Journal C'est à Dire 142 - Mai 2009

Jusqu’au 15 mars jusquʼau 30 avril 2009

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V A L D E M O R T E A U

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Fonte limitée des effectifs à la chocolaterie Klaus Morteau Huit licenciements sont prévus en avril à la chocolaterie mortua- cienne. C’est la plus grosse baisse d’activité enregistrée depuis dix ans. Les explications du P.D.G. Philippe Leroux.

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C’ est à dire : Ces huit licenciements en annoncent-ils d’autres ? Philippe Leroux : Jusqu’à main- tenant et depuis dix ans, l’effectif de Klaus a toujours été en pro- gression, nous comptons 67 sala- riés en C.D.I. Ces suppressions d’emplois liées à une nécessaire amélioration de la productivité trouvent leur origine dans plu- sieurs facteurs : certaines gammes de produits évoluent à la baisse, d’autres s’arrêtent. Et bien sûr, nous sommes confrontés à une baisse conjonc- une telle baisse d’activité. Huit personnes doivent donc partir en avril, ces réductions d’effectifs ne devraient pas se renouve- ler, les choses se sont à peu près stabilisées aujourd’hui. Càd : Cette mesure était inévi- table ? P.L. : L’objectif d’une entreprise est d’assurer la pérennité de l’ensemble. Notre problématique actuelle est le manque total de visibilité. L’ajustement des charges, donc cette baisse des turelle d’activité. La consommation est en baisse depuis le mois d’octobre. C’est la première fois en dix ans que je vois

effectifs, est forcément drama- tique pour les gens qui la subis- sent, mais elle était nécessaire dans le contexte actuel. Et si demain ça redémarre, on aura besoin de réembaucher. Nous ne pouvions pas nous permettre de compromettre la pérennité de l’entreprise et vendre en dessous du point mort. La seule variable d’ajustement, hélas, c’est le per- sonnel. Càd : On a entendu circuler le chiffre de 11 licenciements ? P.L. : Il s’agit précisément de 8 personnes du conditionnement. revenus au volume de 2007, c’est- à-dire que nous avons perdu 15 %. Depuis 5 ans, nous étions en progression de 10 % par an. Le chiffre d’affaires 2008 est de 8 millions d’euros. Càd : Quels sont les produits qui subissent essentiellement ce ralentissement ? P.L. : Les tablettes et les napo- litains (chocolats pour le café) se maintiennent bien. Là où on a senti une baisse, c’est essentiel- lement sur les chocolats à la Càd : La produc- tion a baissé dans quelles propor- tions ? P.L. : Nous sommes

liqueur qui ne sont pas forcé- ment un produit d’avenir. Càd : Et les fameux caramels Klaus ? P.L. : Ils ne représentent “que” 15 % de notre activité globale. Le volume de caramels est à peu près stable. On a d’ailleurs des projets de développement sur le caramel. On prépare une offen- sive assez forte car on pense que c’est un produit différenciant, qua- litatif qui à mon sens est plus intemporel que le chocolat. Ce pro- duit-là peut sans doute mieux résister à la crise que le choco- lat qui est un produit plus noble, plus cher et plus sophistiqué. Càd : Le cours du cacao qui est passé de 950 à 1 950 livres anglaises la tonne a-t-il pesé dans cette décision de rédui- re la voilure ? P.L. : C’est un des éléments aus- si. Le cacao est hélas devenu lui aussi un produit de spéculation, une valeur-refuge intéressante. De notre côté, nous ne pouvons pas répercuter ces hausses dans le prix final du produit en rai- son de la schizophrénie actuelle sur le pouvoir d’achat. Nos dis- tributeurs n’auraient pas accep- té la moindre hausse. Et dans un contexte de baisse générale de la consommation, augmenter les prix

*Sur stock concession. Sans reprise.

est très difficile.

Càd : Une issue à cette cri- se ? P.L. La situation en France, très honnêtement, n’est pas la plus mauvaise car on est hyper-pro- tégés. Ce n’est qu’un problème de confiance. La peur qui paralyse la consommation engendre le chô- mage. Il faut sortir de ce cercle vicieux en positivant un peu. Càd : Malgré la conjoncture, allez-vous poursuivre votre politique d’ouverture demaga- sins de vente directe en Fran- ce ? P.L. : Nous en avons aujourd’hui 13 à travers la France, nous allons poursuivre cette stratégie malgré la situation actuelle. Il faut impé- rativement travailler avec d’autres réseaux que la grande distribu- tion. Nous avons ouvert 3 maga- sins en 2008, nous en ouvrons un nouveau à Roubaix en avril. Propos recueillis par J.-F.H.

“Des projets de développement sur le caramel.”

Philippe Leroux, P.D.G. de la chocolaterie Klaus : “Il faut faire le dos rond et attendre que ça passe.”

Morteau

Fête des Grand-Mères Les Jardins Comtois

La Pratique, en attendant la reprise Le fabricant mortuacien d’aiguilles de montres réduit lui aussi son effectif, de 35 à 30 personnes. Tourmente passagère espère son res- ponsable qui y verra sans doute plus clair après Bâle.

Dimanche 1 er mars

G illes Buliard, le res- ponsable de cette entre- prise familiale, ne veut pas s’épancher sur le sujet et on le comprend. En plei- ne période “foire de Bâle”, le diri- geant mortuacien ne souhaite qu’une chose :conserver la confian- ce de ses clients. La décision de licencier 5 personnes,prise récem- ment, se justifie là encore par “la chute du volume des commandes. On est dans le flou” avoue le diri- geant. Pourtant, rien n’indiquait ce revirement soudain de la situation car jusqu’à Noël, la Pratique enchaînait les com-

mandes à un rythme effréné. Pour l’instant, il n’y aura pas d’autres licenciements. “On a fait cela pour ne pas avoir à en faire d’autres plus tard” ajou- te M. Buliard. La foire de Bâle ne devrait donner que quelques tendances au fabricant d’aiguilles, mais pas de certi- tudes. “Nous n’aurons pas d’indications pour la suite avant la fin avril” estime le respon- sable. C’est la première fois que l’entreprise mortuacienne qui existe sous cette forme depuis la fin des années trente, est

contrainte de se séparer d’une partie du personnel. Tout le mon- de espère ici que ce sera la seu- le et dernière fois pour cette société discrète qui fournit pour- tant des aiguilles de montres aux plus grandes manufactures d’horlogerie du monde. La qua- si-totalité des aiguilles qui sor- tent de la manufacture mor- tuacienne partent à l’export, essentiellement en Suisse. Pour que la belle mécanique repar- te, c’est juste une histoire de confiance, une nouvelle fois. J.-F.H.

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Lundi de 14 h à 19 h Du mardi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 19 h Samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h 30 Dimanche matin de 10 h à 12 h 30

OUVERT 7 / 7 JOURS

L’activité de la société mortuacienne a démarré en 1904, dans les années trente sous sa configuration actuelle. C’est aussi un des fleurons de l’industrie locale.

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