Journal C'est à Dire 136 - Octobre 2008

P L A T E A U D E M A Î C H E

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Controverses autour de la hausse des impôts Plateau de Maîche La part des impôts prélevés par la communauté de communes du plateau maîchois pèse de plus en plus lourd sur les budgets des ménages, d’autant plus que ces hausses n’ont pas été compensées par une diminution équivalente de la pression fiscale des communes.

Échanger pour mieux lutter contre la sclérose en plaques Santé Les 6 èmes rencontres sur la sclérose en plaques se tien- dront le 25 octobre à Besançon. Des neurologues répondront aux questions des personnes touchées par la maladie et de leur entourage.

Joseph Parrenin compte bien apporter plus d’équité dans le financement des nouvelles compétences intercommunales,notamment vis-à-vis de la taxe sur les ordures ména- gères. “On est en face d’une répartition très inégalecarcettetaxeestcalculéesurlesvaleurs locatives. En se basant sur les volumes réels consommés par chaque foyer, on se retrou- verait dans un système plus juste” dit-il. Il comptebienremettredel’ordredanslecontrat passé avec l’exploitant de la Combe Saint- Pierre. “On a épongé l’an dernier un déficit supérieur à 200 000 euros. Si j’ai accepté de reprendre la présidence de la communauté de communes,c’est avec la volonté d’apporter plus de rigueur dans la gestion de ce site. Je sais par ailleurs que ce ne sera pas le chan- tier le plus facile à mener.” Noble ambition, mais comment le maire de Maîche a-t-il intégré l’intercommunalité dans la fiscalité de sa propre commune ? “À Maîche, on avait baissé un peu la fiscalité. Mais comme on a réalisé pas mal de choses et du fait de la non-compensation de l’État, on a finalement procédé à une légère aug- mentation des taux, d’un point environ. En 1999, la Taxe Professionnelle était, par exemple, à 8 %.Aujourd’hui, on est à 8,5 %. On reste néanmoins dans une fiscalité rai- sonnable probablement moins élevée que sur Morteau si l’on additionne la com- mune et la communauté de communes” se défend-il. Hausse des impôts intercommunaux depuis 2004 Année Sur la taxe Sur la taxe foncière dʼhabitation 2004 + 17,39% + 15,15% 2005 + 11,11% + 13,16% 2006 + 13,33% + 13,95% 2007 + 14,71% + 12,24% 2008 + 12,82% À venir

L e Haut-Doubs n’abrite pas que des frontaliers à fort pouvoir d’achat. La hausse des retraites et des salaires dans les ménages à petits revenus n’arrive plus forcément à suivre les majorations d’impôts. C’est du moins le sentiment d’André Triboulet qui s’étonne du poids de la fiscalité intercommunale. L’ancien mai- re de Damprichard a calculé l’augmentation réelle que représente la part des impôts communautaires figurant sur les taxes fon- cières et d’habitation. D’une année sur l’autre, depuis 2004, cet- te hausse est toujours supérieure à 11 %. Elle est même montée à 17,39 % (taxe fon- cière) et 15,15 % (taxe d’habitation) en 2004, année record. “J’aitoujoursapprouvélavolon- té de s’assembler face à certains problèmes qu’une seule commune ne pouvait résoudre, compte tenu de l’importance des investisse- ments qu’ils pouvaient représenter. Qu’il s’agisse de l’eau, de l’assainissement ou des ordures ménagères, ces différents domaines devaient faire l’objet d’impôts payés par la

communauté de communes avec une dimi- nution des impôts communaux correspon- dants. Mais cette compensation n’a pas été et n’est toujours pas en vigueur. Aussi, je pen- se qu’il faut arrêter d’augmenter les impôts intercommunaux dans de telles proportions. Certaines dépenses peuvent être réduites ou stoppées” juge André Triboulet. Joseph Parrenin, le président de la com- munauté de communes du plateau deMaîche, ne dément pas ces hausses. “Il y a plusieurs analyses à faire. On se retrouve aujourd’hui dans une situation globale où l’État ne suit plus les collectivités en termes de dotations si l’on se réfère à l’inflation.Les charges pro- gressent de 3 % par an alors que l’État com- pense seulement à hauteur d’1,5 %.” L’élu maîchois évoque également cette erreur de jeunesse d’une communauté de communes partie sur des bases fiscales très faibles,trop faibles en regard de ces compétences. “Je n’étais pas pour ce positionnement qui nous a fait perdre de la Dotation Globale de Fonc- tionnement.”

L a sclérose en plaques (S.E.P.), maladie neuro- logique chronique,touche environ 80 000 personnes en France. La 6 ème rencontre autour de cette maladie orga- nisée par le service neurolo- gie du C.H.U. de Besançon a pour but d’informer les per- sonnes touchées ainsi que leur entourage. Des neurologues expliqueront les dernières actualités thérapeutiques et L’après-midi sera consacrée à des ateliers autour des thèmes concrets souvent sujets d’interrogations.“La S.E.P. et le travail”, “la place de l’entourage”, “la fatigue sous ses différents aspects” et “que faire au-delà des médica- ments”. Encadrés par des pro- fessionnels, ces ateliers per- mettent de répondre aux ques- tions et parfois aux angoisses des patients. Malgré les efforts de recherche, la S.E.P.reste une maladie que l’on ne sait pas soigner. Elle se manifeste par “poussées” dont les patients gardent des séquelles. Parmi les plus cou- les voies de recherche autour de la maladie puis répondront aux questions des partici- pants lors d’une table ronde.

rantes, on trouve la baisse de l’acuité visuelle, des problèmes d’équilibre ou de fatigabilité à la marche et avec les années ces séquelles deviennent inva- lidantes. Les traitements actuels per- mettent de réduire la fréquence de ces poussées et de repous- ser l’aggravation du handicap mais les malades restent dans l’angoisse. “C’est une épée de Damoclès, on vit dans on ne peut plus rien faire et cela crée de fortes angoisses” confie Catherine dont la mala- die a été diagnostiquée en début d’année. Un aspect psychologique à ne pas oublier et sur lequel tra- vaille le professeur Rumbach, chef du service neurologie au C.H.U.,qui organise des consul- tations spécialisées dans l’accompagnement des malades. 6èmes rencontres S.E.P. le 25 octobre à Besançon- Micropolis Renseignements au 03 81 66 89 12 l’incertitude du lende- main, dans la peur de la rechute. On sait que cela peut évoluer sans prévenir. Puis il y a les moments de fatigue où

“C’est une épée de Damoclès.”

Les impôts locaux ont sensiblement gonflé depuis l’arrivée des structures intercommunales.

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