Journal C'est à Dire 141 - Février 2009

V A L D E M O R T E A U

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Morteau Les “Looney Tunes” complètement timbrés Qui n’a jamais gardé dans une enveloppe au moins quelques timbres ? Véritables petits tableaux, ils suscitent toujours des passions qui se ravivent lors de la fête du timbre.

Villers-le-Lac Une trekkeuse à la découverte du grand Nord Passionnée de ski et des pays du Nord, Mireille Renaud a déjà effectué deux voyages en Laponie et au Canada. Son prochain objectif est la Russie.

D u28 février au 1 er mars, comme dans 116 autres villes de Fran- ce, Morteau accueille la fête du timbre. La manifes- tation est relayée localement

plus déjantés de la série sont le sujet des timbres sur lesquels on les voit pratiquer une acti- vité sportive de plein air. À cet- te occasion, La Poste émet une série spéciale toujours très pri-

l’évolution de la ville dans le temps. On pourra voir égale- ment une collection de timbres sur le thème des Jeux Olym- piques. Les adultes de l’Adapei exposeront également. Des ani- mations très ludiques, pour enfants sont aussi au program- me. Pendant cette fête, le public pourra gagner des bons cadeaux de 30 euros toutes les heures en jouant à la tombola gratui- te. Les plus chanceux seront retenus pour le tirage national. Si le hasard leur sourit, ils rem- porteront un ensemble multi- médias.

L e rêve deMireilleRenaud était de découvrir “les pays froids” … à ski ! À 67 ans, cette habitan- te de Villers-le-Lac habituée aux voyages a attendu de mettre un terme à son activité profession- nelle pour pouvoir le concréti-

a d’ailleurs tenu pendant 12 ans le magasin “Sport et Détente” àVillers-le-Lac - la pousse à mon- ter sur les skis quotidiennement quelle que soit la météo. Elle part seule en vadrouille. “Je randon- ne du côté de Gardot ou de laVue des Alpes. Quand je ne prends pas mes skis, je chausse les raquettes, c’est encore plus phy- sique.” Après la Laponie, Mireille Renaud a voyagé au Québec en février 2008 avec le même gui- de. Avec ses compagnons d’aventure, elle a effectué la Tra- versée du Charlevoix. Le Cana- da, ses grands espaces, son immensité naturelle et sa faune a quelque chose de saisissant qui fait naître un sentiment d’humilité dans le cœur des visi- teurs qui le parcourent à ski com- me à pied. Et voilà un souvenir de plus gra- vé dans la mémoire de Mireille Renaud qui avait prévu de par- tir en Russie cette année. Mais le voyage a été annulé et déca- lé à l’année prochaine. “Nous irons peut-être effectuer un périple dans le Massif Central” annonce-t-elle un brin déçue de ne pas pouvoir s’envoler pour l’étranger avec ses skis et son sac à dos. En attendant, la ran- donneuse se contentera des mon- tagnes du Haut-Doubs qui ont aussi un charme sauvage.

a été le froid. La température atteignait parfois les - 28 degrés. Je ne cache pas que je craignais de ne pas être à la hauteur. Mais finalement, une fois dedans, c’est super” dit-elle. Dès les premiers kilomètres Mireille Renaud a vite levé ses

par le club philatélique du Val de Morteau qui réunit une quarantai- ne de membres à la passion communicati- ve. Cette année, les stars de la fête du

sée des collectionneurs, dont les enveloppes premier jour à l’effigie des Tunes. La manifestation se déroule à la salle des fêtes où plusieurs ani-

Exposition de cartes postales de Morteau.

ser. En 2006, pour sa première expédition, elle s’est envolée pour un trek de 12 jours en Lapo- nie. Avec un petit grou-

timbre sont les “Looney tunes” ! Daffy Duck, Bugs Bunny, Titi et Grosminet, Bip Bip et Vil Coyote, tous les personnages les

doutes sur sa condition physique. Il faut dire que cette sexagénaire s’entraîne et travaille son endurance “mais je ne

mations sont prévues comme une exposition de cartes pos- tales de Morteau qui permettra au visiteur de mesurer

“La première sensation a été le froid.”

pe d’une dizaine de personnes, elle a parcouru 100 km à travers un espace blanc fouetté par le blizzard. “La première sensation

suis pas une foudre” sourit-elle. Ce n’est pas la compétition qui l’anime, mais le plaisir de skier. Sa passion pour le sport - elle

Livre Comme que comme, c’est pas fini ! Brice Leibundgut met un point final à “Comme que comme” avec “le R’virot”. L’ouvrage qui rend hommage à la locution franc-comtoise sera disponible en librairie mi-mars.

