations par an. L’association française d’information funéraire (A.F.I.F.), sur ce point, dénonce l’absence de législation concernant les pollutions et les risques engen- drés par les rejets des crématoriums, notam- ment de dioxine et de mercure (présent dans les plombages des dents). La législation euro- péenne évolue et devrait rendre obligatoire d’ici quelques années l’installation de filtres pour arriver au “0 rejet”. J.-F.H. Sur 100 obsèques, 40 crémations Quatre personnes sur dix choisissent désormais la crémation dans le Haut-Doubs. Un taux largement supérieur à la moyenne française. “Mourir est devenu un luxe” Président-fondateur de l’association françai- se d’information funéraire (A.F.I.F.), Michel Kawnik dénonce les dérapages des sociétés de pompes funèbres. Cʼest à dire : Votre association se bat depuis quinze ans pour conseiller les familles sur lʼorganisation des obsèques ?

C’ est une histoire de culture. Il suf- fit d’analyser d’un peu plus près les statistiques nationales pour s’apercevoir que dans le Centre de laFrance,on reste encore assez hermétique à la crémation. Ce sont plutôt les régions proches des frontières belges,allemandes et suisses qui gonflent la moyenne. La cré- mation est très répandue dans les pays ger- maniques. En France, ce mode est adopté par 28 % des décédés. En 2007, 142 000 créma- tions ont été effectuées en France. En 30 ans, les habitudes des Français ont complète- ment évolué. En 1975, seules 2 100 crémations avaient été enregistrées, soit 0,4 % seulement des obsèques. Les chiffres nationaux sont largement dépas- sés dans la région de Besançon où plus de 40 % des obsèques se concluent par une créma- tion. Le chiffre est notamment confirmé par Marc Grosso, le responsable des pompes funèbres Grosso à Morteau. “On arrive presque à une personne sur deux. C’est une méthode qui prend de plus en plus. Les mentalités ont changé.” La plupart des familles sont désormais orien- tées vers Besançon pour une crémation. Le cré- matoriumde La Chaux-de-Fonds, pourtant plus proche, est de plus en plus délaissé “pour des raisons administratives. Il est obligatoire de se munir d’un papier en sous-préfecture pour pas- ser la douane. C’est devenu très compliqué notam- ment en fin de semaine et le week-end. C’est trop de contraintes, nous orientons donc les familles sur Besançon” poursuit Marc Grosso. Besançon où il y a deux crématoriums : un dans le quartier Saint-Claude et un à Avan- ne. Les deux structures connaissant une aug- mentation régulière du nombre de crémations. Par exemple, à Avanne, “nous avons enregis- tré l’an dernier 680 crémations” précise Lau- rent Klevezou, le directeur des pompes funèbres

Michel Kawnik : Le coût des obsèques a aug- menté de 40 % ces dix dernières années. Cʼest devenu le troisième budget de la vie après la maison et la voiture. Lʼensemble des sociétés de pompes funèbres augmentent les prix sans tenir compte du coût de la vie. Tout est fait pour préparer les familles à dépenser des sommes importantes et dans le domaine dʼactivité, il nʼy a aucune régulation des prix. mourir est deve- nu un luxe : certaines familles malchanceuses peuvent payer un même service ou produit jus- quʼà 700 % plus cher selon lʼentreprise funé- raire ! Les “démarches et honoraires” réclamés peuvent varier de 120 à 1 300 euros. Càd : Vous vous battez aussi pour que la Fran- ce adopte une législation plus stricte en matiè- re de rejets des crématoriums ? M.K. : Contrairement aux autres pays euro- péens, la France nʼimpose pas lʼinstallation de filtres aux crématoriums. Sur 130 crémato- riums français, seuls 4 ou 5 en ont installé un. Cʼest tout de même la première pollution atmo- sphérique au mercure. Mais comme il nʼy a pas obligation, toutes les sociétés attendent pour investir dans ce genre de dispositif. Propos recueillis par J.-F.H.

Michel Kawnik est président de l’association française d’information funéraire qui conseille les familles gra- tuitement 24 heures sur 24.

Disponible à la C.A.P.E.B. au 03 81 88 76 91

Renseignements sur www.afif.asso.fr

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