Journal C'est à Dire 148 - Octobre 2009

V A L D E M O R T E A U

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“Légionnaire” et fière de l’être Annie Genevard a été élevée au grade de “chevalier de la légion d’honneur” par son ami et futur co-listier aux élec- tions régionales de 2010, Alain Joyandet. Distinction

Un projet d’extension pour le cimetière du Bois Robert Morteau Pour éviter d’être confrontée à un problème de place, la municipalité anticipe et s’apprête à lancer les études pour pouvoir étendre le cas échéant le nouveau cimetière de 1 000 m2.

“L a blaguer, mais la convoiter. Quand on l’obtient, toujours dire qu’on ne l’a pas demandée…” C’est Gustave Flau- bert qui disait cela de la légion d’honneur en son temps, lui qui avait reçu la même distinction en 1866. Annie Genevard le confirme, elle aussi : “Je n’ai jamais rien demandé. Pour moi, ça a été une surprise totale” assu- re l’élue mortuacienne qui ne cache pas son bonheur d’avoir été distinguée par la République. Refuser cette légion d’honneur, c’est quelque chose qu’elle “n’a même pas envisagé. Cela ne m’a pas traversé une seconde l’esprit. Être décorée, c’est un honneur mais c’est aussi un devoir” dit- elle, celui d’avoir “une conduite irréprochable.” Devant un parterre “d’amis” réunis à la salle des fêtes de Vil- lers-le-Lac le 17 octobre, le mai- re de Morteau s’est vu épingler de la médaille républicaine. La légion vient récompenser son “engagement pour la chose publique.” Avec le maire de Mont- béliard Louis Souvet, le consul honoraire d’Espagne Brigitte Quichon, le docteur Philippe Aubry, responsable des soins pal- liatifs au C.H.U. et l’avocat bison- tin Philippe Cadrot, Annie Gene-

vard est la cinquième person- nalité du Doubs à faire partie de cette “promotion de Pâques” de la légion d’honneur. “J’ai reçu un message de félicitations du dépu- té bisontin Jacques Grosperrin au soir du 12 avril alors que je ne savais même pas que je fai- sais partie de cette promotion” insiste l’élue. C’est sur proposi- tion du préfet du Doubs qu’Annie Genevard a été promue. Cette distinction est due des engage- ments politiques à plusieurs échelles : maire de Morteau, pré- sidente du Pays Horloger, membre de l’association natio- nale des élus de montagne, membre du comité directeur de l’association des maires de Fran- ce… et selon elle, pour “son impli- cation dans les problématiques économiques locales.” Le choix d’Alain Joyandet com- me parrain est “un choix d’amitié pour un homme qui a un par- cours politique exemplaire et un engagement sans failles” dit-elle. Annie Genevard, qui poursuit son parcours politique, sera sans doute très bien placée sur la lis- te des prochaines élections régio- nales dont le chef de file est un certain Alain Joyandet. Une pla- ce de numéro 2 n’aurait rien d’étonnant. J.-F.H.

L e cimetière du Bois Robert devrait faire l’objet d’une extension dans les prochaines années. Le 6 juillet, le conseil muni- cipal de Morteau en a acté le principe. La collectivité peut donc engager les études préalables à ce genre de pro- jet soumis à une réglemen- tation spécifique. Ce cime- tière n’est pas encore entiè- rement occupé. Sur les 2 500 m 2 de surface, environ

tons à engager les études hydrogéologiques” précisent les services de la mairie. L’objectif est d’étendre le lieu d’inhumation de 1 000 m 2 . Le cimetière du Bois Robert est le seul sur lequel la col- lectivité peut encore agir. Elle ne peut plus intervenir sur le cimetière de l’église qui est saturé. “Ce n’est plus possible de creuser” ajoutent les services de la mairie qui tiques précises sur le nombre de personnes enterrés à Mor- teau tous les ans. Il y a ceux qui meurent ici mais qui sont enterrés dans d’autres communes. Et ceux qui meu- rent ailleurs mais qui sont enterrés ici.” Par ailleurs, la crémation autorise des proches à déposer l’urne qui contient les cendres du défunt sur une tombe fami- liale sans en informer la col- lectivité. enregistrent 125 décès par an. Ce chiffre ne corres- pond pas à celui des inhumations. “C’est difficile de tenir des statis-

un tiers est encore disponible, ce qui est suffisant pour répondre aux besoins pendant les quatre années à venir. Des fosses doi-

“Ce n’est plus possible de creuser.”

vent encore être aménagées. Il n’y a donc pas d’urgence. Si la mairie anticipe, c’est parce que les démarches administratives et tech- niques qui accompagnent la création comme l’extension d’un cimetière sont longues. Il faut passer par des études financières, techniques et hydrogéologiques. Le projet doit également faire l’objet d’une enquête d’utilité publique. “Nous nous apprê-

L’élue arbore le petit ruban rouge “avec fierté.”

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