Journal C'est à Dire 142 - Mai 2009
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V A L D E M O R T E A U
Le rock, une histoire de famille Musique Cyrille Dornier et ses trois enfants de 11, 13 et 15 ans ont attrapé le virus de la scène. En concert, la famille Dornier revisite les plus grands stan- dards du rock. Bluffant !
Pierre Gadawski retrouve la voie des ondes Morteau
octobre 2007, lors de la demi- finale France-All Blacks de la coupe du Monde de rugby, il y avait une scène montée à l’occasion d’un rassemblement moto. On a commencé à prendre les instruments qui étaient là, on s’est mis à jouer. Tous les gens qui étaient collés à l’écran de télé ont peu à peu lâché le match de rugby pour venir devant la scè- ne. C’était notre première pres- tation en public” se souvient Cyrille. Depuis, les Dornier ont enchaî- né les concerts dans le Sud de la France, devant 100, puis 200, jusqu’à 2 200 spectateurs lors d’un festival en plein air. L’été dernier, ils ont joué quasiment tous les week-ends. Pour des raisons familiales, la famille Dornier est revenue sur Morteau. Avec les instruments dans le coffre. Deux fois par semaine, les quatre larrons répè- tent dans une salle prêtée par la famille. Ils préparent leurs premiers concerts dans le Haut- Doubs pour avril. Sans oublier la scolarité des enfants. “Si les résultats venaient à baisser à l’école, on arrête la musique” pré- vient le papa. Pour l’instant, les enfants Dornier concilient sans problème les mathématiques, le français et les sons tourmen- tés d’ACDC ou de Téléphone. J.-F.H. À découvrir vendredi 3 avril à 21 heures à la Bousse (Morteau) et vendredi 17 avril à 21 h au Celtic Café (Les Fins) Pour tout contact : burntherubber@hotmail.fr
À 59 ans, l’animateur a retrouvé le micro du 104.6. C’est la fréquence de R.V.M., une radio locale dont il est le fondateur. A près avoir délaissé l’antenne à regret pen- dant 20 ans pour des rai- sons professionnelles, Pierre Gadawski a retrouvé le micro de R.V.M. L’heureux retraité, membre fondateur de Radio Val de Morteau, peut s’adonner à nouveau à sa passion pour ce média. Deux fois par semai- ne, il anime le mardi et le jeu- di matin les émissions “Souve- nirs des années 80” et “Les amoureux de l’accordéon.” Le plaisir de cet animateur est d’envoyer à la radio tous les tubes qui cartonnaient à une époque où la musique était en effervescence. “L’idée est de sur- prendre les auditeurs. Ils aiment écouter ces chansons qui ne sont pratiquement plus diffusées” sauf sur R.V.M. ! Pierre Gadawski ne boude pas
S ous cette allure de bon père de famille se cache une autre facette. Et sous celle, posée et bien éle- vée d’Édouard et de ses sœurs, le même tempérament, de feu. Quand ils foulent une estrade, Cyrille Dornier et ses trois enfants se transforment en “Burn the rubber”, leur nom de scène et là, c’est une autre partition, qui déménage… Édouard Dornier, 13 ans, est à la guitare solo et au chant. Léa, 15 ans, à la batterie. La plus jeune, Jeanne, 11 ans, est au cla- vier. Cyrille, leur papa, à la bas- se. Et à côté de la scène, la maman Sandrine est aux
manettes du son. Une histoire de famille qui conduit désor- mais les Dornier sur toutes les scènes. L’épopée musicale de cette famil- le originaire de Morteau com- mence dans le Sud, vers Mont- pellier, où les Dornier s’installent il y a une dizaine d’années pour des raisons professionnelles. Fans de deux-roues, ils écument les concentrations moto de la région. Il y a quatre ans, ils com- mencent à côtoyer les petits groupes locaux qui se produi- sent dans ce genre de rassem- blements, ils assistent à des concerts, notamment Deep Purple à Montpellier. Et, “en
Pierre Gadawski : “Mon idée est de surprendre les auditeurs.”
me le centenaire de la ligne Besançon-Le Locle.” Pierre passe du temps à R.V.M. La radio locale qui s’est moder- nisée est en mutation. Elle recherche actuellement des ani- mateurs pour compléter la grille de programmes. Mais elle est aussi confrontée à des difficul- tés financières. Elle s’est vue supprimer la subvention natio- nale à laquelle elle pouvait pré- tendre, pour la simple raison qu’elle a légèrement dépassé le quota de 20 % de publicité qu’elle diffuse sur ses ondes. Les élus locaux ont été alertés du pro- blème pour tenter de trouver une solution.