A vec “Comme que comme et autres tranches de Comté”, son premier ouvrage du gen- re, Brice Leibundgut a mis l’eau à la bouche de ses lecteurs. Ils ont découvert - ou redécouvert - sous forme de petites histoires, quelques-unes de ces savoureuses expressions franc-comtoises tirées de notre patrimoine linguistique. Localement, le livre a rencontré un tel succès auprès des lecteurs que l’auteur a promis qu’il en écrirait la suite. Installé en région parisienne, mais néanmoins très attaché à ses racines comtoises, Brice Lei- bundgut a tenu sa promesse. Il met un point final à “Comme que Comme” avec “le R’virot” qui sortira dans 25 librairies librairie mi-mars. Sept chapitres et une soixantaine de petites his- toires, voilà ce qui attend le lecteur disposé à

sourire, interpellé par des expressions comme “pleurer la michotte” (se plaindre) ou “mettre au riblon”, ce qui veut dire jeter à la ferraille. Cette dernière locution a une signification par- ticulière pour l’auteur. “Derrière ces mots, il y a une histoire qui est celle de l’horlogerie. Je suis issu d’une famille horlogère. Ce qui m’intéresse, c’est d’établir la généalogie des expressions. En cela, ce livre est un trait d’union entre les gens” dit-il. Les mots ne sont pas toujours typiquement franc- comtois, mais ils ont parfois sur cette terre une signification particulière. C’est sur ces petites histoires dans lesquelles on croise des person- nages étonnants et attachants que se refer- mera l’aventure “Comme que comme”. Après cela, Brice Leibundgut tournera la page.

Mireille Renaud part en trek avec un groupe d’une dizaine de personnes.

PUBLI-INFORMATION Constructions du Haut-Doubs : la garantie d’un projet bien bâti

Nicolas Barrey, gérant de C.H.-D. devant son nou- veau bâtiment situé à Orchamps -Vennes.

Installée dans ses nouveaux locaux, cette entreprise de maçonnerie générale propose différents domaines d’inter- vention; cela va de la construction de maison individuelle en passant par la rénovation et les aménagements extérieurs.

par exemple participé à la réhabi- litation de l’ancienne école d’Or- champs-Vennes transformée en appartements. Nous sommes éga- lement compétents pour réaliser des extensions de pavillon et sou- bassements de véranda. Pour ce genre d’intervention, nous sommes à même de proposer à nos clients la prise en charge complète du lot gros-œuvre; à savoir : terrassement, maçonnerie, chape et carrelage.” ajoute-t-il. Constructions du Haut-Doubs tra- vaille aussi sur des chantiers indus- triels comme c’est le cas en ce moment à Avoudrey dans les locaux

L a société Constructions du Haut-Doubs vient de s’instal- ler dans ses nouveaux locaux situés dans la zone industriel- le d’Orchamps-Vennes. Le bâtiment de 500 m 2 , fonctionnel et accueillant, témoigne de la croissance de cet- te entreprise de maçonnerie géné- rale créée il y a cinq ans. “Cet inves- tissement était nécessaire. Il est la preuve de notre développement” explique le gérant Nicolas Barrey qui est à la tête d’une équipe de 12 personnes.

Ces locaux de qualité sont à la hau- teur de la réputation dont dispo- se cette entreprise auprès de la clientèle qui sollicite ses services pour des chantiers de construction neuve, de rénovation ou d’aména- gements extérieurs. “Nous réali- sons doncla maçonnerie de mai- sons individuelles. En rénovation, nous intervenons pour la restruc- turation de fermes comtoises, pour des projets d’extension de bâtiment voire la transformation d’anciens ateliers en habitation. Nous avons

la réalisation des plans jusqu’à la livraison du bien ” explique Nicolas Barrey. L’entreprise CHD n’a pas directement le statut de construc- teur de maison individuelle mais elle a rejoint la Coopérative Construction Bois Myotte-Duquet

la construction de maisons tradi- tionnelles (qu’il s’agisse d’agglomé- rés ou de briques monomur.) “Le fait de travailler en coopéra- tive est un réel gage de qualité pour le client. En effet, le contrat de construction offre au client l’en- semble des garanties qui y sont rat- tachées comme celle de rembour- sement et de livraison, à prix et délais convenus avec toutes les assu- rances nécessaires” pousuit-il. Là encore, grâce à ces mouvements coopérateurs l’entreprise CHD peut proposer au client qui a un pro- jet de construction, une solution clé en main. L’implication dans ces coopératives n’empêche pas Constructions du Haut-Doubs de garder son indépen- dance pour répondre à des demandes de clients particuliers et professionnels à la recherche d’une entreprise de maçonnerie qualifiée dont le savoir-faire est reconnu.

de la société S.I.S. L’entre- prise d’Orchamps-Vennes réalise enfin des aména- gements extérieurs : ter- rasses, escaliers, dallage en béton désactivé. Là enco- re, son domaine d’interven- tion est vaste. Par ailleurs, depuis quelques mois, de nouvelles perspectives de développe-

de Fournets-Luisans qui associe les compétences de huit entreprises arti- sanales. Ce groupement construit des maisons ossature bois dans le cadre du contrat de construction de maison individuelle (CCMI) qui offre au client toutes les garanties.

“Nous sommes capables de proposer

une étude complète.”

ment s’ouvrent pour Constructions du Haut-Doubs toujours à la recherche d’activités innovantes. “Nous sommes capables de propo- ser une étude complète pour les per- sonnes qui ont un projet de construc- tion demaison individuelle, depuis

Constructions du Haut-Doubs est partenaire d’une autre coopérative artisanale créée à Orchamps-Vennes par Les Charpentes Boillod. Il s’agit du Groupement des Artisans Constructeurs qui, outre l’ossatu- re bois est également spécialisé dans

Un des collectifs dont la maçonnerie a été réalisée par l’entreprise Constructions du Haut-Doubs.

constructions.duhautdoubs@wanadoo.fr

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