Gold, Mouloudji ou Frank Michael. Quand ils passaient dans la région, nous n’hésitions pas à les rencontrer” raconte- t-il. Pierre Gadawski se souvient de
son plaisir en peaufi- nant sa programma- tion, qu’il s’agisse d’accordéon ou de variété. C’est l’occasion pour lui de se remé-
ces instants chaque fois qu’il glisse dans les pla- tines les chansons de ces artistes qui pour la plupart ont disparu des programmations des
“Interviewer beaucoup de chanteurs.”
morer quelques bons souvenirs qui ont marqué l’histoire de cet- te radio libre associative. Elle a émis pour la première fois en 1982. “J’ai eu l’occasion d’interviewer beaucoup de chan- teurs comme Pierre Bachelet,
radios mais dont les mélodies sont gravées dans les mémoires. Il a aussi en mémoire deux de ses compagnons de micro com- me Pilou et Michel Blanchebar- be. “Ensemble, nous avons vécu de bons moments de radio com-
Sur scène, les quatre membres de la famille Dornier s’en donnent à cœur joie avec les plus grands standards du rock. À découvrir.
UNE COOPÉRATIVE D'ARTISANS AU SERVICE DE LA CONSTRUCTION BASSE CONSOMMATION
PRESENT AU SALON DE L’ARTISANAT DU VAL AUX FINS DU 03 AU 05 AVRIL
Projet Myotte-Duquet en cours avec intervention des artisans de la coopérative CCB.
www.myotteduquet-ossature-bois.com
Début 2008, la coopérative d’artisans CCB (COOPERATIVE DE CONSTRUCTION BOIS) est née sous l’impulsion de l’entreprise MYOTTE-DUQUET. Explication... En créant la coopérative artisanale CCB, neuf entreprises du secteur l’ont bien compris. L’union fait la force et permet de rassembler toutes les compétences dans un véritable esprit d’équipe pour proposer des mai- sons bois clés en main dans le cadre du Contrat de Construction de Maisons Individuelles (le fameux “CCMI”). Cette nouvelle structure permet d’offrir aux clients l’ensemble des garanties et assurances liées à ce contrat comme les garanties de remboursement et de livraison à prix et délais convenus et l’assurance dommage-ouvrage au prix le plus compétitif du marché. De plus, CCB remet systématiquement à ses clients un chiffrage de tous les lots composant la construction en précisant à chaque fois les lots compris et non compris. Un bon moyen pour les clients d’avoir une vision d’ensemble du coût de leur construction. « Si le client souhaite se réserver des lots, cela reste évidemment toujours possible. C’est même fré- quemment le cas des contrats que nous signons. Par contre, si le client souhaite ne s’occuper de rien, nous lui proposons un contrat clé en main avec au final, une maison bois qu’il n’a plus qu’à meubler et person- naliser ! » précise Grégory Myotte-Duquet, cogérant de la coopérative CCB. En plus de ces avantages juridiques, la coopérative s’est engagée dans une Démarche Qualité contrôlée sur plusieurs points : qualité de la relation client et du suivi, qualité des constructions bois avec notamment un test d’étanchéité à l’air effectué dans chaque maison et un accompagnement vers la labellisation « Basse Consommation d’Energie » ouvrant droit aux crédits d’impôts. Initié par l’entreprise Myotte-Duquet Charpentes de Fournets-Luisans qui cherchait à offrir un service sup- plémentaire à ses clients, ce projet associe aussi d’autres entreprises du Haut-Doubs reconnues pour la qualité de leur travail : Laurent Pillot pour les travaux de terrassement, CHD pour la maçonnerie générale, les entreprises Bonnet-Perrin, Fertillet et Dare pour l’électricité, le chauffage, le sanitaire et les énergies re- nouvelables, l’entreprise LJ Toiture pour l’étanchéité, l’entreprise TRH pour les chapes, carrelage, faïence et l’entreprise Plaqu’idéal pour les finitions intérieures. A ce jour, CCB a largement dépassé ses objectifs : vingt contrats de construction signés, une dizaine de mai- sons commencées, deux maisons réceptionnées… Une bonne manière pour l’entreprise MYOTTE-DUQUET et ses coopérateurs de passer d’un professionna- lisme solitaire à un professionnalisme solidaire où le consommateur retrouve pleinement son avantage.
MYOTTE-DUQUET OSSATURE BOIS SARL 1, route de Morteau 25390 Fournets-Luisans
Tél. 03 81 43 56 51 Fax 03 81 43 61 78
contact@myotteduquet-ossature-bois.com
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